[2] « À L'ENCRE DE NOS MÉMOIRES »

«quatorze.

*

« Où étiez-vous ?

- [...]

- [...]

- Je répètes ! Où étiez-vous ?

- Je...Nous... Pardonnez Mina, Madame, c'est de ma faute je l'es entraînée dans mes folles histoires

- Mina, entre dans le palais, nous aurons une longue discussion et quant à toi Amulya suis-moi.

La jeune femme obéit et suit la fervante, elle l'emmène dans la bibliothèque du palais et lui dépose plusieurs livres sur la table, des livres qui concernent la guerre, les attentats, la violence, les meurtres et toutes autres atrocités qui existent.

« Vois-tu ? dis Mme Manja en caressant tout les livres. Si j'interdis mes filles de sortir c'est pour leur éviter cela ! La vie de l'extérieur est affreuse et surtout remplie de vices. Les gens et l'environnement sont aigris. Tu ne trouvera rien de plus beau que notre somptueux palais. Ici tu as tout ce dont tu as besoin, le savoir la culture, la nourriture, des activités pour s'occuper, l'hygiène et le repos, alors pourquoi chercher les problèmes ?

- [...]

- Je ne veux pas que la vie extérieure vous inculte des choses que je n'ai pas décidé de vous apprendre, pour votre bien. Le monde est cruel Amulya ! Que je ne te revois plus commettre cette faute ! Entendu ?

- Oui...

- Bien, qu'êtes-vous partir faire ?

- Je voulais juste visiter Lucknow...

- Tu n'en a pas besoin, les cours de géographie te permettront de connaître la ville par coeur comme toutes les filles ici qui ne l'ont jamais vu mais qui peuvent te la décrire comme si elles y avaient toujours vécus !

- Je ne suis pas habitué à l'enfermement, Madame, j'ai passé mon enfance dans l'attractivité de Paris

- Eh bien aujourd'hui vous êtes dans celle du palais et ce sont les règles Amulya alors fin de la conversation, tiens, prends ces livres avec toi, tu te rendra compte de certains choses !

- Inutile, je connais le monde dans lequel je vis

- Je ne pense pas, sinon tu ne serais pas ici, dois-je te rappeler que l'on t'a kidnappé ma chérie ? dit la fervante d'un ton ironique.

- [...]

- M'enfin, reprit-elle, tu ne quittera plus le palais, point à la ligne. »

La fervante quitte la bibliothèque en laissant la jeune femme seule.
Cette dernière rejoint la salle principale où certaines filles dansaient avec le professeur de danse et les musiciens.

« Amulya ? dit-une voix féminine

- Oui ?

- Rejoignez-nous dans la salle de danse, Madame Manja m'a ordonné de vous donnez un cours avec Bhuvi, où est-elle ?