Hybride Sauvage

Chapitre 2

-Bon! Montez dans la voiture.
-Attend, je prends ta valise.
-Merci Majordome Raphaël, lui dis je en rigolant.

Tout en prenant ma valise, il leva les yeux au ciel.
On s'installe dans la voiture, tout les 3 à l'arrière.
On rattrape le temps perdu en parlant de tout et de rien. Au bout d'une heure nous sommes arrivés, la maison n'a pas changé et le jardin est toujours aussi beau

Je sors et récupére ma valise du coffre. En rentrant, ma tante Diane nous prévient que mon oncle Bertrand et elle rentreront tard.
Elle nous donne de l'argent pour commander des pizzas.

- Tu te rappelle où se trouve la chambre, me demande Raphaël.

- Les yeux fermés, lui répondis je.

Tient, ils ont refait la chambre, les murs étaient blanc qui donnait un petit côté d'hôpital maintenant ils sont bleu azur.

Je redescends, on commande deux pizzas et on se met un film.

- Je vais me coucher. Bonne nuit! dis je en baillant.
-OK ,dit Raphaël.
-Bonne nuit, dit Christian.

Je me change et m'endors presque aussitôt.
Le lendemain, je me réveille vers 9 h. Je le dirige alors vers la cuisine en pyjama, Christian est déjà là.

-Salut.
-Yo
- Les céréales sont dans le placard, dit il en pointant le placard. Le lait est dans le frigo.

Je me dirige vers les placards pour prendre un bol, les céréales et le lait. Je m'installe à côté de Christian et commence à manger en regardant la télé.
Mon oncle et ma tante descendent les escaliers
Mon oncle me fait la bise:
- Tu a bien grandi.
- Je m'en rends plus trop compte.

Raphaël descentds dans un boucan pas possible :
-Venez, on va à la Dreamworld, propose Raphaël tout content.
-Oh! Oui! Dis je en joignant les mais, avec un grand sourire.
-Carrément!
- Euh, vous êtes un peu grand pour construire des cabanes? Demande ma tante avec curiosité.

On explose de rire tout les trois et on réponds en même tant:
-NAN.

Oui, oui! À 16 ans, je ne vois pas où est le problème, après tout c'était dans la tête que l'on devenait grand

La Dreamworld est une cabane, que l'on avait construit avec mes cousins et quelques amis à eux. Bon il ne devait pas rester grand chose de notre cabane improvisée mais qu'importe. On jouait souvent là-bas, les parents étaient souvent obligé de nous récupérer par la peaux des fesses.

Une fois le déjeuner terminé et après avoir enfilé un jean et un tee short blanc (qui ne me restera pas longtemps). Nous sommes sortis en escaladant la palissade du jardin. Pourquoi sortir par le portail après tout? C'est bien trop simple. Nous nous mettons à courir comme des fous dans la rue, pour arriver dans la forêt.
On arrive au Dreamworld essoufflé d'avoir courru, enfin surtout moi il était vrai que le sport n'était pas vraiment mon fort. Je tire la langue comme un chien et m'écroule par terre. J'avais oublié, on n'a pas la même condition physique.
-Arrête de simuler.
-Profite des 2 minutes qu'il te reste.
-Les gars, y a des gens, chuchote Christian qui s'été caché derrière un buisson.
Nous l'imitons pris au dépourvu.

-Et alors ! Ils foutent quoi, dit Raphaël.
À peine les ai-je vu que je sors de ma cachette. Et fonce vers eux sans me poser des questions.
-Vous foutez quoi?
J'étais assez proche pour mieux les décrire. Ils sont deux l'un d'eux porte un cache œil, des cheveux noir corbeau avec des yeux vert et l'autre est blond avec des yeux gris.

-Roxanne! Grimace Christian en se levat.

L'abruti au cache œil répond sur un ton moqueur :
-C'est rien de plus qu'un tas de bois pourri. Ça dérangera personne.

Oula, je vais perdre le contrôle.
L'adrénaline monte d'un coup, j'en tremble de rage.
-Si, moi.
Je m'approche avec ma ferme intention de le frapper, quand Raphaël m'attrape par la taille quant à Christian, il cherche à calmer le jeu sans faire d'histoire.
C'est le plus jeune de nous trois, mais il réagissait toujours avec du recul. Quand on y pense, il est le plus sage, de nous trois.
-C'est bon, les mecs arrêtaient. Faites pas chier et partez.
Sourie t'il.

Au lieu de ça, Cache oeil, le frappe au visage sans retenu et son copain détruit en un coup de pied, la cabane. Sacré force la bête.
- Enfoirés, crie je.
Le peu de retenu que j'essayais de d'avoir s'envole.
Cette cabane me rappelais tant de souvenirs. Je sais s'attacher à des objets c'est bête, mais c'était un peu ce qui nous rapprochaient entre mes cousins.

Je fonce vers Cache-œil sans réel plan, le blond essaie de m'attraper mais Raphaël ne lui laissa pas le temps et lui décrocha un premier coup de poing au ventre.
Christian est à terre en se tenant le nez, il a l'air sonné.
Je ne suis pas vraiment le genre à m'énerver pour un rien mais il est vrai, qu'il y avait des limites à tenir.