«cinquante-cinq

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Seine-et-Marne (France)
Quatre années plus tard...


Le cadre familial était à envier.
Je déposais à peine le saladier, qu'Adîl et Tajar ont renversé le plateau de fruits.
Il courait partout dans le jardin.
Djibril leur courait après, tandis qu'Ajay tentait d'allumer le barbecue.


« Oh putain, AJAY CALME MOI TES ENFANTS ! ai-je crié

- C'est pas de ma faute, je suis occupée là Amulya tu vois pas ?

- soupire, ADIL TAJAR ! VENEZ ICI !

- Laisse, Neya, je m'en occupe, s'exclame mon père

- Merci papa, je n'en peux plus

- [...]

- [...]

- Besoin d'aide ? me demande Eva

- Va t'assoir Eva, tu ne fera rien, regarde toi tu es enceinte jusqu'au cou ! Je prend la relève Neya, montes Sana vient de se réveiller je crois » s'exclame Maya

Je m'exécute aussitôt, laves mes mains et montes à l'étage pour aller chercher Sana, elle me sourit et me raconte son rêve.

On s'installe ensuite sur la balançoire avec Aïcha.
Le soleil était au rendez-vous, c'était une superbe après-midi.
Elle reçoit un appel et s'éclipse quelque instant, sûrement Émir derrière le bout du fil.

Sana court vers son grand-père qui s'empresse de la prendre dans ses bras.


« Papi Adan, regarde comme ma robe est belle » dit Sana le sourire aux lèvres

Admirative face à cette scène je ne peux m'empêcher de sourire.

Tout mes proches étaient présents pour la première fois, il manquait Émir certes mais chaque jour nous prions que la justice française accepte d'aménager sa peine

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Tout mes proches étaient présents pour la première fois, il manquait Émir certes mais chaque jour nous prions que la justice française accepte d'aménager sa peine.

Puis, on s'installe tous autour de la table pour déguster notre repas.

« Racontez nous votre rencontre ! » demande Maya

Je regarde Ajay qui sourit timidement, puis il décide de prendre la parole.

Je m'installe à sa droite sur le fauteuil et place ma main sur mon ventre.
Je demande à Jaya, qui signifie victoire en hindi d'écouter attentivement son père.
Elle montre son enthousiasme en me donnant un coup dans le ventre...


Jaya car j'ai acheminé ce que je voulais faire dans ma vie, ma vie de famille, ma vie professionnelle, il me manquait seulement une année pour être infirmière, et tout cela est une magnifique victoire.

[2] « À L'ENCRE DE NOS MÉMOIRES »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant