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Tome 2 tant attendu, 10 mois après je m'y remets.
Lire le tome 1 pour comprendre l'histoire.

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Tout s'est passé très vite. D'abord j'acceptais de le rejoindre, puis j'annonçais ça à mes proches. Par la suite je me vis quitter ma fac, poussée par une folie incontrôlable, une folie qu'on appelle communément l'amour.
Quelques jours après, tout le monde savait tout et les médias étaient très présent à la cité. C'était étrange et je préparais mon départ. Je boucla ma valise et enfila ma paire de chaussures. Sa y'est je m'en allais, Zûhir m'attendais  à l'aéroport et mes frère m'y déposait. Je fis un dernier câlin à Lila, on s'était promis de se revoir. Moi sans elle c'était comme une tartine sans Nutella, Tom sans Jerry...

La porte de la voiture claquait et Younes venait prendre place devant, c'était fini. Fini la misère. Ce départ était la fin d'une vie précaire, mais était-il le début d'une vie luxueuse et paisible ? Je plaçais ma confiance en Allah, comme j'avais toujours fais.

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Dans le jet, je regardais Zûhir parler avec un homme. Je regardais autour de moi, ce n'était pas mon univers. Tout ce luxe m'était inhabituel, il m'était inconnu.
On arrivait dans quelques heures, je fixais ma paire de chaussures, et lissais mon pantalon à l'aide de mes mains qu'il ne se froisse pas. Vous imaginez, arriver dans un Palais Royal, vêtue comme une chiffonnière.

Je fixais le bout de mes escarpins quand une main sur mon épaule me sortit de ma rêverie

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Je fixais le bout de mes escarpins quand une main sur mon épaule me sortit de ma rêverie. Je tourna la tête et Zûhir vint s'assoir à mes côtés.

«Zûhir : Ça va?
Nayel : Ça va.
Zûhir : Tu stress?
Nayel : Ça va.
Zûhir : Si tu répète seulement "ça va"  à mes parents je doute que ça leur plaisent. »

Je leva les yeux vers lui et ris timidement. Ça va aller. Je répétais la même phrase sans cesse. Ça va aller.

Une voix annonça l'atterrissage de l'avion. Mon coeur se mit à battre qu'auparavant. C'était maintenant. Je posa une voila rose pâle sur ma tête de façon à respecter partiellement les traditions du pays.
Je descendais du jet tandis qu'il me suivait de près, retour non annoncé, aucun photographe autour.

Dans la voiture, comment vous dire que je n'ai jamais vécu de situation plus stressante. Zûhir tentait de me détendre mais impossible. J'étais figée.
Je vis la voiture s'éloigner de civilisation et se diriger vers une longue ligne droite. Au loin je percevais une immense bâtisse. C'était incroyable. J'avais l'impression de me retrouver dans Jasmine et Aladin. Et puis c'était un peu ça, comme Aladin, j'avais pas vraiment ma place ici mais l'amour que je portais à Zûhir similairement à celui que portait Aladin à Jasmine était tellement puissant qu'il m'aurait pousser à faire n'importe quoi. Dans un château ou sous un pont, à ses côtés tout irait bien, inshaAllah.

Zûhir «Retour en terre natale»Where stories live. Discover now