Victime de son surnom.

*{Partie 28}* : Quoi que tu dises, quoi tu fasses, ton passé te rattrapera.

J'ouvre mon appartements vais directement ranger mes livres dans ma commode.

? : Salut.

Je me retourne en sursautant

Moi : BismilLah!

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Salam Aleykoum

*{Partie 28}* : Quoi que tu dises, quoi tu fasses, ton passé te rattrapera.

Moi : Qu'est ce que tu fais là ?

Samira : Je euh...C'est Sarah qui m'a donné les clefs...j'ai trop besoin de parler avec toi.

Je vais poser mes sacs dans la cuisine et retourne auprès d'elle.

Moi : Je t'écoute.

Samira : Tout d'abord, je suis désolé, j'ai pas été une vraie amie... On s'était dit que même la mort ne nous séparera pas, et finalement c'est mon frère qui a foutu le dehwa entre nous...

Moi : Tu es pardonné, tu peux partir.

Samira : Je veux retrouver ma Fèz moi.

Je soupire et tourne le regard vers fille.

Moi : C'est vrai qu'elle s'appelle comme moi?

Samira : Oui.

Je l'a prend dans mes bras

Moi : Quand je suis partie?

Nous étions sur mon lit puis elle a commencé à me raconter

Samira : Toi même tu sais comment tu étais vue à la cité, la fille toute hnina qui rend service à tout le monde, que tout le monde adule, la fierté quoi.
Quand y'a eu cette histoire avec mon frère, ta réputation partait de jour en jour. Mais à partir du jour où on s'est réveillé et tu n'étais plus là, la cité était devenue une boucherie.
C'était la prison wAllah, pire qu'Alcatraz. C'était donc l'année où on partait sur nos vingt ans, t'avais fêté tes 19 juste après être partie il me semble hessoul, on avait plus le droit de sortir, le matin à partir de la rentrée t'avais toujours deux grands qui étaient en bas de chaque bâtiment, ils contrôlaient nos tenues, nous demander notre emploi du temps et nos horaires de bus. Si on voulait faire un détour c'était accompagnée c'était vraiment horrible. Même accompagnée de nos grandes soeurs c'était finie. Une minute de retard et tu te faisait dbeh, quand je pense que mon frère avait l'esprit tranquille astagfhirulLah il me degoute. Donc à partir du premier trimestre, genre vers décembre, y'a eu les photos lingeries Zahia. Nabil quand il les a vus ils les a placardées partout dans la  cité, ta mère elle en faisait des malaises. Quand quelqu'un t'apercevait en soirée ou quoi, encore des photos. On en pouvait plus. A partir de là hécatombe.
Mariage sur mariage, les 3/4 des filles se sont mariées, y'en a c'était leurs mecs qui venaient les khtob,y'en a des gens de la fac, et y'a les filles comme moi, mariage arrangé, t'avais pas le choix mais c'était pas non plus...fin voilà. La deuxième année, j'étais plus là, mais apparemment c'était pire. Au début on mariait les filles âgées de 18 ans ou plus. C'était carrément les filles de 15-16 ans qu'on allait khtob. Et comme c'était y'a deux ans, les mariages de celles ci ne devraient pas tarder. HamdoulLah parce que ça se passait bien, on était tombée sur des hommes bons.
Moi, mon mari on s'aime pas comme de fou, mais disons que c'est mon meilleur ami. Quand il est triste je le vois et inversement, je me vois pas vivre avec quelqu'un d'autre. On s'entend super bien, on est vraiment attaché l'un à l'autre.
Meilleurs amis à l'exception qu'on couche ensemble mdr.