Chapitre II

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Rien n'a changé ici, les gens sont resté les même avec leurs airs supérieurs et faussement sympathique.

Leur plus grande préoccupation c'est l'apparence. Goldentree se doit d'etre parfaite au yeux des autres.

Ce n'est malheureusement qu'un masque et j'ai fait les frais de cette hypocrisie pendant quartes ans.

C'est dans les plus belle maison que l'on cache les pires secrets.

C'est sous les plus belles fleurs que l'on enterre les cadavres.

C'est derrière de beaux sourirs que l'on renferme sa haine...

Dans cette ville toutes les rues sont parfaitement entretenues tout comme les façades des maisons.

L'orphelinat de la ville aura beau être peint et repeint en un blanc immaculé, l'histoire de ses résidants restera toujours aussi noire. Je le sais car j'y était, j'ai vécu dans un bel orphelinat puis dans une jolie maison. J'ai couru dans les fleurs et souri au voisins.

Oui, comme tout le monde, j'ai souri.

J'avance d'un pas rapide, si bien que le centre ville n'est plus qu'a quelques mètres.

Un frisson me prend soudain et j'ai cette fameuse sensation que Caleb m'a tellement décrite. Cette impression de désespoirs que les démons doivent être capable de percevoir dès leurs débuts sur terre.

C'est la première fois que je me sens comme ça et, il est vrai que ceci est follement agréable. Je me rend entièrement compte de mon statu à présent.

Je suis un démon, un vrai.

Cette sensation s'intesifie au fil de mes pas et je sens l'assurance monter en moi.

Tel un loup qui à flairé sa proie je m'agite dans la ville pour trouver d'ou me vient ce frisson.

La tête tourné vers le ciel je le voit.

L'homme qui est tiraillé entre le bien et le mal, l'homme qui a besoin d'aide pour faire son choix.

Son choix ?

La vie ou la mort, tout simplement.

Je comprend maintenant pourquoi j'ai perçu son désespoir avec tant de facilité. Cet homme s'apprête à se donner la mort et il hésite, est-ce vraiment la bonne chose à faire ?

Bien sur que non !

Et c'est pour cette raison que je vais poussez ce dernier à prendre cette décision, parce que ce n'est pas bien, c'est mal.

A cette pensée un léger rictus se dessine sur mes lèvres.

J'atteind rapidement le toit de l'immeuble duquel le malheureux veut sauter. Je m'approche de lui avec confiance car j'ai déjà gagné, cet homme est abattu, déçu et écœuré de la vie. Ce sera un jeux d'enfant.

-Bonjour.

-Mon dieux mais que faites vous ici ? Partez, je veux être seul !

Quel pauvre type, c'est étonnement drôle de le voir ainsi.

-Bien, je vous laisse, mais d'abord permettez moi de vous dire que ceci est un acte très courageux. La décision que vous avez prise est noble et audacieuse. J'aimerai sincèrement être moins lâche et pouvoir sauter avec vous.

Les yeux baissé et au bord des larmes, chaque mot prononcé portait une empreinte de douleur et de détresse. Quel jeux d'actrice! J'aurais presque pu me convaincre pourtant je n'en pense pas une syllabe.

-Vous le pensez vraiment mademoiselle ?

-Non, elle vous ment et vous manipule. Ce que vous compter faire est lâche, cela n'a rien de noble ou d'héroïque. C'est loin d'être un preuve de courrage, bien au contraire.

Sérafine - Tome I: Appelez-moi RafOù les histoires vivent. Découvrez maintenant