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«- Je suis vraiment, vraiment désolé pardonne moi..
Zûhir - Te pardonner de quoi ?
- Je te fais vivre l'enfer mais j'arrive plus Zûhir..
Zûhir - Je vis pas l'enfer avec toi omri c'est avec toi que je suis le mieux, de quoi tu parles Nayel ?
- J'arrive plus à te regarder dans les yeux je me sens honteuse..
Zûhir - Honteuse ?
- J'étais même pas vierge avant notre mariage et.. et j'ai eu des rapport avec un autre homme alors que toi tu te préserve depuis 24 ans...
Zûhir - Mais qu'est ce que tu dis Nayel c'est pas de ta faute !
- T'aurai du trouver une meilleure femme et te marier avec Fadwa...
Zûhir - Pour rien au monde je te laisserais. T'es la meilleure des femmes, je te considère comme vierge parce que t'a jamais eu de rapport consentis et même si tu l'étais plus par rapport consentis je t'aimerais toujours autant le passé c'est le passé. Reviens moi Nayel on sera heureux.
-...»

Il me prit dans ses bras et enfin je compris que tout était fini. J'allais essayer de retrouver mes habitudes et j'allais oublier ce cauchemar avec l'aide de mon mari.

Zûhir

Ma femme, elle est enfin revenue ! Même si elle pleure dans mes bras ça me fait du bien de l'entendre pleurer. Il fallait qu'elle lâche toute cette pression pour qu'enfin elle reparte du bon pied.

Quelques semaines plus tard :

Tout est redevenu comme avant, j'ai retrouvée une Nayel souriante. Aujourd'hui en rentrant des courses je l'ai trouvée dans la cuisine en train de cuisiner. Elle avait l'air heureuse et elle est venue m'embrasser quand elle m'a vu. Je remercierais jamais assez Allah pour ses bienfaits. Elle se douche elle- même, mange, elle a reprit des formes et à même une jolie bronzage italien. On a encore eu aucun rapport mais je patienterais le temps qu'il faudra.
Elle s'est épilé, pour le bonheur de tous et elle a retrouvé l'esprit de se pomponner tous les matins pour moi. Ma Nayel était revenue.

Nayel

Je me levais, contemplant le merveilleux homme qui était à mes côtés, je lui devais une fière chandelle. Je regrette ce que j'ai pu lui dire avant de partir en France, c'est le meilleur et le plus aimant des maris. Je sortis de mon lit et décida d'aller préparer de quoi déjeuner pour lui. Je sortis acheter des viennoiseries et rentra. Je fus surprise de constater qu'il dormait encore, je l'avais vraiment épuisée durant ces semaines.

Je pressa un jus d'orange et prépara son café avec 1 sucre comme il l'aime. Je monta le plateau et toqua à la porte.

«- Ciao amore mio (=Bonjour mon amour), room service.
Zûhir - Hmm les italiennes sont les plus belle.
- La preuve vivante devant toi.
Zûhir - Ton petit déjeuner à toi il est ou?
- J'ai pas très faim.
Zûhir - Va vite te faire un chocolat avant que je te jettes par la fenêtre.»

Zûhir avec une voix grave qui pouvait être très douce quand il le voulait. Mais lorsqu'il employait ce ton j'avais plutôt envie d'exécuter sans parler parce qu'il était vraiment effrayant. Je descendis alors du lit avec nonchalance et traina des pieds jusqu'à la cuisine. Je remontais dans la chambre quelques minutes après.

«Zûhir - Viens près de moi.»

Je m'assieds à côté de lui et posa ma tête sur son épaule.

«Zûhir - C'est la canicule ici.
- C'est vrai qu'il fait chaud...
Zûhir - Tu veux qu'on aille à la plage ?
- Je préfère qu'on se contente de la piscine du jardin.
Zûhir - C'est comme tu veux.. Manges nayel.
- Je mange regarde.
Zûhir - T'as même pas finis ton croissant j'en ai manger 4.
- C'est toi tu mange comme un ogres.
Zûhir - Toi aussi tu manges comme une ogresse normalement. Manges.
- J'ai pas faim.
Zûhir - Tu veux que je te redonnes à la bouche comme les bébés ?
- Oui.»

Il sourit puis vint me donner le croissant, il m'essuyais la bouche quand j'en avais partout et je riais.

Zûhir

Le rire le plus doux que j'ai jamais entendu, le sien. Qu'est ce que j'étais soulagé de retrouvée mon bébé.
On finit la journée l'un avec l'autre, je la pense rétablie de tout ça.

[...]

Elle avait retrouvé la santé et était sortit de sa dépression. J'entendais fréquemment son rire résonner dans mes oreilles et elle continuait de chanter comme une casserole, l'essentiel est qu'elle continuait de chanter.

Elle était donc allongé à côté de moi, ma tête était sur sa poitrine et ma main sur son ventre, on était posée devant une série policière en italien dont je comprenais pas un mot mais Nayel suivait donc je ne disais rien et observais.

L'épisode finit et elle éteignit la télévision, je la pris sur moi et elle se mit à m'embrasser. Très vite la température se mit à monter entre nous, on n'avait eu aucun rapport depuis plus d'un mois et demi, le manque se faisait ressentir. Très rapidement elle passa ses mains sur mon torse et se mit à le caresser.

Elle se releva pour retirer son soutien gorge et lorsqu'elle se remit sur moi j'échangeais nos positions pour prendre le dessus. Elle était allongée j'étais entre ses jambes, ses mains étaient dans mon dos et ma bouche embrassait son cou.

Nayel

Il prit le dessus sur moi et bizarrement je me sentis en position d'impuissance. Je devins paralysée et il mit sa bouche dans mon cou pour l'embrasser. Il était sur moi et de par son corps imposant il m'empêchait de faire quelconque mouvement. Je me mis à essayer de le repousser de mes petites mains et de ma force de mouche mais autant vous dire que c'était peine perdue et je crois même qu'il ne s'était pas rendu compte de ce que j'essayais de faire. Il était lancé et maintenant il embrassait le bas de mon ventre.
Les larmes se mirent à couler sur mes joues les flash de mon viol revenait dans mon esprit et j'avais conscience que ce n'étais que Zûhir sur moi mais je paniquais. Je voulais qu'il arrête, maintenant.

Zûhir «Retour en terre natale»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant