18. Le meurtre.

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Je suis assis aux côtés du vampire, nous sommes dans une salle, apparement son bureau. Il est assis sur une chaise, moi à ses côtés.

Il fait des recherches pour ma mère. Dès que nous sommes entrés de notre promenade, il m'a dit, je cite "Tu sera peut-être moins grognon et je n'aurais pas à te tuer si je cherche un peu pour ta mère".

Il a raison. Je suis d'un calme étonnant, je le regarde faire, espérant du plus profond de mon coeur que ses recherches aboutissent à quelque chose. À trouver le meurtrier.

- Quel âge avais-tu lorsque ta mère est morte ? Me demande t-il.
- J'avais cinq ans...
- Oh, vraiment petit.
- Oui.
- Quelle date ? T'en souviens-tu ?
- C'était en 1996. Mais en quoi est-ce important ?
- Ne pose pas de questions et laisse-moi réfléchir.

Je soupire et croise les bras sur mon torse.

- C'était la nuit où les vampires ne se contrôlent plus...
- Exactement. Mais je le sais déjà, vous ne m'apprennez rien.
- Tu es toujours agaçant même quand j'essaie d'être sympa avec toi. Tiens-tu à ta vie, Louis ?
- Je ne sais pas, je hausse les épaules. Plus maintenant je pense. Depuis que je suis votre pauvre humain, j'ai envie de mourir.
- Si cela est ton souhait, je te viderai de ton sang, ses yeux deviennent rouges.
- Arrêtez, ne me regardez pas avec vos yeux en sang, dis-je en détournant le regard ne voulant pas faire face à cela.
- Si tu la fermes, j'arrêterai idiot.
- Continuez vos recherches, c'est bon !

Il souffle et serre légèrement ses poings.

- Je sais qui ne s'est pas contrôlé cette nuit là. Je peux savoir qui a tué ta mère. Il faudra que j'interroge ces personnes.
- Vraiment ? Un sourire prends place sur mon visage triste.
- Vraiment. Mais je le ferai si tu es sage.
- Je vois, soupirais-je.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire.
- H, je voudrais aller travailler.
- On en a déjà parlé, non.
- Je vais faire quoi de mes journées ?!
- Je vais t'apprendre des choses.
- Oh, et quoi donc ? M'apprendre à être un connard ?
- Tu as l'air déjà de savoir comment l'être.
- Je ne suis pas un connard.
- Ne sois pas vulgaire, Louis. Est-ce que je t'insulte ?
- Non. Mais vous m'utilisez ! C'est pire !
- Va dans ta chambre, il serre la mâchoire.
- Avec plaisir. Je serai en paix !

Je me lève brusquement de ma chaise et me dirige pour sortir de la pièce. S'il croit que je vais être agréable avec lui ; il rêve.

Je finis par rentrer dans ma chambre et m'allonge sur le lit, je m'enroule dans ma couverture, et enfouie ma tête dans mon oreiller.

- Tu es épuisant, Louis.

Putain, il est ici.

- Allonge-toi correctement.

Je relève ma tête et lui lance un regard noir puis m'allonge sur le dos.

- Je vous déteste.
- J'aime t'entendre dire ça.
- Génial, je roule des yeux.

Il se retrouve au dessus de moi à la vitesse de la lumière, sa main autour de mon cou. Il aime étrangler les personnes ?

- Je vais te punir.
- Sale démon, réussis-je à dire.
- Oh, c'est excitant ce petit surnom, son rire atteint mes oreilles comme un bruit strident.

Je lâche un cri quand je sens sa main glisser à mon entre-jambe. Je fronce les sourcils et lui met un coup de pied mais il ne bouge pas.

- Plus tu bouges, plus je te ferai des choses alors reste calme, me conseille t-il.

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