38. C'est elle !

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PDV Élise

Je suis dans ma chambre d'hôpital, j'arrête pas de culpabiliser pour mon fils, quand soudain ça frappe à la porte.

- Entrez !
Dis-je à la personne derrière la porte.

Un policier, oui parce que étant donné qu'on a tenté de le tuer j'ai un flic qu'est payé à rester devant la porte ma chambre, ouvre la porte.

- Madame, Yannis H**** demande à vous voir ?
Me demande le policier.

- Ouais c'est bon, laissez-le entrer.
Lui répondis-je.

Enfin, je vous mon chéri entrer dans la chambre, ça me fait tellement du bien de le voir, et c'est surtout dans ces moments là que vous avez le plus besoin de votre chéri, et que vous vous dites que vous que vous avez de la chance de l'avoir à vos côtés.

Direct, il vient me prendre dans ses bras et m'embrasse, ça faisait tellement du bien de se retrouver.

- Ça va chérie ? J'ai eu super peur quand on m'a dit que tu t'es fait empoisonnée.
Me dit Yannis.

- Nan. Ça va pas. Ça va pas du tout même.
Lui dis-je en retenant mes larmes que je sentais déjà monter.

- T'es encore sous le choc, c'est normal.
Me dit-il.

- Si y'avait que ça.
Lui dis-je.

- C'est ton fils ?

- Je sais même pas où il est, comment il va, je me rappelle même pas de ce qu'il s'est passé.
Lui répondis-je.

- Mais allé t'inquiète, les flics sont sur le coup, ils vont le retrouver.
Me dit-il.

- Ouais peut-être, mais quand ? Et comment ? Je sais pas moi, il sera peut-être blessé ou...
Lui dis-je avant qu'il me coupe.

- Hé arrête là chérie, t'es en train de t'imaginer le pire, ça sert à rien à part de t'inquiéter sûrement pour rien.
Me dit-il.

- Bah tu parles c'est facile à dire ça pour toi, c'est pas ton fils qu'est porté disparu en ce moment.
Lui dis-je.

- Ouais c'est vrai, Allan c'est pas mon fils. Mais n'empêche que je suis sûr qu'il va bien. T'as pas une idée qui aurait pu l'enlever, pour essayer de te rassurer ?
Me demande-t-il.

- Nan, j'en sais rien. Ça m'énerve en plus, je suis là, et je peux rien faire.
Lui répondis-je.

- Mais allé t'inquiète, faut que tu te reposes là.
Me dit-il.

- Comment tu veux que je me repose alors que je sais pas où est mon fils ?!
Lui dis-je.

- Calme-toi chérie, je suis là moi.
Me dit-il en me prenant dans ses bras.

Dans ses bras je me sentais bien, en sécurité, j'avais l'impression que plus rien ne pouvait m'arriver.

Je me décolle de lui pour lui dire autre chose dont je ne lui avais toujours pas parlé.

- Y'a...y'a autre chose aussi...
Lui dis-je.

- Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
Me demande mon chéri.

- C'est mon frère. À cause de l'empoisonnement, mes reins ont été infecté. Je peux plus faire la greffe.
Lui répondis-je.

Il avait l'air un peu attristé pour mon frère, mais j'ai remarqué un petit début de sourire dans le coin de ses lèvres. Évidemment, il doit être content quelque part pour moi, il avait vraiment peur que je fasse cette greffe, donc c'est vrai que là, le fait que mes reins ont été endommagés par l'empoisonnement, ça doit le rassurer.

Adolescente et déjà maman!Where stories live. Discover now