Liaison dangereuse 3. Un prof pour l'éternité...

Chapitre 2

« La violence ou la menace de violence, est la plus piètre, la plus immature et la plus barbare des façons de régler un conflit ou de s'affirmer » de Daniel Desbiens.

Je finis par me garer dans le parking privé de l'immeuble où Fred m'indique. Je sors en même temps que lui en attrapant mon sac. Nous nous dirigeons vers l'ascenseur en continuant à parler de tout et n'importe quoi.

Il descend à son étage, tandis que je rejoins notre appartement. Arrivée en haut, je range mon sac et mes clés pour me servir un café. Je passe sur le balcon pour pouvoir regarder la ville sous un soleil radieux. Je réfléchis quelques instants au « devoir » que m'a donné par le Docteur Martin.

Je me demande bien comment parler de cela avec David. Je n'ai aucun problème à lui parler argent, futurs, enfants, mariage, impôt ou toutes autres choses. Mais sur les relations sexuelles, j'ai un blocage. Pourtant j'en ai envie.

Je repense alors à nos fantasmes respectifs. Ils en restent pas mal que l'on n'a pas encore réalisé. Puis, je pense vraiment que l'on a besoin de cela pour nous deux. Et David doit avoir mal à son manche et à ses couilles, même s'il ne me le dit jamais.

Il est vraiment qu'il n'en parle jamais, il n'a jamais tenté d'aller plus loin. Il porte surement une coque pour éviter de me montrer son désir ou peut-être que ce dernier n'est plus déclenché par moi. J'essaye de ne pas trop penser à cette dernière possibilité.

Je décide de poser ma tasse en croisant Linda. Je lui adresse mes salutations en disant que je suis ravie de la retrouver. Elle semble aussi ravie de s'occuper, car Fred est beaucoup trop protecteur avec le bébé et elle.

- Je peux te demander un conseil ? Je lui demande timidement.

Elle accepte en esquissant un magnifique sourire comme si elle aimait m'aider. Je l'amène dans mon dressing en lui demandant quelle nuisette choisir pour faire tourner l'œil de David. Elle en choisit alors une courte avec de la dentelle en bas noir et les bretelles noires, ainsi que le reste de la robe blanche.

Je la remercie et lui dis de prendre sa soirée après avoir préparé le diner de ce soir. Je prends la direction de la douche. Je me déshabille lentement en regardant mon reflet dans le miroir. Je ne pense pas avoir pris de poids, même si je m'en fiche pas mal.

Je passe doucement dans la douche en prenant mon rasoir. J'essaye de supprimer les poils inutiles et moches. Je me nettoie la peau et les cheveux pour être magnifique pour lui. Je passe du gel douche parfumé pour que mon odeur lui face monter le désir.

Je finis par retourner dans la salle de bain en me séchant, en passant une serviette autour de ma poitrine et l'autre autour de mes cheveux. Je commence à me maquiller très légèrement et je passe de la crème sur ma peau avant de coiffer mes longs cheveux, tombant en cascade sur les épaules et sur ma poitrine.

Je passe ensuite la nuisette sans mettre de dessous. Je me regarde dans le miroir et voit que mes tétons commencent à pointer. Je rigole alors en me disant que David va avoir une drôle de surprise en rentrant.

Je repasse dans la chambre pour voir l'heure. David rentre dans environ une demi-heure. Je mets alors un peu d'ordre dans les draps parfaitement fait avant de bruler quelques bougies sur les tables de nuit et la commode.

Je finis par descendre en bas pour m'installer dans le canapé. Le fait de sentir mes pieds froids contre mon sexe me donne de frison. J'attrape notre tablette de salon pour essayer de me concentrer sur autres choses et notamment mes comptes.

Depuis environs le début des vacances, David m'a expliqué ce qu'il a fait pour moi. En effet, la moitié de son cabinet, ainsi que la moitié de l'immeuble m'appartient, il m'a offert cela pour être sûr que je sois en sécurité financière, mais aussi par rapport à ses parents.