Chapitre 10 : Qui vit envieux meurt désireux.

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Dès qu'ils sont partis mon père m'a mit en face de lui.
Mon père : Leila, c'est quoi ce bordel ? Pk ils m'ont dis tout ça ? Pk TU L'A GIFLÉ BORDEL ?
Moi : Papa je sais pas. J'étais dans un état second je me suis vu prendre une baffe puis je me suis vue la rendre.. je sais pas papa. Ma main était en train de se lever que je regrettais déjà mon geste. Mais c'est pas ça qu'il faut retenir. Je veux plus y retourner. Cette fois je suis prête à tous vous faire enfermer. Je mentirai s'il le faut. Tu vois tous ces bleus ? Bh je peux dire que tu m'en as fais une partie et qu'eux ont finit le travail. Je te jure j'y retournais jamais vivante. Je t'en supplie aide moi.
Mon père était complètement choqué de ce que je venais de dire il sait pertinemment que je n'aurais pas fais tout ça mais rien que le fait de menacer de la sorte lui faisait comprendre que j'étais déterminée à ne plus y retourner.
Moi : Papa, Ils avaient un plan c'était juste une mise à exécution. Je t'en supplie crois moi.
Mon père : Pourquoi tu dis ça ?
Moi : Laisse moi du temps pour revenir à moi je te dirais tout. Promis !
Mon père : D'accord.

J'avais une tête de folle, toute ma famille me regardait du coin de l'oeil, personne n'osait me poser de questions.. même pas me demander si je sentais le bébé bouger en mon sein.

Trois nuits, deux jours sont passés sans que je ne bouge, que je dorme, ni que je mange. Trois nuits, aucours desquelles mon père ne dormait pas non plus. Trois nuits au bout desquelles j'ai enfin trouvé la force de tout raconter à mon père.. s'en est suivi de trois longues heures de plaidoyer. De deux heures à cinq heures du matin... je n'ai pas lâché une seule larme jusqu'Au bout. Ayant terminé de raconter le quart de ce que j'ai vécu. (Je pouvais pas, Et je ne trahirais jamais l'intimité conjugale car la loi de Dieu me l'interdis formellement. Même si le principal de mes tortures se passaient durant ces moments là.)
Pour la première fois de ma vie, j'ai vu mon père pleurer, pleurer comme un enfant. J'ai eu peur qu'il déterre l'homme qu'il était fut un temps. Il a appelé son père et lui a tout expliqué, il lui a dit PAPA, ELLE N'Y RETOURNA PAS. Son père lui a demandé ce que je ferais alors de l'enfant en ricanant pensant que j'étais trop faible pour tenir parole. Il pensait que j'allais finir par retourner chez mon "mari". J'étais hors de moi à ce moment là j'ai alors juste "je chie pas la ou je mange. Si j'ai dis tout ça c'est que je ne compte pas retourner là-bas." Et je suis allée coucher.

Le lendemain soir, je voulais aller me doucher mais je n'arrivais pas bouger le bras droit j'ai alors demandé à ma mère De m'aider. Elle a découvert un bras complètement noir, le dos complet, le ventre, les cotes, les cuisses et tout ça jusqu'aux genoux. Noirs. J'avais des bosses plein la tête et le visage était dans un état déplorable.
Prise de panique elle m'a ramené au salon en slip et par CHANCE avec un soutien gorge elle a crié après mon père pour qu'il photographie toutes ces blessures pour porter plainte. Il a pris les photos et m'ordonna alors d'aller m'habiller. On est allés aux urgences.
Arrivés là-bas, mon père me suppliait de ne pas porter plainte etc.. De toute manière je ne comptais pas le faire. Pas pcq j'ai peur de lui. Loin de la, je suis capable de me battre avec un homme j'ai juste pas envie d'humilier celui-ci. J'aurais pu lui mettre sa raclée plus d'une fois. Je l'ai déjà fais par le passé à d'autres garçons... Je n'avais pas envie de devoir refaire le passé au tribunal. On poukav pas chez nous.
J'ai dis au médecin qu'une bande de garçons qui battaient m'ont mélangés dans leur bagarre et que j'avais pris plein de coups.

Docteur : Vous devez aller voir un spécialiste en obstétrique, votre fœtus pourrait avoir été touché par les coups que vous avez pris.
Il m'a donné une attestation au cas où je voulais porter plainte et je suis rentrée chez moi.
Le lendemain, j'ai fais un rendez-vous en urgence chez l'obstétricien (le gynécologue des femmes enceintes) qui me prenait en consultation la semaine suivante.

D'ici là mon père a appelé ma belle famille en disant que je restait 15 jours au lieu de trois le temps que je me remette de mes blessures.
Le jour de la consultation arrivé mon père m'a emmené et ma mère est entre avec moi.
Celui-ci regarde très longuement son écran puis me questionne.

Docteur : Madame ***, vous fumez ?
Moi : Non
Docteur : vu buvez ?
Moi : Mhh non
Docteur : vous fréquentez des fumeurs ?
Moi : Ben mes parents fument mais je suis chez eux que depuis 10 jours. Y'a un pb ?
Docteur : Vous allez devoir à l'hôpital spécialisé à Paris, il me semble que le bébé soit touché à la tête.. je vois une anomalie dans le côté gauche de sa tête.
J'étais choquée. En ft pas trop, j'étais choquée que ma mère ait entendue ça. Je me doutais un peu que le bébé n'allait pas bien. Elle était trop petite trop maigre pour son "âge". Ses bras commençaient tout juste à pousser Alr quelle avait 4 mois. (Ce qu'était le bébé à 4 mois. Comment il aurait dû être). Je dois aller jusqu'à Paris donc ?? Roh les histoires 🙄

 Je dois aller jusqu'à Paris donc ?? Roh les histoires 🙄

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J'ai terminé mon entretien et je suis allée à la voiture. Ma mère pleurait, elle était tellement triste.. Seigneur pardonne moi d'avoir autant fais pleurer ma mère. Je suis tellement désolée que ma mère ait pleuré à cause de moi... on arrive à la voiture de mon père et je lui explique tout ce que le médecin m'a dit à propos du bébé.
Mon père était de plus en plus malade à l'idée de devoir affronter la suite... je voyais mes parents dans tous leurs états j'avais envie de mourir.. Ah Quelle épreuve quand même.
Arrivés à la maison. Mon père a appelé mon beau père pour lui dire qu'il voulait le voir 15 jours plus tard à l'hôpital spécialisé pour qu'ils soient témoins au cas où les médecins annonceraient une maladie, Ou des séquelles. Celui-ci accepta. Il devait donc venir qu'avec sa femme et UN TÉMOIN. D'ici la, je devais me reposer un max. J'ai dormi sans arrêt, je me réveillais que pour manger, faire mes besoins. C'est tout...

À suivre...

Lettre à mes soeurs. {TERMINÉE.}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant