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Je stressais, je savais que cette soirée allait être pire que celle de la veille. Mais je savais aussi qu'elle ne durerait pas aussi longtemps et que mon prince me soutenait.
J'allais à mon armoire et pris une nouvelle robe, j'avoue commencer à m'habituer à ce luxe.

J'allais à mon armoire et pris une nouvelle robe, j'avoue commencer à m'habituer à ce luxe

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Je l'enfila, puis me coiffa d'un chignon bas. Je me maquillais ensuite puis m'assieds sur mon lit. Je commençais à m'ennuyer ici, vraiment. Zûhir entra et me demanda de fermer les yeux, je le fis, retissante. J'entendis ses pas de rapprocher puis il me fit ouvrir les yeux. J'avais une boîte à chaussures rose pâle sur les genoux. Cette dernière était entourée d'un ruban blanc, je tira dessus, souriante et impatiente. J'ouvrais la boite et mes yeux s'ouvrirent lorsque j'aperçu un doux pelage gris et deux yeux bleus perçant. Zûhir m'avait offert un chaton, il était très petit et tellement mignon. Je le pris d'une main et le posa sur mes genoux.

«- Coucou toi !
Zûhir - Il te plait ?»

Je tourna la tete vers lui.

«-Je l'adore ! Merci Zûhir !
Zûhir - Je suis content qu'il te plaise ! Il a seulement quelques mois.
- C'est un mâle ?
Zûhir - Non, une femelle.
- C'est un magnifique cadeau.
Zûhir - J'espère qu'il te tiendra compagnie. Je sais que tu t'ennuie ici mais je te promets qu'une fois l'affaire fâdwa réglée, on se marie et on fait' le tour du monde et on conçoit un bébé dans chaque pays différent !
- -Rire- N'importe quoi toi !
Zûhir - Tu me connais pas bien encore ma belle. »

Je leva les yeux au ciel, j'ai toujours su que Zûhir avait un petit côté... je n'emploierais pas le mot pervers mais disons qu'une fois marié je sais que nos nuits ne seront pas de tout repos.

Il me prit la main et je déposa mon chaton sur le lit, je songeais à un nom pour lui.

«- Comment je pourrais l'appeler?
zûhir - Zûhir, c'est un beau prénom.
- Un zûhir me suffit pas besoin d'un deuxième.
Zûhir - J'en sais rien alors.»

On se leva puis descendit les marchés qui menaient au jardin, là où nous étions attendu. J'avoue avoir sentis mes jambes trembler mais ma main dans celle de Zûhir me réconforta. Il lâcha ma main, m'adressa un dernier regard amoureux, puis nous pénétrons dans la terasse.
Tout de suite les regards se tournèrent vers nous, je salua la famille : «Salam Aleykoum.»

Ils ne me répondirent que très peu attentifs à moi. J'analysa la femme, d'une prestance égalant presque celle de la mère de Zûhir. Puis j'observa l'homme grand, vêtue proprement. Tous affichaient un air un peu hautain. Finalement, mes yeux rencontrèrent ceux d'une jeune femme. Elle était grande, portait de long cheveux lisses noirs corbeaux. Elle avait une peau très blanche mais tellement belle, d'épais sourcils et deux yeux verts perçant. Elle était magnifique et j'avoue m'être sentis  laide en la voyant.
Elle était vraiment waw, mais son visage était fermée. Elle ne souriait pas, les sourcils froncés et les yeux plissés comme si elle voulait se donner un air mystérieux.

Zûhir «Retour en terre natale»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant