Chapitre 51

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Chapitre 51:

Quelques jours sont passés depuis cet incident. Nous somme aujourd'hui, a Saint-Denis. Pour les de quart-final contre l'Islande. Je sens que ça va être le feu!

Mon père s'est ressaisi à son travail et est plus sévère qu'avant. Il dit que part sa faute on a tous perdu du temps alors il faut le rattraper. Alors il est sévère. Julie et moi nous sommes beaucoup rapprocher et nous avons décide de travailler ensemble. Je fais les photos des entraînements et des matchs et elle des entraînements intérieurs, des repas et des temps libres.
Cassiopée est venue quelque jours plus tard dire qu'elle n'avait rien publier et qu'elle était désolée de nous avoir causer tant de problèmes. Elle allait partir mais Paul la retenue. Il lui a dit qu'il la pardonnait et qu'il voulait qu'elle reste à Clairefontaine. On s'est un peu disputer après ça parce que j'arrive pas à comprendre pourquoi et comment il la pardonnée aussi rapidement. Mais il a fini par m'avouer qu'il l'aimait bien, mais genre, vraiment bien. Et j'ai compris que Paulette tombait sous le charme du fruit défendu. Mais que pouvons-nous faire à cela? Rien, nous sommes humains. On la laissée rester, elle fait ce pendant un stage de kinésithérapie. Je souhaite qu'elle ne fasse pas souffre Paul. Il est mon ami!

-Bon, les gars. On reste concentrer et on donne tout! Compris?
Les gars crient et se serrent tous dans les bras puis font un câlin de groupe. Je reste un peu en retrait comment depuis une semaine pratiquement.

Depuis le jour où je suis revenu du commissariat avec mon père, Antoine est bizarre. Il est venu dans ma chambre avec moi et quand je me suis réveillée, il n'était plus la. Je les chercher partout et quand je l'ai trouvé, il m'a juste répondu: j'étais à la clairière, lâche moi un peu, t'es collante.
Alors je lui donne de l'espace. Je ne lui parle pas, je ne lui souris pas, je ne fais rien. Quand je lui manquerai il reviendra. Mais en attendant, c'est à moi qu'il manque plus que tout...

Ils entrent tous sur les terrains ainsi que les islandais. Les deux hymnes remplissent le coeur de chacun et le début du match est annoncé. Antoine n'est pas dans son assiette. Mais d'autre le seront à sa place. Je prends le plus de photos possible pour pouvoir les mettre sur le blog de la FFF ainsi que pour créer une vidéo et la mettre sur YouTube.

Ellipse

Les gars, contents, entrent dans le château en chantant. J'aime cette ambiance et leur joie de vivre. J'espère un jour pouvoir sourire et profiter comme ça de la vie.
Cassiopée arrive et nous sourit à tous. Elle félicite chacun des Bleus et s'attarde sur Paul. Elle le prend dans ses bras. Elle sourit fortement et je me rappelle soudainement qu'elle aussi à un énorme faible pour lui. Elle me l'avait dit et elle l'avait confirmé à Antoine. Paul finit par l'embrasser d'un chaste baiser sur les lèvres. Genre, la bise sur les lèvres quoi. Vous voyez?
Elle rougit et se met sur la pointe des pieds pour répéter le geste. Je finis par tourner le visage vers Antoine qui les regarde aussi, le sourire au lèvres. Il me regarde et son regard passe du regard heureux et doux au regarde pervers et complètement désireux. J'ai compris. Mais il n'aura rien tant qu'il ne m'aura pas expliquer quel est son problème.
-On monte? Dis-je avec mes lèvres pour qu'il comprenne.
Il prend sa mini valise et on monte dans sa chambre. À peine arriver, il me plaque contre la porte et m'embrasse le cou. Il me suçote la peau de celui-ci et je gémis.
-An... Anto, faut qu'on parle...
-Non, j'aime bien ta colle! On dirait du miel. Reste près de moi. J'ai été con sur ce que t'ai dit, pardonne-moi. Mais laisse toi faire...
Je me tais et le laisse faire. Il me porte jusqu'à son lit et m'hôte tous mes vêtement sauf ma culotte. Je fais pareil pour lui.
-Qu'il est beau mon petit pingouin.
Il éclate de rire. Quand il a marqué, Antoine s'est jeté au sol et à glissé sur l'herbe comme le roi de la glisse. Monumental! Il enlève les deux derniers sous vêtement et entre en moi sans attendre.
-Anto... je soupire.
Il fait de lents vas et vients et puis accélère la cadence. Mon niveau de cardio comparé au sien n'est rien du coup, je suis déjà super crevée. Je l'embrasse et lui demande toujours plus. Il me suçote encore la peau dans le cou et je gémis, encore. Antoine est le dieu du sexe. Genre vraiment.

On se regarde dans les yeux et on s'embrasse encore une fois. Il se couche à côté de moi et on regarde le plafond.
-Tu me trouves vraiment collante?
-Mais non, mon coeur. C'était juste pour voir comment tu réagissais.
-Je me suis sentie mal... Je t'ai vraiment cru.
-Tu n'es pas collante, loin de la. Tu sais être là quand il faut mais tu sais aussi donner de l'espace à notre couple. C'est pour ça que je t'aime. Tu n'es pas toujours derrière mon dos et tu t'amuses quand tu dois t'amuser. Sérieusement Fan' ne prends pas ce que j'ai dit au sérieux. Je ne voulais pas te blesser. C'était pour rire.
Je le regarde un peu mal, pour rire, je me lève et m'habille. Il s'assied sur son lit toujours caché par le duvet et s'affole.
-Tu vas où comme ça?
-J'me casse. Je suis trop collante.
J'ouvre la porte et sors de sa chambre. J'entends un boucan dans sa chambre et je réouvre la porte et vois Antoine frapper le mur.

-He Antoine! Mais arrête! Qu'est-ce que tu fais?
Il continue et on peut apercevoir une petit fissure.
-He mais arrête! Stop! Tu vas te faire mal!!
Il continue alors je passe sous son bras et me mets en fasse de lui contre le mur pour pouvoir voir ses yeux. Il s'arrête instantanément.
-Je rigolais...
Il tape une dernière fois le mur et pars dans la salle de bain en claquant la porte violemment. L'eau s'allume et je suppose qu'il va prendre sa douche. Je m'assieds contre le mur qui est juste en face de la porte et attends qu'elle s'ouvre. Mais mes yeux deviennent lourds et se ferment. Ils se ferment.

Je me réveille dans mon lit. Comment suis-je arrivée ici?
Je descends au réfectoire et tout le monde y prend son petit déjeuner. Je vois Antoine et me dirige vers lui pour l'embrasser mais il esquive mes lèvres. C'est une blague? Je prends une chaise et m'assieds à côté de mon père. Welcome to the beginning. Faire la tête à Antoine et être assise à ma place initiale. Comme au début... Paul arrive avec Martina euh non, Cassiopée. Ils se tiennent par la main, les doigts mêlés. Paulette sourit comme une fille et Cass' a les yeux qui brillent. Un couple amoureux quoi!
-Umm, tu sens cette odeur Cass'? Demande Paul.
Elle fait non de la tête.

-Ça sent les embrouilles!
Je me regarde et il avance vers moi. Il me prend le poignet et le regarde. Je sais pourquoi il fait. Il contrôle tout le temps mes poignet dès que j'ai une embrouille avec Antoine. Puis il le lâche. Il arrive vers Antoine et respire le cou d'Antoine. S'il a du parfum ça veut dire qu'il est de bonne humeur sinon, c'est mauvais.
-C'est ce que je disais, il y a de l'embrouille dans l'air.
Je mange mon oeuf brouillé. Et mon bacon tranquille, qu'on ne vienne pas me faire chier!
-Hein dit il y a embrouille?
-Paul, je mange. Je montre ma fourchette.
Il sait qu'il ne faut pas me chercher.
-Y a-t-il embrouille?
-Paul... dis-je.
-Oui ou non?
-Paul... continuai-je
-Aller!!
-PAUL PUTAIN TU ME LES CASSE! CE NE SONT PAS TES OIGNONS! OCCUPE-TOI DE TA PUTE ET LAISSE LA MIENNE TRANQUILLE! Lâche Antoine.

Il a fait renverser son café et mes couverts sont tombés au sol. Il a dit "pute"? Il me califie comme pute? C'est bon à savoir. Je ramasse mon couteau et ma fourchette et me lève. Ils doivent sûrement penser que je vais partir en pleurant dans ma chambre mais non. J'ai décidé d'être plus courageuse et forte que ça. Je me dirige vers le bar, pose mes couverts et en prends des propres. Je me réinstalle a ma place et continue de manger comme si de rien était. Les gars reprennent leur discussion sauf un. Il regarde son plat. Il se lève, prend son assiette et débarrasse sa place. Au dernier aller retour, il me prend le poignet et me lève de ma chaise, m'emportant avec lui.

-Aïe mais arrête tu me fais mal!
-Je voulais pas te traiter de pute.
-Tu l'as fait, c'est trop tard.
Il rigole durement. Ça lui fait rire mais moi pas du tout. C'est un crétin. Comment j'ai pu penser qu'on irait bien ensemble. On est trop différents. On n'a pas les même délires. On n'a pas les mêmes idées. Ça ne le fait pas.
-Tu sais quoi Antoine, je pense qu'on devrait en rester là.
Il relève la tête qui précédemment était baissée. Il commence à paniquer. Je le vois, il respire beaucoup trop vite. Il tire ses cheveux et commence à faire les cents pas.
-Antoine calme toi...
Il ferme les yeux mais continue ses autres activités. Je décide donc de l'embrasser pour le calmer. Il s'arrête et s'accroche à moi.
-Ne me quitte pas Fanny. Je t'aime trop pour te laisser partir. Je t'en supplie.
-Je ne suis pas ton jouet ou ta pute... J'ai l'impression de n'avoir de l'importance que quand ça t'arrange... aller, t'as bientôt entraînement...
Je lui donne deux petites tapes sur l'épaule et m'en vais dans ma chambre. Je prends mon appareil photo et redescends. Il est toujours là à regarder la fenêtre.

-Je ne te quitte pas Antoine, mais il faut qu'on prenne notre temps. Et il faut que tu apprennes à contrôler ta colère, je ne vais pas supporter ça toute ma vie...

C'est dit...

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Where stories live. Discover now