Chapitre 12

8.8K 425 4
                                    

Chapitre 12:

Mais dans quelle merde je me suis encore mise? Mon père va démentir et moi je vais me retrouver le cul entre deux chaise. Ce n'est pas possible d'être aussi bête que moi. De qui je tiens cette stupidité?
-C'est... C'est toi son copain? De tous les Théo qu'il y a sur cette terre, il fallait que ce soit toi?
-Oh ça va, qu'est-ce que ça peut bien te faire?  Ce n'est pas comme si t'en avais réellement quelque chose à foutre.

Je vois Antoine commencer à s'énerver. Il s'approche de Théo et le tire par le pull. Il le tient bien fermement par le col et le coince contre le mur. Je vois bien qu'il n'arrive pas à contrôler sa colère. Il est tellement fâché, je ne sais même pas pourquoi.
-Je n'ai pas eu le choix. Je ne pouvais pas abandonner. Pas après tout ce que papa a fait pour moi.
-T'as préféré partir et nous laisser. Tu n'es même pas venu nous dire au revoir. Cela ne t'as pas dérangé de partir et de me laisser. Alors, ne me fait pas croire que tu t'inquiètes vraiment pour moi, parce que je ne te crois pas.

Antoine a laisser le col de son frère peu à peu pendant le discourt de celui-ci. Théo a vraiment l'air très contrarié. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour que cette scène se passe mais, l'affaire est grave. Alors que je m'apprêtais à rejoindre Théo qui était parti dehors, une jeune femme avec un bébé arrive vers Antoine.
-¿ Todo está bien, mi corazón? (Tout va bien, mon cur?)
-Sí, no te inquietes. (oui, ne t'inquiète pas)
Je comprends très bien l'espagnol, je l'ai appris à l'école et s'il y a bien une chose que je n'ai pas oublié après l'accident, c'est bien mon espagnol. Elle l'a vraiment traiter de ''mon coeur''? Hier encore elle lui disait qu'elle ne voulait plus rien à voir avec lui. Cette fille change d'avis comme de culotte. Si j'étais Antoine, je ne l'aurais pas pardonner mais je ne suis pas Antoine, et heureusement. Erika me regarde de haut en bas, genre grossièrement. C'est bon, t'as déjà vu une française blonde, non?

-Fanny, je te présente ma femme et mes enfants.
Je me retourne et vois Dimitri avec une jolie blonde, (like me) et trois enfants. Je lui souris, ravie de les rencontrés et lui demande comment s'appellent les enfants. Sa femme, je sais déjà.
-Et bien, il y a Noa, le plus grand! Milan, le petit du milieu et enfin Pharell, le petit dernier. Et tu connais déjà ma femme, Ludivine.
-Oui, je me suis rappeler de son prénom en la revoyant. C'est curieux que des Flash me viennent comme ça. Mais c'est sûrement bon signe. Dans tous les cas je suis ravie de te revoir, Ludivine.

Elle me prend dans ses bras et me fait un petit bisou sur la joue. Elle me dit de rester forte et que tout va bien se passer. Elle m'informe que si je veux parler de mes problèmes ou de mes soucis, je peux compter sur elle. Ensuite, c'est Hugo qui s'est ramené avec sa petite famille. Je dis petit mais bon, ils sont quatre quand même. Mais ils sont quand même moins que chez Dimitri.
-Je te présente Marine, ma femme. Anne-Rosa et Guiliana, mes deux trésors.
-Vous avez tous de très belles familles malgré vos absences. C'est génial. Vous restez unis malgré tout.

Je souris tristement et me souviens que ma mère a quitter mon père car il n'étais pas souvent à la maison. Pourtant Marine, Ludivine, Séphora et toutes les autres femmes de footballeurs au monde y arrivent. Sauf ma mère. Je n'arrive pas à croire que se soit la seule la raison. Il y a forcément autre chose.

-Chérie, ta mère est la pour te dire bonjour.
Je me retourne et croise le regarde bleu de ma mère et celui de mon père. Il ne sourit pas contrairement à elle. Il n'est pas content, ça se voit. Il ne voulait pas la voir. Moi non plus d'ailleurs. Elle n'a même pas pris la peine de venir me voir à ma sortir de l'hôpital après mon accident. Elle ne s'inquiète pas pour nous, tout ce qui l'inquiète est son image. Elle ne m'a jamais envoyé un message. Sait-elle que je suis devenue amnésique? Sait-elle que je suis restée 3 mois dans le coma. NOn bien sur qu'elle ne le sait pas, elle s'en fout.

-Qui est-ce? Je demande à mon père.
-Chérie...
-Je n'ai pas de mère. Ma mère ne s'est pas inquiétée de moi, ni de toi d'ailleurs papa. Cette femme n'est pas ma mère.
Mon père soupire et ma ''mère'' me fixe. Elle s'avance vers moi mais je lève ma main pour l'arrêter. Elle me montre un visage triste et désolé.
-Je te déteste. Ne me cherche plus, tu n'a même pas cherché à savoir si j'allais bien ou pas. Je suis restée trois mois dans le coma, je suis rentrée à la maison et tu n'es même pas venue me rendre visite. Tu n'as pas eu besoin de moi dans ta vie jusqu'à maintenant, tu n'auras donc pas besoin de moi pour la suite de ta vie. Au revoir.

Sauf qu'elle va quand même manquer

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Where stories live. Discover now