1-Prologue

364 23 14
                                    

Je m'appelle Maéva. J'ai 15 ans. Et j' ai les yeux mauves. Dans la ville où je vis, les gens, qui ont les yeux de la même couleur que moi, s'appelle les spartis. Les spartis sont très mal vu par les autres et pour les parents c'est une honte. Tous le monde nous ignorent, nous rejettent. Les politiciens disent que c'est une maladie qu' on peut soigner. Alors le jour de nos 16 ans ils nous soignent. On passe ma journée à l'hôpital et le soir quand on revient, nos yeux sont devenus normaux, on est guéri! J'ai hâte d'avoir mon anniversaire qui sera dans deux mois. Car personne ne me parle, à l'école, comme à la maison. Quand les spartis reviennent de l'hôpital, ils se font des amis et on dirai que leur vie est meilleure, qu'ils voient enfin le bonheur. Je me suis déjà souvent posé la question : qu' est ce qui était mauvais chez ceux qui ont les yeux mauves !? Et quand je posais la question à ma mère, elle me répondait que c'était car on est malade. Et ensuite elle partait en courrant comme si c'était contagieux. Pour parler un peu de la ville, et bien, tout est pareil, les maisons se ressemblent, les rues aussi et les gens n'ont que quelques divergences. Même la couleur de leurs yeux est la même : brune. Il n'y a que les spartis qui sont différents. Et hélas, j'en faisais partie. Parfois mon père vient dans ma chambre et me dit ; courage ma chérie dans peu de temps tu sera guérie. Dans ces cas là, je le regardre avec un petit sourir au bout des lèvres puis il part. Car même s'il essayait d'être gentil avec moi, on voyait bien que lui aussi avait peur. Je leur ai une fois demandé de quoi ils avaient peur et ils m'ont alors répondu que au-delà de 16 ans on ne savait plus soigner les yeux mauves. Sur ces mots très encourageant, je décidai d'aller m'aérer. En me promenant dans le parc, je vis une jeune fille toutes seule. Ce qui était très étrange pour une branix ( les branix sont les personnes aux yeux brun ). Je m'approcha doucement sachant ce que je risquais ; des insultes, gifles ou encore moqueries. Mais bizarrement, la jeune fille ne bougea pas et garda la tête baissée. Alors je m' approcha encore un peu plus pour voir son visage et quand elle remonta sa tête...
Voilà un premier chapitre de "les yeux mauves". Alors je sais ce chapitre étais très court et très ennuyeux. Mais il faut bien placer le contexte et s'il vous plait, soyez indulgent, c'est ma première fiction. Concernant les fautes d'orthographes, sachez que je relis mon texte plusieurs fois et que c'est possible qu'il reste beaucoup de fautes. Alors merci de votre compréhension. Si vous avez la moindre question, dites le en commentaire.
P.S. : c'est Maéva en multimédia.
Manon.

Les yeux mauves.Where stories live. Discover now