Training Camp [ Iwaizumi Hajime x Reader ] - COMPLETE

Chapitre 2 : Le Grand Départ

Point de vu de (Y/n) :

Lorsque je me réveillais ce matin là, le soleil commençait à peine de se lever dehors. L'heure affichée sur mon réveille était consternante. Je me levais rarement aussi tôt. Grosse marmotte j'avais tendance à traîner au lit quitte à parfois arriver en retard en cours. Et pourtant à cette heure indue me voila à me traîner hors de mon lit les yeux encore lourds de sommeil. 
Les brides restants de mon rêve me firent légèrement rougir. Rêver d'un baiser entre Iwaizumi et moi n'était pas nouveau depuis que j'avais comprit que j'avais un crush sur lui, mais à chaque fois, cela faisait battre mon cœur plus fort. Et le fait que je passais beaucoup plus de temps avec lui maintenant n'arrangeait pas ma situation. J'avais l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine à chaque seconde de plus que je passais avec lui. 

J'étais entrée dans l'équipe en tant que manager il y a peu et pouvoir voir l'ace aussi souvent était encore une chose incroyable pour moi. Plus incroyable encore était que maintenant il me parlait plus souvent en classe et surtout je mangeais avec lui et toute l'équipe.

Au départ, je ne fut pas très bien accueillie. A mon arrivée dansant d'un pied a l'autre pas du tout a l'aise j'avais remarqué quelques regards méfiants venant des joueurs.
Qu'est ce qui leur disait que je n'étais pas là uniquement pour Oikawa ? Surtout que j'étais dans sa classe et qu'étrangement je rougissais chaque fois qu'il était dans le coins.
Bon, c'était vrai que je rougissais chaque fois que le capitaine était là, mais uniquement parce qu'Iwaizumi était là aussi. Et apparemment ca n'était même pas venue a l'esprit du reste de l'équipe que ce ne soit le vice capitaine qui me face rougir.
J'avais fini par bien m'intégrer au sein de l'équipe. Ils avaient vu que je prenais mon rôle au sérieux et que je ne faisais pas uniquement ca pour Oikawa, que je réprimandais durement de temps à autre. Ce que je ne savais pas, c'est que pour la plupart de ces joueurs plein de testostérone, j'étais une présence maternelle qui était le bienvenue.   

Le seul problème que je rencontrais : les fans du setter. Jalouses ou manipulatrices. Soit elles me menaçaient, soit elles tentaient de me corrompre en me promettant monde et merveilles pour une ou deux photos ou autographes d'Oikawa. Ce qui ne fonctionnait pas avec moi. Je ne donnais rien pas même a (bf/n) qui verte de jalousie m'aidait tout de même a me débarrasser de toutes ces filles qui me donnais le tournis. J'avais rarement fréquenter autant de personnes a la fois.  

Ma maison était silencieuse. Il n'y avait aucun autre bruit que ceux de mes pas au sol. Je vivais seule avec ma mère et à cette heure là elle était déjà partie travailler. Elle partait au petit matin pour revenir dans le courant de l'après-midi. Et comme elle ne me voyait qu'a ce moment là, il 'était pas rare qu'elle soit sur mon dos tout le temps et qu'elle me force à manger avec elle, quand elle était à la maison. Cela ne me dérageais pas dans l'absolu, c'était bien de pouvoir passe du temps avec ma mère et de savoir qu'elle s'intéressait encore à moi contrairement à mon paternel - sujet que je 'aborderais pas même si au fond j'adorais on père. Mais parfois j'aimerais bien qu'elle me laisse un peu. Surtout lorsque je rentre de journées de cours particulièrement éprouvantes. 

Je me fit un chocolat chaud et des tartines fixant le vide le temps que je ne me réveille. Une fois finie, je remontais me préparer.  Aujourd'hui, l'équipe partait pour cinq jours de camps d'entraînement et j'étais censé aider a ce que tout ce passe bien durant le voyage. C'était excitant, mais stressant à la fois. Surveiller un groupe d'ado n'étais pas dans mes compétences. Disons que je n'étais pas très habituée non seulement, à être entourée d'autant de personnes, mais en plus que ces personnes soient des garçons. 

Un t-shirt à manches courtes blanc, et un jogging arrivant au genoux avec sa veste aux couleurs d'Aobajosai et j'étais prête. C'était ma tenue officielle en tant que manager et c'était ce qui constituai une grande partie de ma valise. En plus du sac de sport qui me servait de valise, j'avais un sac a dos remplis de snacks, de jeu de cartes et de médicaments contre le mal des transports ainsi qu'une mini trousse de premier secours, pour palier a toutes plaintes probables de la part de ces enfants. Je partit en prenant soin de bien fermé derrière moi, retenant un énorme bâillement alors que je me dirigeais vers le lycée qui était notre lieu de rendez vous.