Chapitre 43 :

380 16 2
                                    

J'ouvre difficilement les yeux et mon crâne me fait un mal de chien. Les seuls souvenirs qui me viennent directement à l'esprit sont la voiture de Jay qui a quitter la route après notre course poursuite. Je me suis mise à hurler face à cette situation. Ces hommes ont du m'injecter quelque chose ou m'assommer parce qu'après ça, je n'ai plus aucun souvenirs. Je ne sais absolument pas si il va bien et tout ça m'effraie bien plus que la situation présente.

J'essaye de me lever mais chacun de mes membres me fait mal. Je suis courbaturée et égratignée un peu partout. J'ai la tête qui tourne, je suis totalement désorientée et je ne sais même pas l'heure qu'il est, ni quel jour nous sommes.

Je détaille la pièce du regard et il n'y a qu'un simple matelas. Les murs et le sol sont délavés et l'odeur qui règne ici me donne des hauts de cœur. Cette pièce me fait froid dans le dos. Je ne pourrais même pas dire ou je me trouve, aucun son ne me donne d'indice.

Je m'approche de la porte et je frappe à bout de force jusqu'à ce que quelqu'un vienne. Il est impossible que je sois seule ici.

- Qu'est ce que tu veux ? Dit l'homme a travers un judas.

- Je peux savoir ce que je fais ici ?

- Le chef te le dira mais si ça peut t'aider, on ne récolte que ce que l'on sème ! Dit il en ricanant.

- Très drôle ! Dites, je pourrais avoir un peu d'eau ? Dis-je faiblement en feignant que ma gorge soit sèche.

- Non.

- Votre chef ne voudrait sûrement pas me retrouver morte de soif de votre faute, je me trompe ?

- Bien.

Il parle avec un autre gars et entre ensuite dans ma cellule pour me donner une bouteille d'eau.

Je me suis caché derrière la porte et dès qu'il est entré, je lui ai sauté dessus mais je ne fais clairement pas le poids. J'ai passé mes jambes autour de ses hanches et j'essaie tant bien que mal de l'étrangler. Il attrape mes mains et me fais passer au dessus de lui.

Je tombe au sol sur le dos et le choc m'a totalement coupé la respiration. il me faut quelques instants pour me remettre de cette chute. Je finis par me relever et j'essaie de donner un coup de poing a l'homme qui me stoppe net et me gifle. Je porte ma main à mon visage et je lui lance un regard noir.

Quoi de plus énervant et vexant que de se faire gifler ? Je me rue sur l'homme et parviens à lui asséner un coup de poing dans les cotes, il se tord de douleur et j'en profite pour lui enchaîner quelques coups mais c'est sans compter sur son collègue qui me donne une violent coup dans le ventre.

Je m'effondre de douleur. Le deuxième homme se relève et me donne un coup de pied dans les cotes. Un gémissement s'échappe de ma bouche lorsque le pied de cette homme touche mes os.

- Tu vas me le payer, espèce de petite pute. Dis l'homme en essuyant le sang qui coule le long de sa lèvre à l'aide du revers de sa main.

Je les regarde s'éloigner sans bouger. La douleur est beaucoup trop forte pour que je puisse ne serait-ce que me redresser. Les larmes coulent sur mon visage et je sais à cet instant que je risque d'y laisser ma vie.

******

Lorsque j'ouvre les yeux, je remarque des néons sur le plafond. Je regarde alors autour de moi et la panique me gagne. Je ne suis plus dans ma cellule. Je suis sur un lit d'hôpital, une perfusion dans le bras. Mes mains et mes jambes sont attachées et aucun mouvement ne m'ai permis.

Coup de foudre inattenduWhere stories live. Discover now