One Last Girl - Tome 1 |terminée|

Chapitre 12. Au revoir ?

Alors que je suis à fond dans le film, je sens une main prendre délicatement la mienne, je lui souris. Elle se colle un peu plus à moi, ce qui me fait rire.

«Ne te moques pas!

- Oh non, je n'oserais pas Brooke!»

Son corps contre le mien n'est absolument pas désagréable. Elle a une moue boudeuse, je ris encore plus.

«Allez, viens là.»

J'ouvre mes bras afin qu'elle s'allonge contre moi, je suis alors placée derrière elle, elle tient toujours ma main gauche, mon autre main sert d'appui à ma tête.

Le film fini. Elle me propose alors un autre film. Et nous passons la soirée comme ça, enlacée, à regarder des films. Sur les coups de 3h du matin, elle me propose d'aller dormir. Elle me prend par la main et m'emmène dans sa chambre, nous nous allongeons, chacune à notre place.

«Merci.»

Je me tourne alors vers elle, l'interrogeant du regard en oubliant que nous étions dans le noir.

«Merci ?

-D'être là.»

Je presse sa main, elle se rapproche et se cale contre moi. Malgré le fait qu'elle soit adulte, elle me paraît vraiment fragile. Ca me fait de la peine. Je la serre fort dans mes bras et nous nous endormons, dans cette position.

Je me réveille, je vais pour m'étirer quand je me souviens que Brooke est là, dos à moi mais tout de même contre moi. Je souris. Je desserre quelque peu mon étreinte, ce qui la réveille, oups. Elle se tourne vers moi, et me sourit.

«Je pensais que Mlle Benz était sexy dans toute situation mais alors là...

- Fais attention à ce que tu vas dire! Dis-je en riant

- hm...là..tu l'es d'autant plus..hm

- C'est ça, rattrapes toi!»

Je lui jeta alors l'oreiller sur la tête, et elle me poussa du lit, ce qui lui provoqua un fou rire. Je ne pût m'empêcher de rire également. Je me leva et sauta sur le lit afin de la chatouiller, mais, ayant sûrement comprit mes intentions, elle se jeta sur moi avant même que je puisse réagir. Elle était alors assise sur moi. Mes mains étaient sur ses jambes. Elle me regardait, son sourire me fit craquer. Elle se pencha alors délicatement vers moi, nos lèvres n'étaient plus qu'à quelques millimètres. C'était trop beau pour être vrai. Nous entendions alors quelqu'un sonnant à la porte. Elle se mordit les lèvres tout en me souriant et se leva en me déposant un bisous sur la joue.

«Ca n'est que partie remise! me dit-elle en riant et me faisant un clin d'œil

- Je n'en doute pas!»

Elle parti en se déhanchant avec insistance, ce qui me fit d'autant plus rire. Je l'entendis ouvrir la porte. Je m'installa alors dans les escaliers, menant derrière la porte une fois celle ci ouverte.

«Qu'est-ce que tu fais ici Blake ?»

Oh, Mlle Lively est ici. Vous savez, la jeune femme, qui est ma professeur d'espagnol et pour qui je me suis plus ou moins disputée avec Brooke.

«Je, je voulais te parler. De nous.

- On en a déjà parlé. Il n'y a rien à dire. Que veux tu de plus ? »

Brooke fit ce mouvement, ce mouvement qui me fait craquer, elle passe sa main dans ses cheveux, puis sur sa nuque, agacée.

«Toi. Je te veux toi Brooke. Je sais que je t'ai blessé. Je sais que tu me détestes, mais, je sais aussi que tu m'aimes encore. Je suis désolée si tu savais.

-Blake..»

Mais, c'était trop tard, je put voir Blake embrasser Brooke. Devant moi, comme ça. Je remonte les marches quatre à quatre en courant. Je sens mes yeux s'humidifier, ma vue se brouille à cause des larmes, j'ai mal à la tête, au ventre. J'appelle Naya. Elle vient me chercher, enfin, son frère le fait. Je lance toutes mes affaires dans mon sac. Je sais qu'elle est dans la pièce, elle ne parle pas. Elle sait. Elle sait que quand je suis énervée, il ne faut rien faire. Elle sait qu'elle a fait une erreur. Elle sait que je vais partir. Elle sait que je ne veux plus entendre parler d'elle. Elle sait tout ça. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est pourquoi. Pourquoi je réagis comme ça. Mais elle continue de se taire. Et elle me regarde. Une fois mon sac sur mon dos, j'entends quelqu'un klaxonner. C'est Naya et son frère, Tommy. Je redescends les marches sans même la regarder. Elle me suit. Une fois devant la porte, ma main sur la poignée, je sens la chaleur de sa main sur mon avant bras. Je ne la regarde pas.

«Restes.»