Chapitre 4

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"Je vous le dis, y'a rien à faire, c'est hypnotisant."



PDV Beverly:

Il était comme dans ma tête. Comme sur les photos. Comme dans mes rêves.

Les mêmes yeux bruns noisette pétillants, le même sourire craquant à faire tomber. Les mêmes cheveux blonds en désordre et le même visage.

Il était là. Pour de vrai.

Je ne suis jamais du genre à sauter sur les gens ou à crier comme une déroutée ou de pleurer toutes les larmes de mon corps comme une fillette. Ma seule réaction a été de rester figer à ma table en le regardant intensément. Je pense que j'étais la seule à ne pas être debout entrain de me mettre à suffoquer et perdre mes moyens. Je me suis rendue compte que Justin ne portait pas vraiment attention aux gens comme ça, il me regardait plutôt pendant de longues secondes, ça m'intimidait un peu à vrai dire... il était avec ses gardes, qui bien sûr ont empêché les gens de sauter sur Justin comme s'ils voulaient l'attaquer sauvagement ou bien lui demander des autographes ou des photos. Je sais qu'il n'aime pas ça.

Tout le monde rêverait d'une photo avec lui, d'une vidéo ou d'un Snapchat pour se vanter de leur rencontre. Mais moi, un câlin, sentir sa chaleur et son visage collé sur ma tête me ferait encore plus de bien. Sérieusement, qui n'en voudrait pas?

Il s'était maintenant assit à une table après avoir fait un petit signe de la main aux clients. Je ne pouvais pas partir comme ça... pas sans un câlin. Mais je n'allais tout de même pas le déranger. Il a droit à un peu d'espace, je crois qu'il étouffe ces temps-ci, comme chaque jour de sa vie. Je ne veux pas paraître comme le genre de belieber super timide qui vient demander un câlin qui va durer 5 secondes. Non. S'il était question de lui faire un câlin, ça serait si l'on était seuls et je voudrais qu'il dure minimum 5 minutes. En vérité je voudrais qu'il dure toute ma vie mais c'est impossible.

Je vais rester reconnaissante de l'avoir vu au café et je vais pouvoir me vanter à mes amies. En attendant, je vais rentrer.



PDV Justin Bieber:

Je suis allé au café toute à l'heure, pour me changer les idées. À vrai dire, j'en ai un peu marre de mes fans qui me suivent à tous les coins de rue pour avoir des photos. Je me fais traiter comme un animal de zoo. J'en reviens pas comme certaines personnes ne comprennent pas que je suis humain. J'aime mes beliebers, je sais qu'eux me respecteraient. Mais la plupart de mes fans m'aiment seulement parce que je suis populaire et parce qu'elles n'attendent qu'une chose; prendre une photo avec moi pour la montrer à ses copains et se vanter.

Il y avait une fille. Je l'ai aperçue en premier à cause de ses yeux marrons gris absolument envoûtants. Je n'ai pas pu m'empêcher de la regarder plusieurs secondes dans les yeux. Je vous le dis, il n'y a rien à faire, c'est hypnotisant.

J'ai remarqué que c'était la seule à rester calme. Elle ne ne s'était pas levée et n'a pas essayé de me sauter dessus comme les autres. Elle avait quelque chose de spécial, je vous assure. Elle ne s'est pas levée debout, pas parce qu'elle ne m'aimait pas. Ça se voyait dans son visage, elle souriait devant moi. Je sais reconnaître les beliebers. C'en était une. Je n'avais pas l'intention d'aller lui parler, mais dommage, elle est partie quelques instants après que je sois arrivé. Je pense qu'elle ne voulait pas venir me voir par peur que je la repousse ou autre.

Elle ressemble étrangement à mon ex petite amie, Selena Gomez. Son sourire et ses cheveux sont exactement les mêmes. Seul les yeux sont différents. La différence c'est que les yeux de cette Belieber étaient magiques.


PDV Beverly:

J'ouvre la porte de la villa et les filles sont encore avachies devant la télé.

Beverly: Les filles...

BeverlyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant