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Les minutes qui passaient me semblaient tellement longues... Je restais sur le canapé à attendre qu'il redescende. Je pris de nouveau mon téléphone et alla sur Twitter. Regardant quelques tweets de célébrités, jusqu'à ce que je l'entende descendre les escaliers. Il passa la tête dans l'encadrement de la porte et balaya la pièce du regard avant de posé ses yeux sur moi, puis me souris. Il vint s'asseoir à coté de moi et continue de me sourire. 

- Comment vas-tu, me demande-t-il.

- Euh... Comme une fille à qui on vient de cambrioler la maison et qui va passer la nuit chez son professeur..., répondis-je.

- Tu as peur ?

- J'ai une vraie appréhension quant à l'idée de dormir dans la même maison que vous. Cependant, j'aimerai que vous me disiez ce que vous savez à propos du cambriolage qui a eu lieu chez moi.

- Je euh... C'est compliqué. Je ne peux pas te dire tout ce que je sais. Seulement, je peux te certifier que ça ne se reproduirra pas, dit-il.

- Dites-le moi, je vous en prie, ça concerne ma maison, ma famille, suppliai-je.

-Je ne peux rien te dire Kayla. Sois juste prudente à compter d'aujourd'hui, me dit-il sèchement avant de se lever et de se diriger vers la cuisine. Tu veux manger quelque chose ?

- Non, j'ai pas super faim là...

- Qu'est-ce que tu as ? Tu n'es pas souriante comme à chaque fois en classe. Et je sais que ce n'est pas seulement à cause de l'incident qui s'est produit chez toi aujourd'hui, dit-il.

Je ne réponds pas et regarde encore mon téléphone, puis détourne le regard pour regarder partout ailleurs sauf là où il est. 

- Ne m'ignore pas je sais que tu as quelque chose. Les cours, ça fait presque deux mois que je te les donne (Je ne précise pas mais le temps passe dans l'histoire). Je commence à analyser ton caractère et ta façon d'être, dit-il en prenant une bouteille de Sprite dans le réfrigérateur et en revenant s'asseoir à quelques centimètres de moi. Explique-moi, même si je sais que l'on ne se connaît pas personnellement. Tes parents et ma tante sont amis et nous serons amenés à nous voir d'avantage, alors pourquoi ne pas en profiter ?

Il me sourit en disant sa, ce qui, quelque part, apporte une touche chaleureuse à sa phrase, mais d'un autre coté, dire ce que j'ai à mon professeur... Je trouve ça assez gênant, voir même perturbant. Le savoir connaître mes problèmes avec mes parents revient exactement à le dire à sa tante. Autrement dit, je vais carrément droit dans le mur. Je ne pourrai pas vivre sereinement si je le sais avec un de mes secret entre ses mains. Il est vrai que c'est une personne adorable, cependant il reste mon professeur principal, et je suis déjà assez mal à l'aise à l'idée de devoir dormir sous le même toit que lui, qui plus est, dans son lit. Face à ma non-réponse, il se racla la gorge, comme pour me pousser à dire quelque chose. 

- Euh... Je euh... C'est à cause d'un garçon. En fait, euh... Il me perturbe beaucoup, car physiquement je le trouve vraiment beau, mais je ne le connais pas beaucoup, alors... essayai-je de mentir pour changer de sujet. Visiblement, il n'en croit pas un mot.

- Je sais très bien que ce n'est pas ça la véritable raison, même si ta révélation me parait être vraie.

Putain ! Comment fait-il pour savoir tout ça ? C'est un sorcier ? Un voyant ? Un devin ? J'en sais rien... En effet ce que j'avais dis juste avant était en partit vrai, mais mon véritable problème est et sera toujours mes parents. Je ne peux pas lui dire la vérité, se serai beaucoup trop dangereux pour moi.

- Je ne peux pas vous en parler pour l'instant, c'est un truc assez personnel qui me concerne en grande partie. Nous ne sommes pas des personnes assez proches pour que je puisse me confier à vous comme je le fais à ma meilleure amie. Mais il y a bien une histoire de garçon qui me plaît énormément. Il me connaît mais nous n'avons pas parler plus que ça. Il est en classe de mathématiques avec moi, et je ne le connais que depuis peu, dis-je sans pour autant divulguer trop d'infos qui lui ferai comprendre de qui je parle.

- Tu parles beaucoup avec lui, me demande-t-il en ignorant presque complètement ce que j'avais dis avant ça.

- Dès que l'on en a l'occasion, ça se présente pas souvent...

- Et pourquoi ne prends-tu pas l'initiative de parler d'avantage avec lui ?

- Pour la simple et bonne raison qu'il doit sans doute avoir d'autres occupations que celle de parler avec une fille telle que moi. Je ne suis pas le genre de fille qui intéresse beaucoup les garçons, en règle générale, dis-je d'un ton maussade.

- Pourquoi tu dis ça ? Tu es une très belle jeune femme qui a de la chance d'être telle que tu es. Crois-moi, derrière leur apparence, les garçons bavent sur toi, me dit-il en me regardant dans les yeux, puis baissant le regard sur ses derniers mots. Il prend un grande inspiration, avant de continuer : Tu as des formes qui épousent parfaitement les courbes de ton corps, tu as des yeux noisettes magnifiques que l'on pourrait contempler à s'y perdre pendant des heures. Tu as une jolie bouche, deux fossettes magnifiques au coin des lèvres. Tes cheveux sont toujours bien coiffés, à croire que tu soignes la position de chacun chaque matin avant d'arriver en classe... Tu es une très belle femme, tu n'as pas le droit de douter de ça.

J'eus presque des frissons lorsqu'il me dit tout ça sur moi... Je suis surprise de l'entendre de sa propre bouche, et ça me fait vraiment bizarre... Tous ces mots viennent de sortir de la bouche de mon professeur...

Teacher /L.P/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant