Chapitre 20

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"Nouvelle rencontre"

— Salut ma jolie, qu'est-ce qu'une fille des beaux quartiers vient faire sur ce vieux bateau ? Tu veux venir avec moi à l'avant du bateau, on ne sera rien que tous les deux ? Demanda un vieillard à moitié saoul.

— Et puis quoi encore !

— Ce n'est pas grave, viens quand même ! Dit l'homme en attrapant Rubis par le bras.

— Lâche là vieux loup de mer, et retourne en cuisine tout de suite ! Cria un très bel homme une épée à la main.

— Merci.

— Que me vaut l'honneur de votre visite sur mon bâtiment ? Demanda l'homme en pointant son épée sur Rubis tout en tournant autour d'elle.

— Bonne question ! Mais qui êtes-vous ? Je suis sûre que je ne suis pas sur un navire de pêcheurs ? Demanda la jeune femme.

— Tu es sur un bâtiment de pirates.

— Qui êtes-vous ? Répondez !

— Je suis le capitaine, maître de ces lieux princesse ! Lui chuchota-il au creux de l'oreille.

Rubis se figea quand elle apprit qu'il savait qui elle était. La jeune femme ne réfléchit même pas une seule seconde de plus. Elle se sentait menacée et prit l'épée du capitaine, la retourna contre lui, et le plaqua au sol, puis la princesse lui mit la lame sous la gorge de celui-ci. Elle était à califourchon sur cet homme si beau et séduisant. Cependant les autres pirates les avaient encerclés.

— Baissez vos armes ou je lui tranche la carotide ! Hurla-t-elle.

— Trancher quoi ? La questionna l'un d'entre eux.

— Je l'égorge crétin !

Nul ne bougea, alors elle rapprocha l'épée afin que la lame touche la peau du capitaine et qu'un mince filet de sang apparaît.

— Baissez vos armes et retournez à votre poste moussaillon ! Vous voulez que je crève des mains d'une fille ? Cria le capitaine.

— Sage décision, mais pourquoi ne pas leur avoir demandé de me tuer ?

— Vous êtes très belle princesse, je préfère vous voir vivante plutôt qu'empalée sur une épée ! Dit-il en faisant un sourire de charmeur.

Le capitaine embrassa la princesse, qui fût déstabilisée car personne ne l'avait embrassé avec autant de passion. Le pirate en profita pour la désarmer et se mit à califourchon sur Rubis, puis lui mit l'épée sous la gorge.

— Alors on fait moins la fière là. Se moqua le jeune homme.

— Espèce de salop vous... !

— Ce n'est pas un vocabulaire convenable, pour une femme de votre rang.

— Peut-être mais il est assez compréhensible pour vous.

Rubis le poussa et lui donna un coup de pied bien placé afin de se libérer.

— Oh putin !

— Sautillez, ça les remettra en place. Dit-elle en riant.

— Vous trouvez ça drôle chérie, suivez-moi.

— Hors de question ! Je vais où bon me semble.

— Arrêtez-moi si je me trompe, mais vous êtes sur mon bateau en pleine mer. Mais vous pouvez toujours sauter chérie. Dit-il en désignant l'océan qui s'étendait à perte de vue.

— Je vous suis, et arrêtez de m'appeler CHÉRIE.

Tous deux firent le tour du navire, les matelots les regardèrent en dévisageant la princesse lorsqu'ils passèrent devant eux.

Souviens-toiWhere stories live. Discover now