Dans la Brigade Fantôme - Tome 3 [Terminé]

Chapitre 5 : Où sommes-nous tomber ?

« — Que fais-tu ici ?

— Moi ? Je suis venu voir qui pouvait bien avoir un tel potentiel et quelle surprise en te retrouvant ici avec une nouvelle amie ! Tu as quitté l'autre ? Elle était douée pourtant.

— Je ne l'ai pas quitté, elle est décédée il y a plusieurs moi. J'aimerais que tu relâches mon amie, s'il te plaît.

—  Elle est morte ? Quel dommage ! J'aurais préféré la tuer moi-même dans un combat passionnant, dit-il en relâchant Ine.

— Grande sœur, il est dangereux, fais attention !

— Je sais, on n'a pas encore le niveau pour nous mesurer à lui. Puis-je savoir ce que tu comptes faire de nous ?

— Strictement rien, comme tu l'as dit, vous n'êtes pas prête à m'affronter, je vais vous laisser partir.

Il part sans faire de bruit, tel un fantôme. Nous reprenons la route vers leur repaire. On fouille les ruines sur le chemin jusqu'à tomber sur une veille église.

— C'est ici, dit Ine.

— C'est sûr, je vois pas mieux pour eux.

— Félicitation pour tout à l'heure, contre les chiens errants. Ce sont de vrais trouillards avec nous, mais vous leur avez bien botté les fesses, nous dit Nobunaga, en dehors du bâtiment.

— Alors comme ça tu nous observais depuis tout ce temps ?

— Que penses-tu de nous ? On t'intéresse toujours ?

— Bien sûr ! Maintenant, suivez-moi et plus un mot.

On le suis dans le bâtiment jusqu'à arriver dans une grande salle. A l'intérieur se trouvent plusieurs personnes avec, derrière eux, un homme qui dégage plus de présence qu'eux.

— Boss, voici les jeunes gens dont je vous ai parlé.

— C'est donc ses deux jeunes filles qui souhaitent nous rejoindre. Qu'as-tu pensé de leur combat contre les chiens ?

— Elles ont réussi à en tuer pas mal en un combo, c'était intéressant à regarder.

— Quel nen utilisez-vous ?

Je m'avance et lui explique que je suis de la matérialisation, que je l'utilise pour créer des flèches performantes. Puis, Ine lui dit qu'elle est de la transformation et qu'elle entoure la lame de son sabre de nen pour lui donner des effets supplémentaires variés.

— C'est en effet intéressant comme capacité. Vous vous en êtes sorties contre les chiens mais j'aimerais voir ce que vous valez contre un seul adversaire plus fort que vous.

Toutes les personnes sont surprises de l'entendre dire ses mots. Nobunaga lui demande s'il souhaite qu'il s'en occupe, mais son supérieur se lève et dit en nous regardant :

— Non, je vais m'en occuper moi-même.

— Vous êtes sérieux chef, disent plusieurs personnes très surpris.

Il ne leur dit rien et vient se mettre en face de nous, puis nous dit :

— Suivez-moi, on va aller dans une des salles à côté.

On le suit sans broncher, beaucoup trop intimidées par lui, les autres personnes ne disent plus rien et se contentent de nous suivre dans la salle à proximité. Une fois arrivés, tous se placent autour de la pièce à part leur chef qui reste devant nous avant de nous dire. 

— Préparez-vous pour notre combat.

Ine dit d'une voix frêle :

— Si on combat et qu'on perd, on sera blessé gravement à coup sûr, et si par miracle, on vous blesse, on se sortira pas vivante, n'est-ce pas ?

— Tu as tout faux, d'abord, j'éviterais de vous blesser gravement, surtout que ton amie l'est déjà assez. Et si vous réussissez à me faire une coupure, je vous prendrais de suite parmi nous. Maintenant, préparez-vous, on va commencer !