Voler c'est mal ? Mais tout fait mal.

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Pdv Hoseok

Cours, cours, cours.... et hop ! Un sac à main en plus ! Cours, cours, cours.... cache toi !
Je me plaque contre un bâtiment dans une petite rue sombre et ouvre le sac.
- mouchoir, ça peut servir.... porte monnaie.... aich... y a pas grand chose... "
J' entend une dame gueuler donc j'écoute.
- un gamin m'a voler mon sac !!
- quel âge environs madame ?
- il devait avoir 10 ans ! Ce vaut rien ! Si je l'attrape il va m'entendre !! "
J'ai pas besoin de te voir pour t'entendre la truie. Moi un vaut rien ? Parce que je vole pour survire ? Pourquoi seul les riches pourraient vivre ? Laissez moi rire de ces imbéciles...
Je vide le sac et prend ce dont j'ai besoin. Je monte sur un toit et balance le sac à main dans la face de la truie. La police m'ordonne de descendre mais je leur fais mon plus beau sourire avant de repartir en cavale.
Au bout de dix minutes de course, je me stoppe devant un super marché.
Je pars cherché une baguette et l'achète.
Je repars à ma petite base pour manger mon achat. Ça fait quatre jours que j'ai pas mangé. Je vole que quand c'est nécessaire. Pourquoi je me rend pas ? J'ai peur... peur de l'inconnu. Ces rues je les connais depuis tout petit. Ma famille m'a laisser leur rue. Ils sont morts il y a cinq ans a cause de l'hivers. La pire saison... mais j'ai réussi à choper des couvertures donc je finirais pas comme eux... j'espère. Je dois vivre pour eux, devenir heureux pour eux. Ils me l'ont dit. Ils veulent pas que je vive ce qu'ils ont vécus. Alors je cherche a survire... mais j'ose pas demander de l'aide, ça pourrait me coûter cher.
Comment ? M'amener dans un orphelinat et que je finisse dans une famille horrible...
Alors je vie comme ça. C'est pas une vie heureuse mais pas non plus super malheureuse.. c'est vivable.
La nuit va tomber, je rentre dans ma petite " cabane " faite avec des objets qui traînaient. Je me recouvre d'une de mes couverture et m'endors avec le bruit des rues permanentes.
J'entend des pas et des murmures. Quelqu'un se baisse face à moi.
La peur me prend, c'est un policier.
Je le pousse et pars en courant dans la rue sombre et étroite. Mon cœur est sur le point d'exploser avec toute cette adrénaline m'envahissant.
J'entend les policiers me suivre. J'ai peur, peur du changement. Là je ne sourie pas... impossible !
Je bute contre un objet, je le prend et le balance dans la tête d'un de mes poursuivant.
Je me relève et repars. Mes pieds nus martèlent le sol. Ça faisait mal.
Je tourne à gauche, continue tout droit et ressort des ruelles pour arrivé au centre de la ville.
Mon seul moyen de m'échapper est de me mélanger à la faible foule..
Je me faufile mais un des hommes me repousse et tous m'évite.
La police arrive et se dirige vers moi. Je vais pour me mettre à courir sauf qu'un autre groupe de poulet vient face à moi.
Je n'est plus d'espoir pour m'échapper...

Ils viennent vers moi, je me rend.
Ils me passent les menottes et m'emmène à leur voiture.
Arrivé au poste de police, on m'interroge. Je ne parle pas... pour le moment je ne parlerais pas.
- comment t'appelles-tu ?
Ca ne lui regarde pas.
- pourquoi es tu rester dans les rues au lieu d'aller à la police ?
Je ne vous aimes pas.
- .... tu ne sais pas parler c'est ca ?
Je lui souris juste, moqueur.
Il se lève, énervé de mon attitude.
- répond et tu n'aura pas besoin de réparé tes tords.
- comme quoi ?
Il sourit, content que j'ai ouvert la bouche.
- des taches pour la commune, des choses dans ce genre.
- Hoseok. 12 ans. Je n'ai plus de parents et je ne veux pas aller à l'orphelinat.
Il me regard droit dans les yeux. Ses yeux marron entouré de ride. Il passe une main sur son visage comme si avec ce geste toute sa fatigue allait se faire emporter.
- Écoute gamin... tu peux pas faire autrement. Tu n'as que 12 ans. Tu sais que la majorité est de 19 ans ?
- oui.. mais je ne veux pas avoir une autre famille. Si ça se trouve se serra des personnes mauvaises...
Il rigole, comme si je lui avais sorti une bonne blague. Il m'énerve déjà le croûton !
- les orphelinats ne sont pas des endroits lugubre qui vont te donner à des familles sans même vérifier si elle prendra soin du gamin ! Allons allons... faut pas t'inquiété pour ça petit.
Il passe sa main sur mes cheveux. Au dépars je recule un peu sur la chaise mais son geste dégela un peu mon être. Je me sentais soulagé de savoir que les orphelinats n'était pas horrible et libéré de ces rues puantes et flippantes.
- je t'y emmènerais demain. Suis moi.
Je suis son ordre. Il me fait entré dans une cellule et ne ferme pas la porte. Il repart me laissant seul là dedans.
Je soupire et me couche sur le matelas.
Le lendemain, il m'amène à un orphelinat. J'ai peur. Peur de perdre le peu d'espoir qu'il a réussi a me redonner.

Juste Une Autre Vie...Onde histórias criam vida. Descubra agora