He Killed My Mother ✔️ (Larry Stylinson)

40. Joyeux.

J'ai passé la soirée à regarder les vidéos de maman avec moi et ma famille. Je pleure à chaque vidéos mais pas de tristesse, je suis plutôt joyeux. Heureux de voir maman, de l'entendre, et heureux de savoir que je pourrais regarder ces vidéos autant de fois que je le voudrais.

J'ai demandé à H de rester avec moi, pour les regarder. Et il est là, à mes côtés. Je le regarde parfois, et ses réactions sont assez drôles. Quand il voit mon père enlacer ma mère avec amour et nous dire qu'ils nous aiment. H ne connaît pas tout cela et ça me fait rends triste.

- Vous vous souvenez de votre famille ? Demandais-je doucement après que la dernière vidéo soit terminée.
- Peu. Je n'ai pas vécu longtemps avec eux.
- Vous aviez des frères et soeurs ? Quels sont vos souvenirs ? 
- Non, j'étais fils unique. Je me souvienss seulement que mon père et ma mère s'occupait toujours de moi, comme si j'étais le meilleur enfant au monde, de l'or. Mais c'était parce que ma mère avait perdu son premier enfant. Alors, j'étais comme un cadeau pour eux.
- Owh... C'est touchant. Et mh... Ils ne vous manquent pas ? Je me pince les lèvres.
- Je ne ressens plus rien maintenant. Alors je n'ai pas ce manque. Mais je sais que si j'étais encore humain, j'aurais sûrement été dans le même état que toi.

Il me fait part de plus en plus de ses sentiments, tout doucement.

- Vous avez alors de la chance de ne rien ressentir pour ce sujet. Je rêve que ce mal en moi cesse... Et que je puisse vivre, sans cette douleur dans ma poitrine quand je pense que je n'ai plus maman...
- Elle sera toujours présente mais au fil du temps, tu la ressentira moins.
- Je pense qu'il faut juste que je trouve mon bonheur, et ça me soignera.
- Tu n'es pas malade.
- Certains de mes psychologues m'ont dit que je l'étais...avouais-je, honteux.
- Tu n'es pas malade, répète-t-il. Il ne faut jamais écouter les personnes. Regarde-moi, si j'écoutais tout ces humains, je penserai que je suis un roi, un dieu, il lâche un rire.

Je souris, il ne trouve pas que je suis malade. Contrairement à eux.

- Mh.. Ils vous traitent vraiment comme un roi les humains ? J'arque un sourcil.
- Oui, vraiment. Cela peut être plaisant mais aussi exaspérant.
- Je ne vous considère pas comme un roi ou un dieu, mais pas non plus comme un être horrible. Vous savez ?
- Et tu me considéres comme... ? Il me regarde sérieusement.
- Je vous considère comme mon vampire, qui est là pour moi, avec tout de même un coeur, et de la bonté. Je vous considère plus qu'un démon. Vous êtes sauvage mais autant sage.
- Hm. C'est une nouvelle étiquette, on ne me l'avait jamais dit ça, il me regarde toujours, et un sourire en coin apparaît à ses lèvres. C'est pour cette raison que tu es un humain qui me plaît. Tu es différent et me fait voir de nouvelles choses qu'aucun humain ne m'a fait voir. J'aime la nouveauté.
- Vous aimez la nouveauté. Qu'est ce que ça veut dire ? Vous m'appréciez quand même, hm ? Je fais un petit sourire.
- Ne nous aventurons pas sur ce terrain là, Louis.

Je me mords la lèvre et baisse les yeux quelques secondes. J'ai envie de dépasser les limites.

- Est-ce que vous... Vous êtes déjà fait dominé par un de vos humains ? Je rougis et le regarde à nouveau.
- Dominé ? Dans quel sens ? Il hausse les sourcils. Tu parles de relation sexuelle ?

C'est un peu drôle comme nos sujets de conversations changent...

- Oui, soufflais-je.
- Eh bien, quel audace de me demander ça, il me regarde, amusé. Pourquoi cela t'intéresse ?
- Je me demande juste... Si vous contrôlez vraiment tout ou que parfois, vous vous laissez aller, vous vous laissez faire par quelqu'un...
- Non, je n'ai jamais laissé un de mes humains me dominer.
- Hm, je vois. Et avec les vampires ?
- C'est la même chose pour eux. Mais... Je me dis que ça serait intéressant de te voir, toi, dominer, il sourit et j'écarquille les yeux.
- Je serai pitoyable, je n'ai aucune expérience, je ris nerveusement. Je ne demandais pas pour moi, c'était juste une question...
- Pitoyable ? Dis-moi, pourquoi manques-tu de confiance en toi, Louis ? Je remarque que tu te dévalorises beaucoup. D'ailleurs, les humains le font énormément.
- C'est simple. Je n'ai pas confiance en moi car je sais que je ne suis pas capable de faire beaucoup de choses, je suis un mauvais garçon. Un exemple, j'ai fait des études et je n'ai pas réussi, j'ai fini par travailler dans un stupide bar. Je me trouve stupide... Et sans capacités. Quand on me demande de faire des choses, j'ai peur de tout rater par manque de confiance.
- Pourtant, tu as des capacités. Ce n'est pas parce que tu as loupé plusieurs choses dans ta vie que tu es un incapable. Regarde, tu sais jouer au piano désormais. Ce n'est pas donné à tout le monde.
- Oui, c'est vrai... Mais depuis que je suis avec vous, je me sens un peu plus confiant sans savoir pourquoi.
- Et bien... Tant mieux, il me regarde et secoue la tête puis se relève. Wow, j'ai l'impression d'être devenu un père parlant à son fils pendant un instant.