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The 100 : La protection de Bellamy

🔞ATTENTION LEMON🔞
Commande de @matoch03
Bonne lecture :)

Je ne lâchais pas Bellamy d'une semelle. Je ne comprenais pas pourquoi il refusait que je l'accompagne dans la forêt. Certes les bois sont dangereux mais je sais me servir d'une arme pour me défendre. Mais même après lui avoir prouvé que j'étais aussi meilleure que lui pour la chasse et manier une arme, il ne veut toujours pas que je vienne avec lui.

- Mila, soupira-t-il. Je t'ai déjà dit que c'était trop dangereux pour toi.

- Je ne suis pas en sucre, je saurais me défendre s'il le faut.

- Je le sais bien ça mais je préfère te savoir en sécurité ici.

Il attrapa sa lance et se dirigea vers l'entrée du camp. Il chuchota quelque chose à l'oreille d'un des gardes puis se retourna vers moi. Il m'embrassa chastement avant de sortir et de s'engouffrer dans la forêt. J'aurais bien aimé le suivre mais le type à qui il a parlé ne me lâche pas du regard.
Je finis par abandonner l'idée et d'aller l'attendre dans sa tente.

Il rentra au camp à la tombée de la nuit. Il sursauta quand il me vit assise sur son lit de camp.

- Mila ! Tu m'as fait peur ! S'exclama-t-il.

- Elle était bien ta petite excursion dans la forêt ? Lui demandais-je plus brusquement que je l'aurais voulu.

Il soupira tout en posant son sac à dos et sa lance par terre.

- Arêtes de râler pour ça, dit-il.

Je me levais subitement et me plaçais devant lui.

- Tu sais quoi ? Tu commences à me gonfler de me surprotéger ! Je ne suis pas une princesse qui a besoin d'un garde du corps non stop ! Alors si je veux aller dans la forêt, j'irai dans la forêt !

- C'est bon tu as fini ? Me demanda-t-il calmement.

- Oui, dis-je en croisant les bras.

La seconde d'après je me retrouvais collée contre un torse musclé.

- Tu n'as pas pensé que si je fais tout ça c'est parce que je tiens à toi ?

Je me contentais de le fixer. Je ne savais vraiment pas quoi dire. Il posa sa tête dans le creux de mon cou avant de humer mon odeur. Il passa ses mains sous mon tee-shirt pour toucher ma peau. Il dessinait des dessins abstraits sur ma hanche quand son nez frôla ma mâchoire.

Je ne contrôlais plus mes gestes et prenais son visage en coupe avant de l'embrasser. Ce qui m'avait dit m'avait beaucoup plus touché que ce que je voulais faire croire. Je l'allongeais sur le lit de camp et me mis à califourchon sur lui. Il s'assit puis m'aida à enlever mes habits. Je fis pareille pour lui.

J'avais l'impression que le temps s'était ralenti. Il posa délicatement ses mains sur mes hanches et accompagna ma descente sur son membre. Il caressait la peau fine de ma taille alors que grâce à l'appui sur mes genoux, j'imprimais un mouvement lent. Je fermais les yeux alors qu'il embrassait la moindre partie de mon corps qu'il arrivait à atteindre.

C'était lent et doux. On était dans notre petit cocon et rien ne pouvait nous en sortir. Sauf peut être la jouissance qui fit exploser le désir dans tout notre corps.

Je me sentis basculée en avant et étreinte dans un cocon de chaleur. Quand je rouvris les yeux je me retrouvais la tête posée sur son torse, mon corps recouvrant toujours le sien, ses bras autour de moi et sa couverture me protégeant du froid.

Je souris de bien être.

- Moi aussi je tiens à toi, finis-je par dire, la voix ensommeillée.

Je ne sus pas s'il me répondit car j'étais déjà partie dans le pays des rêves.