*{Partie 24}* : Fille facile, talon aiguille, par ici

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J'ai fini la nuit chez Karisma a me shooté à la cocaïne.

A 9h, j'ai remis ma robe, mes talons, puis on a décidé de faire quelques courses.

Elle rentrera chez elle, et moi chez moi.

Après ces petites emplettes je suis partie direction la douche.

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Salam Aleykoum

*{Partie 24}* : Fille facile, talon aiguille, par ici

Nous sommes en mars. 

L'ouverture de ma boutique est prévue pour dans deux semaines. Depuis janvier ma situation n'a pas changé, ce qui m'a valu de m'éloigner de tout le monde. Même de Kenza. 

En fait, c'est n'est pas consciemment que je le fais. Mais je décline souvent les invitations, même Amina, je ne lui parles plus qu'en Face Time, et puis elle est beaucoup prise par son copain et par ses études...Je m'efforce de paraître souriante et ne pas la laisser deviner mes conneries...Si elle savait...

  Galanterie, égérie, marchande d'amour rempli d'ennuies, 
Femme légère top model bête de jour, elle vie la nuit. 
Elle aime trop ça, les gros lossa, rouge à lèvre, bouche harissa 
Fille facile, talon aiguille,  

Je penetre dans le club, je rejoins mes amis.

1 verre 2 verres 3 verres 6 verres.

Mon cerveau lâche et je ne réfléchis plus.

Je crie, et me lâche sur la piste de danse, sur les barres de danse, j'use la semelle de mes talons. 

Je bois encore, je danse, je bois, je danse et ainsi de suite jusqu'à avoir la tête qui tourne.

Je me rassoie à la table, contente de moi et fume tout en consultant mes notifications.

Je snap, tout en mentionnant qu'Amina ne doit pas voir mes snaps...Ça serait fâcheux.

? : Zahia?

Je me retourne, toise cet homme et détourne le regard

Kamel : Mais qu'est-ce que tu fais ?

Je ne lui réponds pas et continue ce que je faisais.

Il s'assoit à côté de moi et m'enlève le téléphone des mains.

Moi : MAIS CASSES TOI !

Je me lève et lui reprend des mains, je me retrouve au dessus de lui, sa tête au niveau de ma poitrine et mon genoux sur son bassin.

Je me dégage de cette position plus que gênante et prend mes affaires.

Kamel : C'est pas toi ça Zahia, arrête.

Moi : Tu ne connais rien de ma vie, ne te permet pas de parler, mercé.

Je pars perchée sur mes talons en titubant.

Dehors, j'essaies d'intercepter un taxi, il fait froid, l'alcool me donne mal à la tête et j'ai faim.

Je m'apprête à monter dans une voiture quand une main me saisi le bras

Kamel : Je vais l'amener merci.

Je crie, puis ferme rapidement ma bouche, et sans protestation je le suis. 

Il me fait rentrer côté passager, ok il me ramène, mais je ne veux pas parler avec lui.

Je mets mes écouteurs et pose ma tête contre la vitre.

Victime de son surnom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant