One Last Girl - Tome 1 |terminée|

Chapitre 17. Why her ?

(lire la musique en même temps que le chapitre)

                  

«Certaine.»

Elle me sourit, et nous nous embrassons. Je me baisse vers son cou, ses seins, son ventre. Je sens ses mains dans mon dos, elle se cambre, elle me griffe. Elle détache mon soutien-gorge et le jette.

«Fais attention il est neuf! lui dis-je en riant

- On s'en fou! rit-elle Embrasses moi et tais toi.»

Je pose mes lèvres sur les siennes. Cette nuit sera notre première nuit.

XXXXX

Je suis allongée face à elle. Elle me sourit. Je caresse sa joue de ma main, elle se colle un peu plus à moi et se love dans mes bras. J'ai pourtant une question qui me tracasse. Peut-être devrais-je attendre demain. C'est mieux. Alors que nous nous endormions tranquillement, elle me dit quelque chose, quelque chose qui me perturba.

Point de vue Brooke

«Tu es sûre de vouloir faire ça ? lui demandais-je, hésitante

- Certaine.»

Nous nous embrassons. Je lui détache son soutien gorge.

«Fais attention il est neuf! me dit-elle

- On s'en fou! riais-je Embrasses moi et tais toi.»

Elle m'embrasse.

XXXXX

Cette nuit fût parfaite. C'est une fois lové dans ses bras que je me rends compte qu'on ne s'est jamais dit les choses, on ne s'est jamais dit ce qu'on ressentait l'une pour l'autre. On a couché ensemble avant d'être en couple, avant de se dire qu'on s'appréciait. Depuis le début nous sommes différentes des autres couples. Elle s'endort, je pense alors que c'est le bon moment, le bon moment pour lui dire.

«Je t'aime.»

Je sens ses muscles se tendre. Elle desserre son étreinte. Ma respiration s'accélère. J'aurais peut être dût me taire. 

«Je t'aime.»

Nous nous serrons l'une contre l'autre.

Point de vue Ashley

Ellipse de quelques mois, veille de Noël

«Non mais sincèrement ! Une simple amie ?! Tu te fous pas un peu de ma gueule ? T'accepterais que moi une amie me prenne la main ?!

- Mais Brooke bordel écoutes moi à la fin !

- Non ! Je crois que je t'ai assez entendu !

- Brooke..

- Fermes là ! Je ne veux plus t'entendre! Elle veut simplement te sauter bordel Ashley ouvres les yeux!

- C'EST JUSTE UNE AMIE

- Tout le monde dit ça! On était juste amie, avant.»

Je baisse la tête. Elle a raison. J'ai merdé. Ca faisait plusieurs semaines qu'elle me reprochait le rapprochement de Naya envers moi. Mais, pour moi c'est juste une amie. Je sens son regard sur moi. Son regard vide, triste et haineux. Il n'y a plus cette étincelle dans son regard que j'aimais tant. Son sourire n'est plus dessiné sur son visage. Tout est sombre. C'est comme ci, en une fraction de seconde, nous n'étions plus rien, comme si, je n'existais plus. Les gens me regardaient, elle, elle me voyait. Avec les autres, je vivais, avec elle, j'existais. Je veux la retenir. J'en ai envie. Mais, mes muscles ne me répondent plus. Je n'arrive plus à parler, ma bouche est sèche. Je la vois se diriger vers la porte, sans un mots. Il ne faut pas qu'elle parte. Sans elle, je ne suis rien. Sa main est sur la poignée. Elle s'arrête de bouger deux secondes. Secondes qui me paraissent une éternité. C'est comme si elle attendait un geste de ma part, une parole. Mais, je n'y arrive pas. Elle ouvre la porte et s'engouffre dans le froid de l'hiver après avoir réajusté son bonnet sur sa tête. La porte reste ouverte. Et je suis là, face à la nuit noire, et le froid glacial de Noël, seule.

Point de vue Brooke

Je ne comprends pas ce qui nous arrive. Tout était si bien, si parfait.

«Tout le monde dit ça! On était juste amie, avant.»

Je la vois baisser la tête. Je ne veux pas lui faire du mal, mais, elle a été trop loin. Elle ne se rend pas compte. Je me sens mal. Elle relève la tête vers moi, je sens qu'elle m'observe. Je la toise du regard. Et fini par tourner le dos. Ma main sur la poignée, je ne sais pas ce que j'attends, mais, quoi que ce soit, ça ne vient pas. J'ouvre la porte. Je frissonne. Je réajuste mon bonnet, et pars.

Je me mets au volant de ma voiture et tape plusieurs fois sur le volant en criant. Pour finalement prendre ma tête entre mes mains et pleurer. Oui, pleurer. Les larmes coulent sans que je ne puisse les contrôler. Je suis vide. Vide de sentiments. Vide de tout. C'est comme si ma vie ne tenait qu'à elle, et que maintenant, je ne pouvais plus vivre. Je tente de me calmer peu à peu. Et tourne la tête vers sa porte. Elle est sur le porche. Dans le froid, seulement vêtue d'un pull. J'enclenche le contact et démarre dans un excès de rage. Je roule. Je m'éloigne de cet endroit. Je pars. Où ? Je ne sais pas. Je prends les routes. Un virage, un deuxième, je ne sais plus ralentir. Quand j'entends un klaxon et évite de peu un accident, je m'arrête brusquement dans ce virage afin d'éviter la voiture qui arrive en face.

J'ai évité la voiture, mais, ma vue se brouille, mes yeux se ferment, ma respiration s'accélère sous l'adrénaline, et s'arrête, doucement. Des larmes coulent. J'essaye de comprendre, de me souvenir. Je cligne des yeux. Un homme est au dessus de moi. Je vois à son vêtement qu'il est urgentiste. Il me parle.