Ma Chance ☆ Larry

.5. Famille nombreuse

Il était très exactement dix sept heure trente quand Louis arriva devant la maison de la nourrice de la famille qui l'avait déjà gardé quand il avait été un bébé, il y avait dix neuf ans de cela. Une femme gentille et agréable avec toujours un sourire pour le monde ou de gentilles paroles sur les lèvres. Il toqua de ses phalanges sur la porte, qui s'ouvrit bien assez vite sur la fille de la nourrice, une demoiselle âgée de tout juste dix sept ans. ''Louis !'' L'accueilli-t-elle avec ce petit rougissement sur ses joues rondes que Louis avait, avec le temps, appris à ignorer et à ne plus voir. Elle le laissa entrer dans la battisse et tout de suite il entendit sa plus jeune sœur crier son prénom avant de sortir de nul part pour lui sauter dessus.

''Lucia.'' Constata-t-il avec un rire attendrit au fond de sa gorge, frottant les boucles brune de la petite fille pendu à lui. La nourrice arrive juste ensuite, ses long cheveux noir noué en queue de cheval, ses yeux souriant gracieusement avec ses lèvres. Louis lui serra aimablement la main.

''Ludovic est au salon.'' Expliqua rapidement la nourrice avant de conter un peu plus la journée qu'avait passait les trois plus jeune de la fratrie, à faire des dessins, puis se promener. Ludovic et Lucia s'était encore disputé mais c'était très courant pour les deux enfants. Et Lenny, lui, avait, comme toujours, embêté sa petite sœur. Louis se demanderai toujours comment Lucia vivait le fait d'être la seule fille des trois plus jeune, puis il se rappelait qu'il était lui même le seul garçon des plus âgé, et qu'ils se ressemblait un peu tous les deux, dans le sens où ils avaient tous les deux le sexe opposé à leur frères ou sœurs les plus proche d'eux en âge. Lucia avait des sœurs, mais trop grandes pour vraiment être proche d'elles, et Louis avait des frères, mais trop jeunes pour être vraiment proche d'eux.

Il fit un sourire vers sa jeune sœur et l'attrapa pour la hisser sur sa hanche, passant ses mains dans ses cheveux avec délicatesse. Observant son petit visage tout rond, son petit nez et ses grands yeux plein de rire et fourberies enfantine. Louis aimait beaucoup ses frères et sœurs, on pouvait dire qu'il était un bon grand frère parce qu'ils le lui rendaient bien, de sa sœur de seize ans à celle de un an.

''Louis ! Lucia elle a mordu mon bras !'' Il descendit ses yeux pour voir Ludovic se tenir juste là, tenant son avant-bras entre ses doigts de petit garçon. Il fronça ses sourcils en levant les yeux vers Lucia dans ses bras qui fit une moue contrite. Comme toujours, les deux gamins passaient la plupart de leurs journées à se taquiner, s'embêter, et se taper dessus. Il n'était plus vraiment surpris, et leur parents non plus, cependant il ne cacherait rien de cela à ceux-ci et la petite Lucia se ferait punir.

Il ne savait plus vraiment quand est-ce qu'il avait été considéré assez vieux par ses parents pour qu'il soit celui qui s'occupe des plus jeune de la famille. Mais c'était comme ça maintenant, quand Louis en avait fini avec ses cours de maths et de comptabilité, il devait s'empresser d'aller chercher les plus petits chez la nourrice puis de rentrer vérifier que les plus vieux avaient bien fait tous leurs devoirs. Être l'aîné d'une fratrie, surtout aussi conséquente que la sienne, n'était pas réellement de tout repos, et alors il n'imaginait même pas comment ses parents devait le vivre. Et puis, pourquoi même faire autant d'enfant ? Il y avait vraiment une dimension auto-destructrice dans le fait de se dire qu'on serait plus heureux avec une ribambelle d'enfants qui crit à la maison et qui rendent vos journées encore plus longues et fatigantes qu'elles ne le sont déjà.

Surtout que parler 'd'enfants qui crient' était un fait plutôt vrai en ce qui concernait les enfants Tomlinson. C'était bien souvent qu'on pouvait entendre les disputes des deux filles les plus vieilles à propos de dieu seul savait quoi. Louis avait alors, avec le temps, apprit à aimer la solitude, le silence, quand ils se présentaient à lui, puisque le bruit et les cris étaient devenus des choses éreintantes et fatigantes qui peuplaient trop sa vie depuis qu'il était un enfant.