Je me sens bien. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentis aussi bien. Tout est noir autour de moi. Je ne ressens plus rien. Plus de peine. Plus de douleur. Je n'ai même pas le temps de retirer la seringue de mon bras que l'effet de la monté est déjà bien présent. Ça me fait toujours autant d'effet. J'adore ça. J'entends à peine la porte qui claque dans un sons déformé. La voix grave qui annonce sont arrivé me parviens à peine. Les mots ce distinguent peut à peut pour former des phrases que mon esprit a du mal à comprendre. Mon cœur bat a une vitesse folle. Je me sens bouger. Ou plutôt secouer assez violemment. Mais qu'importe, je ne ressens pas grand chose de toute façon. Un liquide s'écoule le long de ma gorge, un mélange ignoble que mon estomac rejette instantanément. Je régurgite le peu de ce que j'ai pus avaler dans la journée dans une bassine que le nouveau venu m'a apparemment apporté au préalable. J'ouvre les yeux avec peine, regrettant déjà le moment de sérénité totale que je viens de quitter. Je fini de recracher l'intégralité de mon estomac et remarque enfin mon colocataire qui vient de s'écrouler sur le dos sur le lit à côté de moi. Il soupir, les mains sur le visage. Je sais que ça ne le réjouit pas de me retrouver dans cet état mais aujourd'hui j'en ai besoin. J'essaye de me lever pour nettoyer mon bazar et me débarbouiller. Je tangue aux premiers abords et me rattrape de justesse à la table de nuit. Des bras fins viennent m'attraper par les hanches fermement mais avec douceur et me replacer sur le lit.
« Putain Leelee »
Il souffle exaspéré. Je marmonne sans vraiment savoir pourquoi un « désolé » pas vraiment articulé et à peine audible. Je me rassois confortablement sur le lit pendant qu'il ce lève pour aller dans la cuisine et revient avec un grand verre d'eau accompagné de sucre et de deux aspirines qu'il me tend et que je bois d'une traite.
« C'est la deuxième fois en un mois »
« Désolé »
« Arrête de dire ça et donne moi des putains de raisons ! »
Je grogne. J'ai trop chaud, mon cœur qui tambourine dans ma poitrine me fais mal et je n'ai pas envie de l'entendre me crier dessus.
« Ça a juste recommencé, ne crie pas comme ça putain je veux rentrer chez moi ! »
J'essaye de le repousser mais il ne bouge pas d'un pouce et continu de crier alors que je me sens épuisée.
« Comment ça ''ça a juste recommencé'' ? Tu te fou de ma gueule ? Juste ? Tu manques de faire encore une overdose ''juste'' parce qu'un connard de gros pervers te tape ''juste'' sur la gueule ? »
Il crie toujours. Il est énervé et je ne comprends pas pourquoi. Il me prend les poignets et me secoue en continuant à crier pour me faire réagir mais je ferme les yeux le plus fort possible pour essayer d'atténuer le mal dans ma poitrine.
« Yoongi arrête »
Je grimace, mon corps ne peut plus supporter ces secousses qui réveillent toutes ses blessures.
« S'il te plaît »
Je ne peux plus retenir mes larmes qui roules sur mes joues alors qu'il arrête de me prendre pour un prunier.
« Je.. Désolé mais je ne supporte plus de te voir comme ça. »
Il me lâche enfin et laisse retomber ses bras, impuissant.
« Je sais Yoongi chat »
J'essaye de faire retomber sa colère. Et ça marche malgré le fait qu'il proteste encore et toujours contre ce surnom. Mais je le prends dans mes bras avant qu'il ai pus dire un mot. Il me rend mon câlin en ronchonnant toujours.
VOUS LISEZ
Drugs Fr
Fanfiction"Je n'ai pas choisis d'être tombée là dedans, mais je choisis d'en sortir" Entre drogues, addictions, alcool, prostitution, sexe, haine, amour, saura-t-elle faire les bons choix ? Kan Lee Han voulait une vie normal, dans un foyer chaleureux ave...
