Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]

• Chapitre 10

Un gros bâillement s'échappait de ma bouche tandis que le vent soufflait dans ma queue de cheval, toute décoiffée. Sur le pont du bateau des Faucons d'Argent, j'étais appuyer sur le bord de la rambarde, à moitié endormis tandis qu'il filait à travers l'océan en direction de Larbos. Soit vers les Paysans que je devais retrouver. Et comme vous avez put le deviner... Le sommeil n'était pas venu. Enfin si, mais à peine une heure avant qu'un cauchemar avec Anathos et les Légendaires me réveille en sursaut. Toujours, toujours et encore ces images qui défilaient dans ma tête... Même dans mes rêves maintenant. Et incapable de me rendormir, j'étais montée ici, m'appuyant, regardant une nouvelle fois le soleil se lever, ses rayons lumineux, brisant le voile noir de la nuit. A force de voir cette scène, cela allait devenir une habitude ! Je soufflai en appuyant ma joue contre ma main fixant le paysage, une fumée blanche s'échappant de ma bouche pour se dissiper dans les secondes qui suivirent. Il faisait encore froid, mais je n'en avais tellement rien à faire ! Mon esprit n'avait que dans la tête les Légendaires ou les retrouvailles avec les Paysans, un peu ma famille quoi.

J'allais avoir plein de chose à leur raconter... Plusieurs années c'étaient écoulés depuis la dernière fois que je les avaient vues ! Et j'avais qu'une hâte, c'était de les retrouver et de les serrer dans mes bras. Je savais qu'ils arrivaient à me faire sourire comme ils étaient arrivés à le faire à mon réveille et que je me suis rendue compte que j'étais amnésique. Je m'en souviens comme si cela était hier ! J'avais été totalement déboussolée, les harcelants de question et l'étant encore plus par la suite lorsqu'ils m'avaient répondus qu'ils espéraient que justement, je leur réponde. Oui, je n'étais pas encore la grande gueule d'aujourd'hui qui vous comptait l'histoire, messieurs et mesdames ! J'étais encore calme, gentille ! Je n'embêtais pas encore le monde comme je le fais maintenant, avec fierté bien-sûr ! Oui, sinon cela serait nul. Mais justement, je m'étais montrée tellement gentille avec eux en échange de la leur et qu'ils m'aient hébergés, que je craignais encore comment leur balancer que j'ai été la plus grande voleuse d'Alysia... Ca allaient leur faire un choque les pauvres ! Je n'osais pas imaginer, leur petit ange qu'ils avaient hébergés, était devenue un petit diablotin qui non seulement volait mais, faisait aussi chiez le monde. Pouah, cela allait être dur d'annoncer ça ! Mais bon... J'avais à leur raconter une rencontre merveilleuse avec les Légendaires et que j'avais tourné la page finalement ! Je ne pus m'empêcher de sourire imaginant déjà les retrouver, j'avais vraiment hâte de les revoir, cela me détendrait un peu je pense me faisant oublier ce massacre auquel j'ai assisté... mummmh...

Enfaite nan. Je ne pense pas que je pourrais oublier un jour une telle scène, ces images. Cela resterait toujours gravé dans mon esprit et cela ne partirait sans doute peut être jamais. Je soupirai longuement, fermant les yeux en grimaçant, mais bon, juste de revoir les Paysans me ferrait du bien, rien de plus. Puis j'en suis sûr qu'eux aussi avaient plein de choses à me raconter. Tout deux tenaient un marché de fruits et étaient réputer pour leurs bons agrumes à Larbos. Puis l'homme qui avait tenté de m'apprendre à monter sur des montures (Je ne vous dirais rien sur ce jour là ! Abandonnez !) était toujours une personne qui avait une histoire à raconter. Quelque chose de farfelue. Un exemple ? Mummh... Je dirais la fois qu'il m'a raconté qu'il c'est fait courser par des Abeilles géantes en tentant de prendre leur miel. Enfaite voilà – Il était du genre à se mettre dans le pétrin pour sa femme. Elle d'ailleurs... Si douce et gentille et talentueuse pour faire les meilleurs gâteaux de fruits ! Cela me surprendrait toujours qu'ils n'aient pas d'enfant, ils ferraient de très bon parents ! Mais bon, je savais qu'ils étaient plus âgés que leurs tailles de 12 ans... Largement plus ! Fin bref ! Pour résumer tout ce que je viens de dire – Ils étaient géniaux et je n'aurais pas pus tomber sur mieux qu'eux. Bon, en même temps étant inconsciente au sol, j'avais pas eux trop le choix ! En grognant, je tentai bien que mal de refaire ma queue de cheval, en enlevant mon nœud rouge que je tenais entre les dents tandis que je rassemblais tout les cheveux rebelles qui refusait de se mettre comme je le voulais. D'ailleurs ce ruban rouge cela était la femme qui me l'avait offert !...