Chapitre 8.

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-Au fait, qui est donc ton ami?

Le doux visage de la petite s'empourpra subitement laissant Moroimomo se faire une idée sur la nature de la relation qu'entretenait Luka avec le nouvel arrivant.
-Oh, je vois, commenta alors la plus grande, un immense sourire aux lèvres.
-Mais arrête!
Luka bougonna légèrement, laissant Moroimomo au bord des larmes, tant elle trouvait la situation amusante.
-Quel est donc ton nom? Je ne vais tout de même pas t'appeler "L'amoureux de Luka", c'est bien trop long.
Les paroles de Moroimomo fleurent pour effet de rendre Luka encore plus gênée tandis que le petit garçon souriait innocemment.
Kasamatsu qui avait été bloqué par les enfants suivait la conversation amusé, attendant la suite des événements en riant presque.
-Je m'appelle Teppei.
-Comme c'est chouuuuu!!!!
Moroimomo était en pleine extase devant la puissance du côté mignon de la chose.

Après une longue tergiversion au sujet de la relation entre Luka et Teppei, le petit du rentrer chez lui.
Toute la famille Kasamatsu et la jolie Moroimomo mangèrent et se douchèrent suite à cela.
Akira Moroimomo était à présent allongée sur le canapé de la chambre de Kasamatsu, attendant patiemment qu'il finisse ce qu'il avait à faire.
Elle cherchait des images qui pourrait lui être utiles pour Dieu savait quoi, remuant les jambes au rythme de la chanson qu'elle avait en tête.
Soudain, deux mains se posèrent sur ses épaules, la faisant crier de surprise.
-Chut! Il ne faut pas réveiller les enfants.
En un rire franc et moqueur, Kasamatsu prononça ces paroles, n'en pensant pas un mot.
La lycéenne se releva, secouant la tête de désespoir.
-Si tu avais vu le bon que tu as fais!
Elle soupira une nouvelle fois mais ne releva pas.
-Au fait, pourquoi il y a un chat ici maintenant? Tu ne me l'as toujours pas expliqué.
Heureuse du changement de sujet, Moroimomo répondit joyeusement:
-Nous sommes passés devant la SPA quand nous sommes sortis. Je voulais un chat depuis longtemps et en allant à l'animalerie, je me suis décidée.
-Donc tu nous as ramené un petit chat tout mignon?
La jeune fille chercha à savoir si, par hasard, il n'y avait pas une pointe d'ironie dans la déclaration de Kasamatsu mais il ne semblait pas en être le cas.
Elle hocha donc la tête, décidant d'aller, d'ailleurs, chercher son chat, en manque de caresse.
Elle s'amusa avec lui dans la chambre de Kasamatsu qui désespérait de plus en plus, mais, qui ne faisait aucun commentaire pour une fois.
Finalement, elle se lassa et bailla bruillament, avant de se cacher la bouche de sa main en se rendant compte du bruit qu'elle avait fait.
Elle se leva, retira ses chaussons et annonça qu'elle allait se coucher.
C'est ainsi qu'un long débat débuta.
En effet, suite à sa chute, Moroimomo avait tenté une nouvelle fois de dormir sur le canapé mais avait à nouveau finit à terre.
Kasamatsu lui avait alors proposé de prendre sa place et avait finit à son tour à terre.
Ainsi, ils débattait de nouveau afin de savoir qui dormirai sur le canapé, chacun ne voulant pas déranger l'autre.
-Kasamatsu, je dors sur le canapé.
-Écoute moi bien, tu m'aide grandement et en plus tu es l'invitée, tu ne vas pas dormir à terre infiniment!
Une idée vint alors à l'esprit de Moroimomo, fière d'elle.
-Soit. Mais, si je dors dans ton lit, en sachant qu'il fait deux places, je souhaite que tu dormes avec moi!
Kasamatsu fronça les sourcils de surprise.
-Mais ça ne va pas bien!
-Chut!
- Je fais ce que je veux, je suis chez moi, râla-t-il.
Elle soupira et continua:
-S'il te plaît, Kasamatsu, si je te le demande c'est parce que cela ne me gêne pas. Au contraire, si cela peut t'empêcher de dormir par terre, cela me ferait plaisir.

Une fois les arguments posés sur la table de jeu, Kasamatsu se trouva démunis et du accéder à la requête de la jeune fille.
-Soi maudite, dit-il simplement en entrant sous les couvertures.
Tournées vers le mur, Moroimomo sourit de toutes ses dents, fière d'elle.
Ils étaient dos à dos, mais, avec une telle distance que l'une était collée au mur et l'autre était sur le point de tomber si il n'avançait que d'un minuscule centimètre.

Le lendemain matin, le mardi, aucun des deux n'avait buté dans un mur où n'était tombé par terre, par miracle.
Ils avaient parfaitement dormis et le réveil les avaient réveillés tranquillement, avec les informations en temps et en heure sur le pays.
À première vue, il n'y avait aucun problème majeur à par des baisses au niveau de la bourse, mais, pas bien importantes.
Kasamatsu se leva d'un bond, courant réveillé toute sa famille puisque la nourrice devait les amener à l'école.
Moroimomo, elle, prit tout son temps, récupérant son téléphone qu'elle avait laissé dans la salle de bain, sans savoir pourquoi il s'y trouvait.
À sa plus grande surprise, elle dècouvrit un appel en absence de ses parents qu'elle s'empressa de rappeler.
Il était six heures et demi du matin.

-Oui?
-Maman! Comment vas-tu?
-Plutôt bien et toi?
-Plutôt?! Je suis un pleine forme, personnellement.
- Je suis heureuse que tu ailles bien, mais tu sais, le travail aux champs devient un peu fatiguant, heureusement que nous allons ouvrir un petit commerce.
-Vraiment!? Mais c'est génial, je viendrai vous voir dès que possible.
-Tu viens quand tu veux mon Ange, tu sais que tu es libre de venir quand tu veux. D'ailleurs, nous avons reçu ton bulletin scolaire hier.
-Mais le deuxième trimestre se finit demain...
-C'est celui du premier.
-Ah. Ils en ont mis du temps à vous l'envoyer...
-Je suis désolée. Tu ne te sens pas trop seule tout de même?
-Mais non, j'ai de supers amis avec moi, ne t'en fais pas Maman.

La voix de Kasamatsu qui appelait Moroimomo signala à la jeube fille qu'il était temps de raccrocher si elle ne voulait pas être en retard.

- Je dois te laisser Maman, j'espere vous voir bientôt.
-Promis, félicitations pour tes notes, continu comme ça.
-Au revoir.
-Au revoir mon Ange.

Le bip sonore raissona aux oreilles de Moroimomo qui avait presque les larmes aux yeux.
-Moroimomo! J'ai besoin de ton aide, s'il te plaît.
Désespéré par on ne savait quoi, Kasamatsu vint la chercher mais s'arrêta net quand il vit l'expression sur son visage.
-Moroimomo, cela ne va pas?
Elle soupira et se décida:
-Non, pas du tout...

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