Liaison dangereuse 3. Un prof pour l'éternité...

Chapitre 43

« Agir, c'est apprendre à se connaître. Les opinions formulées restent de vaines paroles tant qu'elles n'ont pas l'acte pour sanction » de Gustave Flaubert.

Gwendoline se lève rapidement pour sortir en ricanant. Elle est suivie par deux de ses amis avocats et de mes amis. Je finis par me sortir avec David, qui a posé une de ses mains sur mes hanches pour m'entraîner dehors.

Steph m'embrasse en me disant qu'elle finit de bosser aujourd'hui et demande à David de lui téléphoner pour lui dire. Mes autres amis me disent au revoir, car ils doivent aller enseigner. J'aperçois Fred et Adrien plus loin dans le couloir, tandis que Gwendoline semble se diriger vers les escaliers.

Je commence vraiment à m'inquiéter... Les profs ne donnaient aucun signe pour leur future décision. Je stresse un maximum, mais j'essaye de ne pas le montrer à David. Je suis tellement surprise de ce qu'il vient de faire pour moi, pour nous. Il veut vraiment que nous formions un couple, même à la faculté.

David me propose de nous asseoir pour patienter. Je lui souris pour accepter. Nous nous installons mains dans la main comme nous ne l'avions jamais fait en public.

-Tu m'en veux mon Ange ? Me demande à voix basse mon Chéri.

Je hoche la tête par la négative. Il me sourit une nouvelle fois plutôt ravie en caressant délicatement ma main avec un pouce. Ces gestes me détendent tellement facilement.

-Je n'aurai jamais cru que tu fasses cela pour moi. Si on n'était pas à la faculté, je te le rendrais bien, je murmure à l'oreille de David.

-Je veux bien cet après-midi moi ! S'exclame-t-il.

Je me mets à rire en même temps que lui. Je vois qu'il est heureux d'être avec moi. Je suis tellement ravie pour notre couple. J'ai comme l'impression que l'on a passé une grande étape. J'espère que je pourrai lui partager ce ressentis un peu plus tard, quand tout cela sera fini.

Je peux voir que Gwendoline revient dans le couloir au téléphone. Elle semble me critiquer, mais je maintiens le regard de David dans le mien pour éviter les vagues. Je vois à son regard qu'il n'apprécie pas vraiment les attaques envers moi... Mais je ne veux pas qu'il fasse quelque chose de stupide par amour pour moi. Cela serait bête de le voir se faire virer après mon conseil de discipline ou l'empêcher d'enseigner pour violence.

Tout à coup la porte s'ouvre, Sylvain nous demande de venir, mais fait un signe à David de rester dehors. Je me retourne alors vers lui lorsque Gwendoline rentre dans la salle et lui pose un baiser sur le coin de la lèvre.

-Je reviens vite, lui dis-je en souriant.

Il me rend le sourire et lâche ma main, tandis que je me dirige vers l'intérieur de la salle de conférence. Tous les professeurs nous regardent, alors que Sylvain referme la porte.

Je ne sais pas vraiment ce qui se passe dans ma tête à ce moment-là... Je suis stressée, mais à la fois soulagé que cela se finisse enfin.

-Mesdemoiselles, sachez que votre comportement est inadmissible, commence madame Denieux. Nous avons réfléchi à une sanction pour vous deux. Cela n'a pas été facile.

- Effectivement, enchaine monsieur Banaris, mademoiselle Meyer est dans une position spéciale, elle a une relation, légale, avec le doyen de la faculté. A cause de cela, elle subit beaucoup de précisions inadmissibles. Mais il est vrai qu'elle a réagis excessivement. Du coup, pour une sanction exemplaire a été décidé.

Le stresse s'empare de moi. Je commence à me griffer les bras, mais pas jusqu'au sang par peur que l'on me remarque.

-Mademoiselle Mora vous aurez une indication sur votre dossier pour ce que vous faites subir à votre camarade, continue madame Denieux.