Chapitre 45:

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Aiden

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Aiden

       Ça doit faire une demi-heure que je les observe. En sortant du contexte, on peut vite me prendre pour un pervers, un obsédé ou pire un ga sorti tout droit d'un asile. Je vous jure que je suis plus qu'énervé. Elle rit aux blagues du mec qui lui fait face. Je suis d'autant plus vexé que la concurrence est rude, ce mec semble la rendre heureuse, l'épanouir et lui changer les idées. Ce que je n'ai pas réussi à faire ses derniers temps. Elle parrait soucieuse en permanence lorsque je suis là. Elle ne me parle que très peu et ça se limite à des futilités concernant l'aménagement de son appartement pour accueillir les enfants ou encore qui va prendre son congé en premier, tout ses sujets qui nous lie et me rappelle que nous ne sommes rien l'un pour l'autre si ce n'est que nous sommes unit par le biais de ses deux petits êtres en devenir. Je voudrais aborder le sujet qui me trotte dans la tête depuis des semaines maintenant :NOUS mais en parler avec Kaylie semble mission impossible.

       Vous vous demandez comment je suis arrivé là. Et bien en bon psychopathe qui se respecte après avoir quitté Ben, je me suis rendu à l'appart de Kaylie. Bien sûr, je n'y ai trouvé personne. J'ai donc contacté Jess par message pour savoir où trouver Kaylie. Elle a d'abord longuement hésité me citant toutes les obligations propres au rôle de meilleure amie pour finir par céder et par me donner l'adresse du restaurant où je suis en ce moment en train de jouer au voyeur.

       Ils mangent une glace comme le font deux personnes proches, se connaissant assez pour partager un repas de la sorte, deux personnes amoureuses. Je ne supporte pas de la voir heureuse avec un autre, ça me brise de l'intérieur. Je vois noir pour tout vous dire. Comme à mon habitude mes actes dépassent mes pensées et je me dirige de façon déterminé et incontrôlable vers leur table.

        Je me tiens droit derrière elle sans interrompre leur conversation. L'homme lui faisant face me remarque et arrête de rire, un sourire mutin prend forme sur son visage. Il se recule dans son siège tout en me fixant. C'est alors qu'elle se retourne, nos yeux se croisent et nos regards s'accrochent. Je n'ai jamais ressentis ça pour quiconque auparavant. La sensation que seule elle peut me faire vibrer, que seule elle peut m'affecter et bien sûr qu'elle est la seule et unique capable de m'anéantir comme de me combler. Sa simple présence m'est un don. La regarder une bénédiction et la toucher est tout simplement le nirvana. Alors que ses prunelles d'un bleu océan me transperce de la sorte, je peine à garder ma contenance et à ne pas fondre comme neige au soleil.

       Ce moment est brisé par l'intervention du mec à l'origine de mon angoisse grandissante.

- "Bonjour, a qui dois-je m'adresser"

       Ce petit con veut jouer avec moi. Bien mais il va vite se rendre compte que je ne suis pas d'humeur à faire mumuse.

- "Aiden, le père" répondis-je en regardant le ventre arrondis de ma douce. Bien entendu, je n'y ai pas mis un ton des plus tendre. J'ai même été carrément acerbe dans ma réponse mais je ne regrette rien si ça peut remettre ce petit merdeux en place. S'il croit que je vais le laisser me prendre la femme de ma vie, il peut toujours courir. Ce petit con me regarde et sourit de plus belle. Soit il n'a perçu l'amertume dans mes paroles soit il est con voir les deux à la fois. Il se permet alors de rétorquer:

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