Je trouverai

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Poudlard,
Salle sur Demande, Moyen-Âge,

Vêtue d'une magnifique robe grise et bleue marine, la jeune femme aux yeux aussi bleus que les abysses des océans s'avança dans l'immense salle éclairée par quelques pauvres flambeaux qui diffusaient une lueur glauque sur les murs et sur les immenses poutres.
Elle portait, en plus de sa robe, un magnifique diadème ouvragé posé entre ses longs cheveux d'une noirceur si particulière qu'ils avaient des reflets bleutés, ainsi qu'un pendentif en lapiz-lazuli ovale au bout d'un ruban de velours noir. Les seuls bijoux qui n'étaient pas bleus étaient ses boucles d'oreilles, de grosses gouttes en œil de faucon (ndla: c'est une pierre; j'en ai une chez moi, c'est très beau) retenues sur l'armature par une fine spirale dorée ornée d'éclats de rubis.
La femme, dont le visage était dans l'ombre, savait qu'elle se devait de faire vite.
Salazar commençait à lui poser des questions. Beaucoup de questions. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que Godric et Helga ne s'y mettent aussi. Mais elle ne pouvait leur expliquer, même si cela lui avait ôté un poids des épaules et desserré l'étau comprimant continuellement sa poitrine. Elle devrait user de patience et de ruse afin de pouvoir terminer ce qu'elle avait entrepris. La survie de tous les êtres, moldus comme sorciers ne dépendait plus que d'elle, et de ses futurs choix. Qu'elle prendrait.
Mais seule.

Hôpital Ste Mangouste,
époque actuelle, cellule psychologique pour rescapés de la guerre contre le Lord Noir.

Comme chaque vendredi, une partie des élèves de Poudlard était envoyée ici pour recevoir une aide pour "surmonter les séquelles de la guerre". Mais Draco était loin d'être suffisamment naïf pour croire à ce genre de prétextes. Contrairement à beaucoup d'idiots, qui chantaient les louanges du Ministère. Stupidités. Tout ce que cette mascarade couvrait, c'était des aurors à l'affût de la moindre information sur d'éventuels Mangemorts, ou des élèves qui commenceraient à pencher pour leur côté de la balance.
Draco n'appréciait que très peu ce genre de méthode, mais il devait reconnaître qu'elle avait permis à déjà six élèves de l'école de ne pas rejoindre les anciens toutous du Lord Noir.
Personnellement, sa famille, considérée comme lâche et traître chez eux, avait coupé tous les ponts, et était maintenant loin de ces gens. Mais le passage par cette fichue cellule psychologique était obligatoire, même pour les élèves les plus réticents.
En parlant d'élèves réticents, Draco sentit la main de Blaise agripper son poignet et le serrer fortement.
Alors, il vit sortir de la salle où il allait bientôt entrer, la seule qui personne qui le captivait constamment. Ayleen.
La jeune brune sortit brusquement de la salle d'entretien l'air pincé. Elle était vêtue d'une petite robe blanche en bustier lui arrivant à peine à mi-cuisse et de hautes chaussettes mauves se stoppant quelque peu sous la robe. Par dessus celle-ci une sorte de veste violette qui formait une sorte de courte cape. Et elle avait de nouveau relevé ses cheveux en chignon, mais celui-ci était style "coiffé-décoiffé".
La jeune femme passa à côté de Draco sans lui accorder un seul regard, faisant claquer ses bottines assorties à sa tenue.

Le jeune blond platine entendit clairement les murmures que la jeune femme semait derrière elle, et serra les poings tandis qu'il sentait la main de Blaise le lâcher

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Le jeune blond platine entendit clairement les murmures que la jeune femme semait derrière elle, et serra les poings tandis qu'il sentait la main de Blaise le lâcher.
Il avait une furieuse envie de les soumettre an un doloris bien placé, mais cela ne pourrait qu'accroître les rumeurs déjà bien alimentées par toutes ces filles qui de réjouissaient de voir l'ancienne petite amie du blond dans cet état. Alors il se contenta de se taire et de s'avancer vers l'immense porte noire pour la pousser et entrer dans la pièce qu'elle coupait du reste de l'hôpital.
Il s'agissait d'une pièce mal éclairée, avec une armoire en fer blanc à gauche de la porte, et un squelette de lit de la même matière debout contre un mur, sous la seule fenêtre, laquelle était munie de barreaux. Les murs et le sol blanc cassé étaient parcourus de multiples fissures, mais ce ne fut pas là ce qui choqua le plus Draco fut ce qui se trouvait sur les murs.
Le longs traits aussi épais qu'un index qui tapissaient aussi le sol et le plafond. Par groupe de cinq, il étaient barrés par un sixième trait, et chaque groupuscule ainsi créé était espacé de quelques centimètres.
Le fils Malfoy leva la tête au plafond, et tourna sur lui-même en observant ces traits, et il ne pu se retenir de déglutir lorsque, une fois stoppé vers les dessins face aux bords de la fenêtre, il remarqua qu'il s'agissait de sang. Du sang qui couvraient les murs.
-Hum! Monsieur Malfoy, la prochaine fois, vous serez prié d'attendre d'être appelé ! fit alors une voix féminine dans son dos.
Draco se retourna et vit une grande femme d'une soixantaine d'années, avec un sévère chignon retenant ses cheveux blond presque blancs à l'arrière de son crâne. Elle avait un corps mince dépourvu de toute courbe, sa peau constellée de tâches de rousseurs semblait faite de papier effrité, et ses petits yeux bleus perçants le fixaient comme si elle allait voir à travers lui.
-Follan. Salua le jeune sorcier en hochant la tête
Aussitôt, il vit le regard bleu s'adoucir et le jauger, avant que son interlocutrice ne le réprimande gentiment:
-Dray, combien de fois devrais-je te dire de m'appeler par mon nom au travail ?
-Visiblement, encore un moment.
-Petit insolent. lâcha la femme
-Pourquoi la salle... ressemble-t-elle à cela? enchaina Drago en indiquant les murs de l'index
-Dray...
-Follan. Pourquoi ?
-Je n'en sais rien. se résigna la femme, lasse. Lorsque quelqu'un entre, la pièce se modifie légèrement face à ses craintes, mais ça n'est jamais allé aussi loin.
-La pièce se modifie?
-Le Ministère juge cela efficace.
-Idioties.
-Je suis d'accord, mais il n'empêche que la présence de cette fille à tout chamboulé. Alors je vais dresser un faut rapport te concernant pour la séance d'aujourd'hui d'accord ? Il faut que je remette de l'ordre dans tout cela. De toute manière il fait que je ferme.
-Au revoir tante Follane! lâcha Draco en partant alors, ne voulant pas importuner sa tante.
Mais avant de sortir, il y observa une ultime fois l'apparence que la pièce avait revêtue, et sortit.
Foi de Malfoy, il découvrirai ce qui arrivait à Ayleen.
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Bon je trouve ce chapitre court et un peu fait à la va vite donc je suis susceptible de le modifier. J'espère quand même qu'il va vous plaire les frauleine !
Alors à plus!!!

This is my nightmareWhere stories live. Discover now