Chapitre 10

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" La véritable princesse ?"

— Te voilà enfin, je commençais à m'inquiéter.

— Serai-tu venu me chercher ? Demanda Onyx.

— Il faut croire que oui, j'étais en train de me préparer. Mais pourquoi as-tu sauvé la princesse ?

— Bien, on y va. Parce qu'elle n'a rien fait pour mériter de mourir.

— C'est la fille du roi !

— ...

Harold reprit : " Tu penses que c'est elle notre princesse ?". Onyx hocha la tête puis ils partirent.

— C'est notre reine, j'ai cicatrisé toute ses blessures, sauf une qui s'est transformé en étoile. Notre étoile ! Celle du grand palais de Saphir ! Celle de nos grands dirigeants Harold ! C'est elle j'en suis persuadée, et le roi cherche à la faire tuer sans se faire soupçonner. J'en suis sûre, il faut la faire s'enfuir.

Après avoir tout expliqué en détails, les deux héritiers partirent achever une nouvelle mission pour continuer d'avancer dans leur quête.

Ils coururent tous deux, dans la sombre nuit qui commençait à s'enfuir, laissant apparaître les premiers rayons du soleil. Lorsqu'ils s'arrêtèrent à quelques mètres d'une grande maison avec un toit bleu nuit et de jolies jardinières sur les rebords des fenêtres. Cependant, la porte était, quant à elle, bien gardée.

— À trois, on y va, affirma Onyx.

— Nous sommes que deux.

— Tu es idiot ma parole, dit-elle en se retenant de le gifler.

— Désolé.

Ils s'avancèrent et tranchèrent la gorge de deux hommes. Harold lança un couteau en plein cœur d'un garde, et Onyx fit de même pour le dernier. Ensuite, ils cachèrent les corps puis ils entrèrent dans la maison.

— Fais le ménage en silence, je monte.

— Pas de problème princesse.

La jeune femme lui sourit puis elle gravit les marches de l'escalier en chêne quatre à quatre. Son arc armé, elle fouilla toutes les pièces sans exception en passant de la chambre au placard à balais. Sans rien trouver, il n'y avait personne. Puis elle descendit rapidement.

— Harold va-t'en, c'est un piège. Hurla-t-elle.

— Je suis désolé, annonça ce dernier.

— Harold... Dit-elle dans un souffle.

— Il me semble que vous êtes chez moi et en très mauvaise posture tous les deux. Dit l'homme.

— Ne bouge pas Harold, je vais te sortir de là.

— Et comment allez-vous faire ? J'ai une épée sous la gorge de votre ami et vous êtes encerclés par mes hommes de main.

— Raison de plus, je suis douée, espèce de salaud.

— Surveille ton langage, si tu ne veux pas repartir avec la tête de ton prince. Je sais très bien qui vous êtes.

— Parfait, parce que nous aussi. Sur ses mots Onyx fit un clin d'œil à Harold.

A la vue du signal, le prince prit l'épée de l'homme qui le retenait prisonnier et lui trancha la tête, tandis qu'Onyx lança deux dagues dans la gorge de deux hommes.

— Plus que six, tu es prête.

— Ah ! Je n'attends que ça ! S'exclama la princesse.

Onyx et Harold étaient dos à dos au milieu des hommes armés seulement d'épée. L'Ombre dégaina son épée et fit face à un homme qui avait tenté une attaque dans le dos du prince. Surpris, l'homme baissa sa garde une fraction de seconde. La princesse se fendit et lui planta sa lame dans le ventre. Suivit de coup bas pour les autres, tandis qu'Harold faisait pareil, on aurait dit qu'ils dansaient. Quelques minutes plus tard, les assaillants étaient morts et leurs uniformes couverts de sang.

— Nous n'avons pas eu les informations que nous voulions. Mais maintenant, on n'a plus rien à faire ici, viens, on s'en va. Hurla la princesse folle de rage.

— Je suis désolé.

— Ce n'est pas ta faute, tu étais menacé et nous devons revenir vivants. C'est notre mission. Dit-elle en s'approchant de lui.

Le prince ne pouvait pas résister à la tentation, son attirance envers son amie avait toujours été présente, même si celle-ci était réticente à l'idée d'éprouver des sentiments envers quelqu'un. Il savait au fond de lui, qu'elle n'était pas indifférente à son charme. Le visage de la princesse était si proche de lui que tel un lion affamé, le jeune homme attrapa Onyx par la taille, la plaqua contre son corps, et l'embrassa à ne plus pouvoir respirer. La jeune femme se retira de son étreinte et fit quelque pas en arrière.

— Pourquoi m'as-tu embrassée Harold ?

— Aucune idée.

— La prochaine fois, tu ferai bien d'avoir une bonne raison ! s'exclama-t-elle.

— D'accord.

Il l'embrassa encore.

— Pour quelle raison ? Chuchote-elle

— Euh... Parce que tu es belle, et que tu m'attire énormément ?

— Je ne sais pas si ta raison me plaît, mais si c'est vrai...

Le jeune prince pris le visage d'Onyx entre ses mains, puis se pencha pour un troisième baiser qui se prolongea.

— C'est vrai, murmura t'il tandis que leurs lèvres s'effleurèrent.

Souviens-toiWhere stories live. Discover now