*{Partie 10}*

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Je m'arrête un peu...

Moi : J'avais 18 ans...Juste la majorité, et il m'a forcé à avorter. J'ai tué mon bébé, voilà tu voulais savoir? J'avais la vie dans le ventre et je l'ai exécutée sans pitié!

Amina : Je suis désolée.

Moi : Maintenant tu sais tu vas pouvoir me laisser non?

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Salam Aleykoum

*{Partie 10}* : Confession nocturne.

*{Flash Back}*

Avril.

Ce matin je me suis réveillée la boule au ventre, j'ai un retard de deux semaines, des vomissement depuis 1 semaines, je suis fatiguée je vomis...

Bref j'ai décidé de faire un test de grossesse histoire d'être fixée.

Je me suis donc levée, je me suis douchée et j'ai priée, puis je me suis coiffée comme ça :

Je me suis donc levée, je me suis douchée et j'ai priée, puis je me suis coiffée comme ça :

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Avec la tresse du milieu qui continue, puis je suis sortie.

Il devait être au environ de 9h du matin, je suis allé à l'autre bout de l'arrondissement de ma ville pour acheter ce test de grossesse.

Ensuite une fois chez moi, je n'osais pas l'ouvrir. 

Puis comme on dit, quand il faut y aller, faut y aller.

15h

Mon père est au travail, Nabil je ne sais pas, Feiza dans sa chambre, ma mère dans la cuisine.

Je me lance.

J'attends ensuite quelques minutes sur le rebord du lavabo.

TIIT...TIIT..TIIT

Je prends un grand souffle puis retourne le test

+6

Attendez...Là je suis enceinte? De presque deux mois? 

Moi : C'EST PAS POSSIBLE YA RABB POURQUOI MOI?

Je finis par tomber par Terre, et pleurer, un bras sur le rebord de la baignoire.

Feiza : ZAHIA?

Ma mère : Ouvres benthi ouvres!

Elles frappaient à grand coups tandis que moi je n'étais que pleurs et lamentation.

Puis j'entendis la porte s'ouvrir, je ramassais le test furtivement puis sortis de la salle de bain en bousculant Feiza.

J'avais besoin d'air, besoin de recul, besoin de savoir ce que je vais faire, j'ai quelque chose dans moi, dans mon ventre à l'interieur, un corps étranger! Un enfant du mal, du hram...

J'étais assise sur un banc, peu loin de mon immeuble la tête dans les mains les coudes sur les genoux. Je pleurais. Qu'avais-je fais à Allah pour mériter une telle punition? J'ai toujours prié, toujours jeûné, j'étais jamais sortie avec personne, je rêvais comme n'importe quelle fille de prince charmant, khotba, mariage à la mosquée, civil puis vie de couple, voile, grossesse bonheur bébé, famille quoi...

Victime de son surnom.Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt