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Ce matin c'est Liam qui m'emmène en voiture à l'université, mais je me trouve gêner quand on arrive au abords de l'établissement. On se gare sur le parkings où sont garées toutes les voitures des professeurs, et on rentre par l'entrée principale. Et là, des murmures de toute part se font entendre. Je croise les bras autour de ma poitrine et fait comme ci je n'entendais rien. Je rentre dans ma salle de cours qui est evidemment celle avec Liam vu qu'il est mon premier cours de la journée, et comme nous sommes arrivés avec vingt minutes d'avance, il referme la porte pour qu'on puisse être seuls un moment afin de pouvoir parler.

— Quelque chose ne va pas mon cœur ? me demande-t-il en venant se mettre devant moi.

— Tu n'as pas entendu tous les murmures qui se sont élevés quand nous sommes passés ? Je veux dire... les gens parlent déjà de nous alors qu'on n'a rien officialisé du tout.., dis-je en m'asseyais sur le bureau et en posant mon sac sur la chaise.

— Arrête d'être si inquiète, tout va bien babe, d'accord? Et puis même si ils parlent de nous, qu'est-ce que ça peut faire ? S'ils n'ont fait face à aucun acte « amoureux » entre nous, les gens diront que ce ne sont que de simples rumeurs de gamins. Aller, cesse de réfléchir comme ça, tu me donnes mal à la tête.

Il se poste devant moi et me prend dans ses bras, je me retrouve assise en face de lui. Pour le sentir encore plus près de moi je m'enroule autour de sa taille et respire son parfum. Il sent tellement bon... Il m'embrasse le front et prend ma tête entre ses mains sans pour autant se détacher de moi. Il me regarde profondément, et souris.

— Tu es tellement jolie... je suis le mec le plus chanceux du monde d'avoir une copine comme toi. Je t'aime Kayla. Et je veux te garder près de moi pour toujours.

Il est tellement mignon.. je rougis encore. Bordel il faut vraiment que j'arrête de rougir autant, il va croire que je suis une tomate qui parle, au bout d'un moment.

*20 minutes plus tard*

La sonnerie retentit, tous le monde va dans sa salle respective. Je descends du bureau sur lequel j'étais assise et vais au fond à ma place habituelle. Je sors mes affaires et m'assois le temps que tout le monde arrive. Quand les filles du premier rang rentrent dans la salle, elles me lancent un regard des plus noirs, puis sourient à l'homme de tenant debout devant le tableau. Il ne leur rend pas leurs sourires, seulement un signe de tête. Elles se retournent de nouveau vers moi et me regardent pendent je ne sais combien de temps, puis elle ses mettent à parler entre elles jusqu'à ce que Liam leur dise de la fermer. Elles devinrent rouge de honte. Je souris, c'est ridicule. Il nous parle et nous explique les enjeux de cette heure de cours et ce quels exercices on va devoir faire, et avec quelle consigne. Il dit à tout le monde de se taire avec un ton si autoritaire que moi-même je sors de ma rêverie. Mais oh mon dieu ce qu'il est sexy quand il s'énerve... je sors une fois encore de mes pensées, mais cette fois-ci pas à cause de lui, mais à cause de la main de ma meilleure amie qui s'agite devant mes yeux et qui me fier revenir à' la réalité. Je me tourne vers elle et lui dit :

— Bah quoi ?

— Meuf, tu baves devant lui, arrête sérieux c'est degueu !

— Dis pas n'importe quoi...

— Nan Mais cherche pas, on vous à tous vu ce matin quand vous êtes arrivés. Vous êtes arrivés dans la même voiture ! Me dis pas que y a rien entre vous, je connais pas beaucoup de gens qui viennent en cours dans la même voiture que leur prof, dit-elle. Bon elle marque un point... faut que je trouve une connerie à dire.

— Ouais mais il habite en face de chez moi, c'est un ami de mes parents, du coup il leurs a proposé de m'emmener tous les matins pour que ce soit plus simple vu qu'on avait la première classe en commun, dis-je.

— Nan mais je suis pas débile, j'ai bien compris que vous deux vous étiez ensembles, je suis pas non plus teubée à ce point là merci hein, dit-elle en rigolant.

— HUM ! HUM !

On se retourne en sursaut, Liam était dernière nous. On ne l'avait pas entendu se déplacer.

— Je ne vous dérange pas ? Il pose son regard sur moi et se retient de ne pas sourire, puis se retourne vers mon amie et la regarde avec insistance.

— Pardon monsieur, on se tait, dis-je avant de me replacer correctement.

— J'aime mieux ça, mademoiselle Parks. Quant à vous mademoiselle Smith, il serai tant que vous preniez un peu plus au sérieux mes cours.

Je me tourne vers le mur et me cache le visage avec mes cheveux. Je sais que j'ai encore rougis, et je préférai que personne ne le voit. Je lève discrètement les yeux vers lui, il me regarde et me fait un clin d'œil avant de s'asseoir à son bureau et de sortir son ordinateur.

— J'ai vos contrôle à vous rendre. Je rentre les notes dans mon ordinateur et vous les distribue. Dans l'ensemble c'est plutôt correcte, sauf exceptions.

Teacher /L.P/Donde viven las historias. Descúbrelo ahora