~𝟼𝟺~

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~𝟼𝟺~







ᦔ᧒ꫀ᭢ꪖꪉꫀ



Je parle encore un peu avec Khady, un peu longtemps quand même, on avait beaucoup de choses à se dire. Après quelques heures, elle s'en va.

Moi, je finis ce que j'ai à faire et je vais dormir.

Le lendemain, je suis partie travailler.

J'ai passé toute ma journée à attendre un message de Fateh, mais rien.

En fait, lui... Je vais lui envoyer un message pour lui dire que je suis en train de mourir, mais ça fait trop "la meuf en manque d'attention".

Du coup, je suis partie embêter mes copines. Je suis allée manger avec Kinaza, Aïssatou et Houleye.

Puis je suis rentrée, je me suis lavée et je me suis mise au lit. Attendant de pied ferme un message de Fateh. Je ne sais pas pourquoi je fais une fixette là-dessus alors qu'on peut rester des jours sans se parler.

Finalement, je me suis dit qu'il devait travailler. Il travaille toujours à des heures improbables. Je ne me mêle pas de ça. Flemme.

Je me suis endormie.

Le lendemain, même routine : j'ai repris le chemin du travail à mon plus grand désespoir.

En plus, une de mes collègues a eu la "meilleure" idée d'organiser un footing l'après-midi avec notre manager, en échange de finir plus tôt. J'ai essayé d'éviter, mais je n'ai pas pu y échapper.

Je suis rentrée chez moi au bout de ma vie. J'ai fini plus tôt, mais il faut voir toute l'énergie qu'elles m'ont prise. Déjà que je ne fais pas de sport... mais là, j'étais à l'agonie..

[...]

Je Je déplie mon canapé pour pouvoir bien me reposer dessus. Je me fais des pop-corns, un bol de bonbons, du chocolat, des chips, et je dépose tout sur la table. Je me mets un film et je m'installe confortablement.

Demain, je vais tellement simuler une maladie imaginaire. Personne ne va me faire me lever de mon lit.

Mon film n'a même pas le temps de commencer que j'entends ma porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. Je ne me lève même plus pour l'accueillir, il n'y a que lui pour venir chez les gens à une heure pareille.

Je mange mes bonbons sans y prêter trop d'attention.

Fateh arrive dans mon champ de vision, il s'affale de tout son poids sur moi. J'étais obligée de m'arrêter et de le regarder :







ꪑꪮỉ : t'as pas l'impression de déranger ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...





Il s'installe sur moi, bien collé, m'entoure et m'enlace de ses bras, puis pose sa tête sur mon ventre, la tête tournée vers le canapé. Je me suis dit qu'il était fatigué, il a l'air épuisé. Mon petit cœur est fatigué :







ꪑꪮỉ : tu m'as l'air KO

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

ꪑꪮỉ : si t'es fatigué, pourquoi t'es venu jusqu'ici ? Fallait dormir.

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : je voulais te voir

ꪑꪮỉ : ...






Je pince ma langue dans ma lèvre inférieure pour ne pas sourire, je suis trop faible. Contente parce qu'il a dit qu'il voulait me voir ?? Eh vas-y :






𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »Место, где живут истории. Откройте их для себя