~𝟼𝟷~

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~𝟼𝟷~




Je regarde le paysage défilé, la tête contre la vitre et pleine de pensée. Maintenant que je suis là, j'aurais bien aimé demander à la mère de Fateh « pourquoi ? ». Pourquoi elle a choisi d'être comme ça que d'élever ses enfants d'une autre manière. Elle n'a pas de regret ?

Elle ne se dit pas que si elle aurait agi autrement, personne n'aurait fini de cette manière ? Et pourquoi avoir choisi de s'acharner sur Mehdi plus qu'un autre ? Pourquoi avoir voulu lui détruire la vie pour aujourd'hui courir après lui ? Des questions qui restent sans réponse, mais qui forcent l'interrogation ... :











ꪑꪮỉ  : si tu n'as même pas peur de ta propre mère, tu n'as peur de personne ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : pourquoi tu me poses cette question ?

ꪑꪮỉ  : comme ça, je me fais juste la remarque.

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : *il regarde dans le vide*

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 ; je n'ai pas dit que j'avais peur de personne.

ꪑꪮỉ  : oui, mais jusqu'à aujourd'hui, je ne t'ai pas vu avoir peur de qui que ce soit. Personne n'y empêche de faire ce que tu as envie.

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : tu crois que je vais venir te voir et te dire : « Djenabe, j'ai vu quelqu'un, j'ai eu peur » ?

ꪑꪮỉ  : oui ?

ꪑꪮỉ  : alors, c'est qui quelqu'un ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : je n'ai pas peur de grand monde, je ne suis pas facilement impressionnable, mais s'il y a bien une personne qui me fait marcher droit quand il n'est pas d'humeur, c'est Mehdi

ꪑꪮỉ  : Mehdi ??? Depuis quand ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : toujours

ꪑꪮỉ  : n'importe quoi

ꪑꪮỉ  : si t'avais peur de Mehdi, tu ne saurais jamais aller l'emmerder.

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ce n'est pas la peur qui va m'arrêter dans mes conneries, j'ai testé ses limites tellement de fois, il frappe fort et pourtant ce n'est pas ça qui m'a empêché de le faire... le jour où je me suis fait détruire, j'ai fini en sang dans son hall, je me suis calmé. Je me suis même caché après ça. Ça m'a rendu humble quelque temps

ꪑꪮỉ  : t'a fini en sang ? *rire*, j'aime bien comment tu te confesses à moi

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ouais, j'avais menacé Amra à plusieurs reprises, avec un couteau aussi

ꪑꪮỉ  : je rêve ? T'as menacé Amra ?

ꪑꪮỉ  : ...

ꪑꪮỉ  : qu'est-ce que tu n'as pas fait ? C'est ça la question ...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : même après ça, j'ai continué à pousser Mehdi à bout alors que j'avais chaud à chaque fois que je le voyais...

ꪑꪮỉ  : en plus, je n'ai pas souvenir qu'un jour, tu t'es calmé.

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : normal que tu ne peux pas t'en souvenir, on ne se connaissait pas.

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : le jour où j'ai su que si j'allais le chercher, il allait me tuer si j'avais été dans la même pièce que lui, heureusement j'étais loin, premier degré, c'est le jour où il est rentré de vacances avec Amra et qu'il est venu chercher Feriel chez nous. J'étais en appel avec ma mère.

𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »Место, где живут истории. Откройте их для себя