Amitié brisée

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PDV Drago Malefoy

Le trajet jusqu'à la Grande Salle se fait en silence. On peut dire qu'elle m'a mis sur les nerfs la Granger ! Pour une fois elle a compris qu'il ne servait à rien d'insister et elle s'est tue depuis notre départ de l'infirmerie. Je lui jette un léger coup d'œil et la voit tete baissée et l'air pensive. Ses longues boucles caramel tombent sur ses joues d'un rouge soutenu. Visiblement elle est gênée. Peut être regrette telle ces dernières paroles. Bien que je n'en laisse rien paraitre j'ai été profondément blessé par ces ...
Pff qu'est ce que je raconte moi ? Un Malefoy blessé par les paroles insultantes d'une sale sang de bourbe ? Impossible. Je hais Granger et cette haine qui coule dans mes veines m'empêche de ressentir le moindre sentiment à son égard. Donc je ne suis pas blessé. Juste en colère. Et encore.

Dès notre entrée dans la Grande Salle, la rumeur des conversations s'évanouit. Les regards se tournent vers nous. J'adresse un léger hochement de tete à Blaise, Pansy et Théo avant de le diriger à contrecœur vers la table des Lions où Granger s'est laissée choir sur un banc au coté de la rouquine et de son idiot de frère. Je prends place entre Brown et Granger. Cette dernière relève la tete à l'odeur de mon parfum qui lui chatouille les narines et ouvre de grands yeux écarquillés. Elle s'apprête à parler mais se fait couper dans son élan par Weasmoche.
Ronald Weasley : « Qu'est ce que tu fous la Malefoy ? »
Drago Malefoy : « Très bonne question la belette. Ne crois pas que ta tete de rouquin m'attire mais je suis là sur ordre de Pomfresh afin de surveiller ta charmante amie » fis je en appuyant lourdement sur le mot charmante tout en adressent un clin d'œil à Her... Granger visiblement mal à l'aise.
Ginny Weasley : « Et pourquoi ce serait toi qu'elle aurait demandé pour veiller sur Hermione ? Nous sommes ses amis ! Et pourquoi Hermione aurait besoin d'être surveillée ? »
Drago Malefoy : « Du calme Weaslette. Hermione s'est sentie mal dans notre appartement et jel'ai donc emmenée jusqu'à l'infirmerie. Et étant donné que nous sommes préfets en chef ensemble elle a pensé à moi pour veiller sur Hermione au moins cette nuit. »
Potter qui jusque là était resté stoïque pris la parole d'une voix cassante.
Harry Potter : « De quel droit tu tepermets de l'appeler Hermione ? Et de quel droit te permets tu de parler de veiller sur elle alors que tu as passé toutes ces dernières années à l'insulter ?! Écoute Malefoy je n'ai aucune envie d'entendre tes excuses bidons j'ai mieux à faire. La guerre m'a pris une chose que rien ni personne ne pourra me rendre. L'innocence de la jeunesse. Je ne suis plus un enfant ni un adolescent naïf. J'ai grandi intérieurement et je ne tiens plus à le disputer avec toi comme un gosse. Mais je te préviens j'espère que tes intentions envers Hermione sont honorables sinon tu verras ce que ça fait de te frotter à moi ! »
Drago Malefoy : « Voilà qui a le mérite d'être clair. Eh bien merci de ton... Indulgence Potter. »
Ronald Weasley : « Il y a un truc qui m'échappe là. Depuis quand il y a une relation entre toi et la fouine Hermione ? »
Hermione Granger : « Mais non... »
Drago Malefoy : « Depuis que j'ai réalisé que je n'étais plus un sale con de mangemort. plus un sale con de mangemort. Je veux changer. »
Argh. C'est dur de sortir cela. Cesmots m'ecorchent la bouche et vu les regards suspicieux des Weasmoche et de Potter, ils n'y croient pas non plus.
Ginny Weasley : « Je ne te crois pas Malefoy. »
Ronald Weasley : « Pareil ! Mione je te préviens si tu veux devenir amie avec cet abruti je ne te connais plus ! »
Ginny Weasley : « Je suis d'accord avec Ron. »
Granger lève un regard mouillé de larmes en direction de ses amis et instantanément mon coeur se serre. Est ce normal de ressentir ce sentiment à l'égard de sa pire ennemie ?
Hermione Granger : « Écoutez je pense qu'il se peut qu'il soit sincère.... »
Ginny et Ronald Weasley : « AdieuHermione. »
Les deux rouquins se lèvent d'un bond, la belette saisissant sa blonde par un bras tandis que Weaslette jette un regard sévère à Potter qui se tortille sur son banc mal à l'aise avant de croiser le regard suppliant de Hermione.
Il hésite et Weaslette ne le supporte pas.
Ginny Weasley : « Ne me dis pas que tu vas prendre son parti Harry?! Pas après ce qui s'est passé ?! Fred est mort à cause de gens comme lui ! »
Aussitôt le regard de Potter se durcit. Il jette un œil dégoute à Hermione qui fond en larmes devant son assiette de tarte aux pommes et emboite le pas aux rouquins sous les yeux attentifs de centaines d'élèves.
Je presse l'épaule de Granger  et l'emmène à grands pas en dehors de la salle à manger. De toute façon je ne peux pas avaler une miette de plus.

Le Pari [FANFICTION TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant