DESIR ARDENT

Chapitre 34

Je me retournais et m'accrochais au mûr pour ne pas risquer de me briser en millier de milliards de morceaux.
En relevant la tête, mon regard croise celui de Flavio.
Il semble ravagé, divisé, vu mon état il devait se douter que j'étais au courant de son petit jeu.
La rage m'envahit, ne pouvant plus le supporter, je me suis mise à courir pour me diriger je ne sais où ?.

-Lena hurle-t'il.

Des Flocon de neiges nous tombaient dessus, de la neige j'étais tellement en colère et enflammé que même un  n'arriverait pas à me refroidir.
Je marchais à grand pas pour qu'il ne me rattrape pas, je suis gelé, j'avais oublié de prendre une veste, l'un de mes talons venait de se casser mais je m'en fichais, je voulais partir loin d'ici, loin de tout disparaître.
Brusquement, il m'attrape par le bras pour m'arrêter.

-Lena s'il te plaît écoute moi.

Ma main atterrit sur sa joue, il paraît déconcerté.
Des larmes baignaient mon visage et mon coeur se resserre.

-Ne t'avise plus jamais de poser tes sales pâtes sur moi.

PVD Marianna

-Il faut que tu m'aides disais-il en voyant Lena dans la cuisine.

-De quoi ?

-Savannah est ici.

-A

-Oui mais je parlais d'ici là et maintenant.

-Mon Dieu elle est à l'hôtel.

-Oui et si elle venait à voir Le...euh Sharon ça serait une catastrophe, tu sais à quoi je fais référence.

-Mais je croyais tu lui en avait parlé.

-J'allais le faire mais Marianna, c'est si difficile, je n'ose pas lui briser le coeur, ses espoirs, je l'aime tellement...j'ai besoin de ton aide, s'il te plaît.

-Bien sûr, ne t'inquiète surtout pas, je m'en occupe.

-Merci, je t'en dois une.

-Je sais disais-je avant qu'il ne se dirige vers la sortie.

Dés qu'il s'en va, je vois Lena venir vers nous, je me met dos à elle et l'entend demander où était passer Flavio à Irina et Spencer.
Je n'aurais pas pu choisir un meilleur moment pour montrer à Lena ou Sharon à quel point je suis sympa.

-Il est dehors, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, tu pourras le rattraper si tu fais vite.

-Merci disait-elle en suivant mes paroles.

-Mais de rien sale effronté murmurais-je amuse toi bien ma chérie.

PVD FLAVIO

Ma joue est en feu, la Claque me fait l'effet d'une bombe, chaque centimètre de mon corps vibre. Je ne pensais pas qu'elle avait autant de force dans les bras et je ne m'attendais pas à ce qu'elle y mette autant de violence. Je crois qu'elle essayait de me faire ressentir sa colère à travers cette gifle mais la douleur physique n'est rien comparé à celle de mon mentale.
Je ne l'avais jamais vu comme cela, elle parait dévasté, désemparé.
Les agissement absurdes que je venais de faire me submerge peu à peu, j'aurais du lui dire la vérité depuis le début mais j'avais tellement peur de la perdre, je l'aime vraiment, elle m'obsède et la voire dans cette état était la dernière chose que je voulais.
Elle essuie rapidement ses larmes qui coulaient comme une cascade dans une montagne. Je tourne les yeux ne pouvant plus croiser son regard remplit de tristesse et de regret.

-Non regarde moi hurle-t'elle regarde ce que tu as fais de moi.

Je relève les yeux vers les siens, elle n'arrête pas de pleurer, son visage était devenu tout rouge.
Je reste silencieux, personne ne parle, d'ailleurs l'ambiance est lourde, les sons qui se propageaient, s'entendaient vivement, chaque bruit, chaque son, le son des voitures qui claxone, des moteurs, des gens qui discutent, même celui de l'air.
Elle ne dit rien, ses yeux me tiraille, me blesse encore plus que n'importe quels mots. Sa réaction me fige, son corps à elle aussi est statufié.
Des myriades émotions traversent son visage, je ne sais pas du tout quoi dire tout se bouscule dans ma tête, je suis tétanisé, incapable de réagir, j'ai peur qu'elle ne me comprenne pas, mon sang me brûle.
Je n'ai qu'une envie l'embrasser, dévorer sa bouche, lui arracher sa robe et lui faire l'amour ici et maintenant.
Je sais que ce n'est pas le moment mais je n'ai pas l'habitude de ce genre de confrontation et ça me frustre. Un désir lourd et chaud se répand dans mon organisme.
Je l'attire brusquement et la serre contre moi, je l'embrasse malgré elle, elle se débat, elle me repousse mais j'essaie de ne pas le relâcher.
A un moment, elle se laisse faire et répond à mon baiser. Sa bouche prend carrément possession de la mienne, j'entremêle nos langues avec avidité, j'avais soif, soif d'elle.
Ma bouche quitte ses lèvres et je tente une approche plus hypnotique. Je pose mon front contre le sien, je sentais son coeur battre irrégulièrement.

-Je t'en supplie Lena, je t'en conjure ne me déteste pas.

Elle soupire et se mit à verser des larmes silencieuses. Je continue de l'embrasser tendrement mais elle reste distante.

-Par pitié rajoutais-je désespéré.

-Je ne peux pas faire autrement sinon je vais continuer à t'aimer murmure-t'elle.

Je me sépare instinctivement d'elle et l'oberse perdu. Je la fixe, une douleur effroyable me déchire. J'essaie de réprimer mes émotions mais cela s'avérait être au dessus de mes normes, avec elle tout devient compliqué.

-Mais c'est trop tard, il est impossible pour nous d'être ensemble, tu as une épouse, une fiancé, je ne sais même pas quel nom je dois lui donner.

-Non, je ne suis pas marier, j'ai.....c'était avant de te connaître, je...

-Quoi qu'il en soit, elle attend un enfant de toi et c'est plus que suffisant pour moi, une image vaut 10000 mots.

-Ne me fait pas ça, je ne pourrais pas vivre sans toi.

-J'ai assez souffert dans la vie, je ne supporterais plus qu'on se serve de moi.

-Lena, je t'aime.

Elle rigole nerveusement.

-Non, ne me dit pas ça, ce n'est pas vrai, l'amour ce n'est pas par la trahison qu'on l'exprime, quand on aime quelqu'un ce n'est pas avec le corps, ni avec la tête. Tu voulais quoi jouer sur les deux tableaux, te taper une jeune écolière vierge et stupide, qui ne peut pas voir plus loin que le bout de son nez et fonder une Famille avec Miss monde 2015, je te croyais différent, j'avais aveuglement confiance en toi, tu me déçois tellement Flavio.

Ses paroles sont comme une seconde gifle, je la déçois, là c'est sur, elle me déteste, j'aurai préféré qu'elle me gifle de nouveau plutôt que d'entendre ses mots sortir de sa bouche.

-Je ne veux plus jamais te revoir, plus jamais ni même te croiser.

-Attend disais-je en voulant entretenir un contacte physique avec elle.

-Non, éloigne toi de moi, je t'interdis de me toucher.

-Demande moi tout ce que tu veux mais pas ça je t'en supplie.

Elle se retourne et accélére ses pas, j'ai voulus la rattraper mais elle se perdit dans la foulé de voiture qui la suivit après son départ.
Je suis parti à sa recherche mais rien comme si elle c'était évaporé. Elle venait de se perdre dans la forêt et dans son état je ne peux pas rester sur mes lauriers tant que je ne l'aurais pas retrouver.
Il faut que je lui parle, il faut que je lui explique mes raisons, je suis accro à cette femme, j'ai l'impression de dépendre d'elle. Je me sens mal de lui faire subir ces émotions aussi désobligeante, elle c'était confié à moi, elle m'avait confié ses démons antérieures, je suis quelqu'un d'horrible, oui horrible.

PVD Lena

Je marchais sans but, les larmes dévalaient mes joues, l'incertitude me troublait.
Mon univers venait de s'effondrer, il ne reste plus qu'un tas de cendres. Des images me reviennent, ceux de notre premier baiser, des vacances qu'on avait passé et qui n'était même pas encore terminé, celui de son "je t'aime". Mon coeur bat trop fort dans ma poitrine, la douleur est indescriptible, pire que ce que je m'imaginais. Il attend un enfant avec une autre femme, il ose me dire qu'il m'aime alors qu'il l'embrasse, la caresse et c'est tellement désagréable qu'elle est tombé enceinte. Les hommes sont tous les même, Fabian, Flavio et tous les autres sur cette planète, ils sont tous des manipulateurs. J'ai encore fait confiance à mon coeur et j'ai été trahit, je l'aimais et vraiment sinon je n'aurais pas si mal, je n'aurais pas l'impression que la douleur dans mon coeur bloque ma respiration.
Je commençais à ne plus tenir sur mes jambes, je ne savais même pas où je me trouvais, ma vision n'était plus ce qu'elle était, je ne plus rien, le noir total.