Sira: -Du conte de fée a l'enfer-

Partie 48

Je vous passe quelques jours, à la maison rien ne va. Les tensions sont bien présente et sa me pèse énormément. Moi et Djibril ? Retour à la case départ. Il a retrouver sa froideur, du début de notre relation. Je le reconnais plus, il rentre tout le temps complètement déchiré ou amoché.
De mon côté, une sorte de haine c'est développer. Je préfère transformer ma souffrance en ignorance. Depuis sa tromperie je me suis beaucoup renfermé. La goutte d'eau qui fait déborder le vase ? Je pense bien ! J'ai le cœur en miette et le cerveau qui déraille. Je le répète je reste debout pour Aiden et seulement pour lui. Si ce petit bout de garçon ne serait pas là, il y à longtemps je serais partis me réfugier dans une autre ville ! Loin de Lui. Je ne supporte plus sa présence à vrai dire. À chaque vois que je vois son visage, les images de la vidéo me reviennent. D'ailleurs j'en fait même des cauchemars.

Vous savez le pire dans tout sa ? C'est que il ne fait rien pour me réconforter ! Fierté mal placé ou méchanceté ? Dieu seul le sait ! Mais même un simple pardon il n'a pas sortis de sa bouche. Cette homme qui autre fois me faisait sourire, me faisait rire à m'en faire mal à la mâchoire, désormais me fait pleurer toutes les larmes de mon corps. Comme quoi on ne sait pas de ce qui est fait le lendemain.
Le point positive dans tout sa, c'est que je m'étais énormément rapprocher de ma religion. Je dévorais les livres islamiques pour en savoir toujours plus. Ne dit-on pas un mal pour un bien ? Dieu me met des embûches pour que je tombe mais c'est comme une sorte de test, il veut voir si je réussirais à me révéler avec son aide. N'oubliez que la vie c'est comme un examen, soit on est dans le Dine et on réussit soit on prend le chemin du sheytan et on échoue. C'est quitte ou double. Alors je m'accroche à ma religion parce que je sais que c'est la seul chose dans ce bas monde qui me fera pas de coup bas.

Donc comme je vous le disait une routine s'était installé. À part le fait que Djibril n'est pas rentré depuis 2 jours. C'est son quotidien maintenant. Disparaître et réapparaître. Et à peine rentré à la maison qu'il repart. De toute façon son absence ne change rien vue que quand il est là, je compte pas lui parler. Par contre ça peut affecter son petit frère. Mais vue que monsieur ne voit pas plus loin que le bout de son nez, il voit certainement pas que le petit à besoin de l'attention de son grand frère. Certes moi je suis la mais je suis ni son grand frère, ni sa mère, ni son père!

Aujourd'hui nous sommes mercredi, le temps est vraiment ensoleillé tout le contraire de mon cœur mais il y avait une chaleur étouffante. En faite il faisait pas chaud mais lourd. Je sais pas si vous connaissez cette sensation en été lorsque le temps est vraiment pesant. Donc comme je le disais aujourd'hui c'est mon premier jour de travail. Même si je suis à la maison à surveiller un enfant je m'étais quand même mis "bien" comme on dit. Ces temps ci je prend pas trop soin de moi, c'est un peu le dernier de mes soucis. Mais je vais pas accueillir la dame avec mon pyjama et des cernes à en faire peur un clown. Donc j'avais enfiler une longue robe d'été et je m'étais un peu maquiller pour cacher mon visage de dépressif. Il faisait beaucoup trop chaud pour aller me coltiner un jean. J'attendais sagement l'arrivé de la dame. Aiden était à la maison car le mercredi aprèm il y a pas l'école. Je lui avais déjà donner les consignes, que il fallait pas trop qu'il joue avec la petite fille parce que c'était un bébé.

Mes horaires habituel sont de 8h à 17h mais aujourd'hui exceptionnellement elle allait me ramener la petite à 14h. Il était environ 13h30.

Pour l'attendre j'avais appeler Juliette un peu. Je vous passe les détailles de la conversation elle m'a dit qu'elle passerai prendre Aiden ce week-end.
Je raccroche et quelque minutes plus tard sa sonne à la porte. C'était la dame avec sa poussette. On se fait la bise et je lui dit:

Moi: Rentrez rentrez je vous en prie madame

Elle: Je vous ai dit de m'appeler Katelina on a le même âge rhoo