𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »

~𝟻𝟼~

~𝟻𝟼~

ᦔ᧒ꫀ᭢ꪖꪉꫀ

( j'ai modifié presque toute la partie précédente, donc allez la relire pour celles qui ne l'ont pas fait, sinon vous n'allez pas comprendre certains passages).

On se fixe, comme ça, pendant quelques secondes qui m'en ont pourtant paru une éternité. C'était long. Ne sachant pas quoi lui dire en le voyant dans un état quasiment de désespoir. Qu'est-ce que je suis censé faire ?

Et ce que j'ai vu ensuite ne m'a pas rassuré. Quelque chose s'est passé dans sa tête, je ne sais pas quoi, ni le pourquoi du comment, quelle pensée lui a traversé l'esprit, a fait qu'il a complément changé.

Son regard s'est totalement métamorphosé. Quelque chose d'inexplicable vient de prendre place, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander pourquoi il me jette ce regard pénétrant et à la fois alarmant :

ꪑꪮỉ : ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

ꪑꪮỉ : quoi ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

ꪑꪮỉ : ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : on arrête.

ꪑꪮỉ : ...

ꪑꪮỉ : on arrête quoi ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : nous. On arrête tout.

ꪑꪮỉ : ...

Je le regarde un petit temps sans rien dire, essayant d'assimiler ce qu'il vient de me dire. Il essaye de me dire quoi exactement. Je rêve ou il veut qu'on se quitte ?? Pourquoi ? Qu'est-ce qui a changé en quelques secondes ? Il a beau dire quelque chose, moi, j'entends autre chose :

ꪑꪮỉ : tu... Est-ce que tu peux prendre ton temps deux minutes et prendre du recul sur ce que tu ressens avant de parler pour ne rien dire ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : je vais détruire ta vie.

ꪑꪮỉ : mais n'importe quoi

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : si je détruis tout et je vais te mettre en danger.

ꪑꪮỉ : en danger ? Mais qu'est-ce que tu racontes ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : j'ai pensé que si je faisais de mon mieux avec toi, ça suffirait peut-être à racheter mes fautes et tout le mal que j'ai fait.

ꪑꪮỉ : ...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : j'ai voulu trop en faire, te garder avec moi, près de moi et vivre comme si je n'allais jamais recevoir le retour de flamme.

ꪑꪮỉ : Fateh je ne comprends rien à ce que tu me dis...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : je fais tout le temps n'importe quoi et tu as pris l'habitude d'accepter ça et de me dire que ça va aller.

ꪑꪮỉ : parce que c'est le cas ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : il n'y a pas moyen que tout aille bien

Il se lève :

ꪑꪮỉ : ce n'est pas parce que t'as mal que tu dois me faire mal aussi, tu n'es pas obligé de me dire ça.