*{Partie 22}* : Les roses sont mortes, les violettes pleurent.

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Amina : Je rentre bisous bébé.

Elle prend un taxi de son côté et je rentre chez moi.

Il est plus de 23h, je suis crevée. J'ai juste hâte de me démaquiller et de dormir.

La clé tourne dans ma serrure, je jette mes valises, ma veste mes chaussures et m'engoufre dans le couloir qui mène à ma chambre.

J'aurais du penser à fermer la porte cette nuit là...

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Salam Aleykoum

*{Partie 22}* : Les roses sont mortes, les violettes pleurent, je suis à l'hôpital ils disent que je meurs.

Arrivée dans ma chambre, j'ai eu la surprise d'y voir Kamel avec les affaires de Jundi.

Kamel : C'est beau ce que tu as acheté

J'ai reculé jusqu'à ma commode, sans parler. Les bras dans le dos.

Kamel : Pourquoi tu recules ? T'as peur de moi ?

Je ne réponds pas et me retourne rapidement, ouvre mon tiroir et sors mon arme.

Moi : Sors ! Je ne veux plus que tu m'approches casses toi !

Kamel repose les affaires sur le lit et s'approche de moi.

Kamel : Grosse erreur, tu crois que je sais pas que t'as une arme ?

J'essaye de tirer sur son pied mais...qui m'a enlevé mes balles ?

Kamel : On n'apprend pas au vieux singe à faire la grimace kelba !

Il me prend par les cheveux et me lance, sur le lit.

Kamel : T'as cru que t'allais me douiller khemja !

Il me frappe au visage au ventre partout.

Je crie mais personne ne m'entend, et Amina ne me sauvera pas aujourd'hui.

Plusieurs fois il m'étouffe avec son oreiller.

J'avais promis à Jundi de le protéger, même contre son père.

Cette nuit là, Kamel a abusé de moi à plusieurs reprises sans que j'essaye de me défendre.

***

10 heures du matin, j'émerge doucement quand des douleurs dans tout le corps me paralysent.

Les coups qui sont assénés à la porte sont plus insistants donc je prends sur moi.

Je me détache des bras de Kamel et m'habille d'un leggings et d'un sweat.

Je passe à la salle de bain, qu'à t-il fait de mon visage et de mes bras ?

Mes poignets sont maculés de traces violacées, mon visage portent la marque de ses coups, ma poitrine de ses suçons.

Il a détruit tout mon corps.

Un peu de fond de teint et j'enlève les dégâts les plus voyant.

Quand j'ai ouvert la porte, j'ai vu avec surprise Kenza et Sarah.

Sarah : Salam...labess ?

Moi : Oui...Entrez entrez

Je les laisse passer et tire mes manches sur mes poignet.

Kenza me regarde avec de la peine dans les yeux...Elle arrive à voir que je ne vais pas bien.

Elles s'assoient sur le canapé et je les rejoins.

Victime de son surnom.Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora