Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]

• Chapitre 14

BON ! Après au moins une semaine de voyage, j'étais arrivée dans un petit village, dans lequel j'avais décidé de marquer mon arrêt. Pourquoi donc ? IL Y AVAIT UNE LIBRAIRIE ! MWAHAHAHA ! ...

Il fallait VRAIMENT que je me calme au sujet des livres ! Donc pour dire, de base, j'avais tourné pendant une demi-heure, devant la boutique se nommant « Page et Plume », hésitante à y entrer. De temps à autre je m'arrête, en croisant les bras, restant toujours plantée devant. Pourquoi cette hésitation ? Baaah... Je n'avais pas un sous sur moi et je savais que si je tombais sur un livre qui va me plaire ou un autre livre d'Artémus, l'envie de l'embarquer sans payer allait me chatouiller l'esprit. Et à tout les coups j'allais faire ça, je me connaissais trop bien. Pourtant, je savais que je m'étais promise d'arrêter ! Que j'ai dis moi-même et que J'AI décider moi-même, au moment où j'ai décidé de suivre les Légendaires contre Anathos mais... Comprenez deux secondes que c'est dur d'arrêter de voler ! Surtout quand c'est pour ce faire plaisir et qu'on avait travaillé dans le vol pendant quelques années ! Et nan, je ne disais pas que de piquer de l'argent c'était pour mon plaisir, combien de fois que je vais vous répéter que c'était pour survivre ET QUE JE NE SUIS PAS CUPIDE BANDE D'ABRUTIS !

RETENEZ-LE ! Retenez bien ce « Pas » dans la phrase, MERCI BIEN ! Cela me ferrait GRANDEMENT plaisir ! Bref ! Pour continuer sur mon sujet, comprenez le que c'est dur ! Vous avez jamais eux envie de voler un truc que vous adorez ?! J'en suis sûr que vous y avez déjà pensé ! Qui dit que vous ne l'avez jamais fait, bande de petits cachotiers ?! J'en suis sûr que vous avez déjà volé ! AVOUEZ-LE ! Enfin... 0Est-ce que j'étais finalement rentrée dans cette librairie ?... Oui.

J'avais finalement poussé la petite porte de la librairie et y était entré. Le dilemme à présent ? Je ne trouvais rien. Aucun livre au résumé intéressant ou aucun livre d'Artémus. Peuh, cette librairie n'avait pas de goût ! Toutefois, je continuais à fouiller au milieu des étagères de livres. Rien de rien. Je gonflai des joues, tapotant le bord en bois de la bibliothèque remplit de livres. Je m'emparai d'un livre le feuilletant quelques instant, avant de gonfler de nouveau les joues et de le reposer. J'écartai les livres et mit ma tête dans la bibliothèque. Bon... Rien de rien ! En gros j'avais parlé de tout ça pour rien et avait tourné devant pour rien ! Au moins, là j'étais certaine de ne rien voler ! Je remontai l'anse de mon sac en boudant, sortant de la librairie sans aucun signe de politesse. Oui, j'étais impolie, mas j'étais de mauvaise humeur.

Car oui... Pas trouver de nouveaux livres n'était pas le problème principal. C'était bien beau de vouloir aller voir Shimy, dans le Monde Elfique. Le problème ? Réfléchissez bien, je ne vais pas y aller en volant au monde Elfique ! Me fallait une clé elfique et j'en n'avais pas une ! Par le simple fait, qu'on avait refusé de m'en donner une, par le simple fait que les clés, étaient toutes marquées par la marque d'Anathos. Même si ce dernier était à présent réincarner, les autorités elfiques comme Alysienne, avaient préféré les retirés à tous pour en créée des nouvelles. Seul les grands dirigeants avaient à présent le droit d'aller d'Alysia jusqu'au Monde Elfique. Quand j'avais évoqué l'idée d'en avoir une, pour aller voir Shimy, le Commandant Ikaël avait froidement refusé. Sans grande surprise après... Cependant, cela ne m'avait pas empêché de pousser un coup de gueule ou même – D'abandonner l'idée d'aller voir mon amie aux oreilles XXL ! Je savais que quelque part, certaines personnes n'avaient pas rendu leurs clés elfiques... Je pensais notamment à peut-être des voleurs. J'avais déjà fait la connaissance de certain d'entre eux, qui en possédait une... Après, l'idée était bonne, d'en trouver un et de la voler... MAIS fallait-il déjà trouver quelqu'un qui en avait une de clé elfique ! Donc c'était pour ça que depuis plusieurs villages, je m'arrêtais, à la recherche d'une future victime. Sauf, que comme d'habitude, la chance ne me souriait pas et je ne trouvais personne.