Gaudin

14.

RÊVER de toi, Gaudin, c'est si doux, si relaxant, comme si je dormais sur un oreiller de coton et un matelas de plumes.

Tu quittes jamais mes rêves mais à chaque fois c'est si réel, si plaisant que j'ai aucune envie de me réveiller et surtout j'ai aucune impression de dormir. Tu m'épuises réellement mais dans mes rêves tu m'apaises.

Rêver du fait qu'on parle, Gaudin, par messages, c'est basique mais tu rend ça fantastique, c'était comme si pour la première fois de ma vie j'étais heureuse. Pas que je sois malheureuse sans toi, juste que l'idée de ton message m'apporte tellement de bonheur que je croyais pas ça possible.

Peut-être que l'idée est plus séduisante que la chose elle-même, ça m'étonnerait pas. Mais toi, tu rend ça mieux, attrayant, alors non, ton message extraordinairement banal sonnerait juste extraordinaire à mes yeux.

Merci de m'avoir adouci ma nuit avant que la guerre des ovaires ne me réveille. Merci d'avoir été dans un scénario si doux que ma douleur ventrale m'a paru presque supportable. Merci d'être là pour moi même dans mes nuits, même dans mes rêves, même à des kilomètres, merci d'exister.

J'm'en veux d'avoir tout gâché, Gaudin, j'm'en veux tellement si tu savais; j'espère qu'un jour on oubliera ça.