Chapitre 33

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PVD LENA

-Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Marianna joyeux anniversaire disions-nous en écho et en chanson avant qu'elle ne souffle pour éteindre les bougies de ses gâteaux.

Je n'avais jamais vu autant de gâteaux pour un seul anniversaire, trois, trois gâteaux pour un annive de 6 personnes, c'est vraiment du gaspillage. Mais  bon pour elle ce n'était rien car ses parents étaient très très riche, son père était juge et sa mère avocate donc je comprenais mieux le côté prétentieuse et pourrit gâté de Peyton que Flavio m'avait expliqué.
Encore une qui a tout dans sa vie l'argent, l'amour,la famille tout ce que je n'ai pas et que je n'aurais jamais.
Elle semblait si heureuse, elle ouvrait un à un tout les cadeaux se trouvant en face d'elle et exprimait une joie incroyable à chaque fois qu'elle ouvrait une boite.
Moi et Flavio lui avions offert une longue robe verte en soie.
Spencer et Irina une magnifique robe noir à dentelle.
Ils sont nuls parce qu'elle a tellement de robe mais quoi offrir a une fille qui a déjà tout.
Et le meilleur qu'elle gardait pour la fin selon elle Fabian qui lui avait offert un collier en argent avec leur initial.

"Pour quelqu'un qui n'aime pas sa fiancée, c'est un cadeau très démonstratif" murmurais-je

-Quoi ? Me demandait Flavio avec un large sourire.

-Rien je...pensais à haute voix

-Ah et tu pensais à quoi ?

-Je...me disais qu'ils ont l'air si heureux et je..pensais aussi qu'un jour ça serait à mon tour de préparer mon mariage.

-On se mariera bientôt ne t'en fait pas, si tu veux, on peut faire un double mariage avec Fabian et Marianna, une grande cérémonie et tout le tralala.

-Non pas de grande cérémonie.

-Bon d'accord une petite comme ça on passera vite à la nuit de noce.

-Quoi ? Tu n'es vraiment qu'un gros dégoûtant d'abord je ne suis même pas au courant qu'on doit se marier, ensuite dans le mot mariage, il n'y a que l'instant nuit de noce qui t'intéresse.

-Oui, il faut dire qu'à part la lune de miel, elle fait parti de mon top 3 des moments de la vie en couple, mais dis tu ne voudrais pas former une grande famille avec moi ?

-Si mais apprenons à marcher avant de courir.

-Bon si tu le dis, je pensais c'était ta manière à toi de me dire les choses subtilement disait-il avec un goût de sarcasme.

-Je reviens lui disais-je en l'embrassant sur la joue.

Je me dirigeais vers la cuisine pour me servir un verre d'eau car ma gorge se desséché étrangement.

-Oh tu es là m'interrompait une voix féminine que je reconnaissais sans aucun doute.

-Oui...je prend un peu l'air.

-Ah je vois...c'est vrai qu'il fait une chaleur incroyable dans le salon.

-Oui...une chaleur incroyable disais-je en observant Fabian qui à son tour faisait la même chose.

Je me retournais pour lui être de dos lorsque nos regards se croise.
Je ne savais pas pourquoi mais j'avais la sensation que Marianna me fusillait carrément du regard, à ma droite, je sentais une vague de colère comparable à une décharge électrique de 35000 volts.
Quand je venais de lui faire face un sourire magnifique se traçait sur son visage.

-J'ai quelque chose pour toi disait-elle en décrochant le bracelet se trouvant à son poignet.

-Mais c'est ton anniversaire, ce n'est pas plutôt à moi de t'offrire un cadeau et pourquoi tu...me le donnes disais-je lorsqu'elle me l'accrochait.

-Ce n'est rien, j'ai vu que tu l'adorais et de plus ce n'est rien, ce n'est qu'une bricole.

-Oh j'avais oublié pour toi qu'un bracelet en or c'était une bricole.

-Arrête ton sarcasme disait-elle le sourire aux lèvres.

-Marianna hurlait Irina vient dire à Flavio que mon cadeau était meilleur que le sien.

-J'arrive hurlait-elle à son tour

-Marianna l'interrompais-je dans son élan merci, c'est très sympa de ta part.

-De rien j'espère qu'on sera de grande amie.

-Moi aussi annonçais-je avant qu'elle s'en aille.

Elle n'est pas si horrible qu'elle n'y parait, je comprend maintenant pourquoi on dit que l'apparence est souvent trompeuse.
A un moment je sentais mon nez qui coulait, c'était vraiment dégoûtant en plus je ne comprenais pas pourquoi ma morve coulait d'un coup comme ça.
C'est en voulant m'essuyer avec un mouchoir que je remarquais que ce n'était pas de la morve...non du tout... C'était...du sang.

Qu'est-ce qui était encore entrain de m'arriver?
Mon coeur battait de peur, cette tumeur va finir par me tuer, ses médicaments n'avaient aucun effet il va falloir que je retourne voir le docteur et vite.
Mais d'abord l'heure est grave, il est temps que j'en parle à Flavio.

-Où est Flavio demandais-je à Irina qui dansait avec Spencer.

-Je ne sais pas répondit-elle

-Il est dehors, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs tu pourras le rattraper si tu fais vite.

-Merci disais-je en me dirigeant vers mon amoureux.

Je l'aperçus de dos qui s'avançait comme s'il était pressé, je le suivis et il se dirigeait derrière la maison.
J'allais l'intercepter quand il s'arrêta brusquement, j'entendis la voix d'une femme, je me cachais derrière le mur à leur droite pour écouter leur conversation. C'était mal poli mais bon ce n'était pas de ma faute si j'étais extrêmement curieuse.

-Mon amour lui dit-elle.

A ces mots, mon coeur palpite et mon esprit se remplit d'incompréhension.

-Je t'avais demandé de ne pas venir Savannah, on avait un accord.

-Je sais mais bon j'avais trop envie de te voir.

-Mais dans ton état c'est dangereux de te déplacer.

-Ne t'inquiète pas je m'ennuyais en plus tu me manquais.

Ma main se pose instinctivement sur ma bouche pour empêcher un cri, mes yeux commencèrent à se remplir de larme.
Il m'avait menti pendant tout se temps comment a-t'il pu être aussi tordu.
Il eu un moment de silence, je m'approche encore plus d'eux et constate qu'ils étaient entrain de s'embrasser. Lorsqu'ils c'était dissociaient, je vis l'état de la femme en question, ma mâchoire manque de se détacher.

-Tu n'as pas envie de parler à Angela.

-Salut ma petite chérie dit-il en caressant le ventre de Savannah, c'est.....Papa, tu m'as manqué mon petit Amour.

Mon coeur se décroche et tombe sous mes pieds, non ce n'était pas possible, je dois halluciné ou peut être que c'était la fatigue qui me montait à la tête. Il ne peut pas me faire ça, il ne peut pas être capable d'une telle chose.
Plusieurs scénarios s'enchaînaient dans ma tête, je n'entendais plus leur discussion.

Il ne t'a jamais aimé, il voulait juste profité de toi.
Il attend un enfant avec une autre femme, il t'a dit qu'il t'aimé, il t'a mentis, trahit, utilisé.
Lorsque je me réveille de mes pensés, cette soit disant Savannah s'éloignait.

Je me tiens par le mur pour ne pas, m'écraser, m'affaler à terre..
Je restais sans voix, j'étais dévasté, je ne pouvais plus faire sortir de l'air par mes narines.
Comment ? Comment avait-il pu me faire ça à moi, comment.

DESIR ARDENTWhere stories live. Discover now