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« Pas attendu qu'on m'aide, pas attendu qu'on m'aime. »
AÏSSA
Allongé la dans mon lit avec une photo à la main, sur celle ci mon père avec une fille à la foire puis sur une autre mon père et la fille sur un banc. J'pense que c'était juste avant de mourir puisque son visage était marqué des traits de souffrances, des traits marqué d'une maladie incurable. Une maladie qui te consume on te fait croire qu'elle va disparaître mais au lieu de sa elle s'empare de toi jusqu'à la tombe.
J'tourne l'une des photos et j'peux lire un petit texte. J'pense que c'était des paroles qu'elle avait dit à mon père et qu'il a voulu retranscrire sur l'une de ces photos.
«Dans ma vie imaginaire je suis mariée à un grand renoi baraqué, on est heureux on a de l'argent et il m'aime. Il me fait tout le temps rire et me fait voyager. J'ai un ventre tout rond et un fils nommé Aïssa. Il a des cheveux de renoi et un teint clair. Un BG comme ses parents. Et toi tu serait la tu serait mon escargot de compagnie »
Aïssa, c'est de la que viens mon prénom. J'pose les photos et j'part au salon rejoindre mon père.
Papa- Tu veux quoi ?
Aïssa- Rien, j'ai vu les photos de toi et ta meilleure amie.
Papa- Hmm.
Aïssa- C'est elle qui voulait appeler son fils Aïssa.
Papa- Ouais.
Aïssa- Tu l'aimais cette fille ?
Il me regarde quelques secondes puis il détourne le regard sur la TV.
Papa- Énormément. C'était ma meilleure amie.
Aïssa- Plus que maman ?
Papa- Nan c'était pas le même amour.
...
J'entre dans l'entrepôt et je rejoins Amar qui était assis à une table en train de faire un poker avec d'autres types. Il me regarde et hoche la tête, j'veux pas m'mêler je tiens pas à me faire trouer le crâne par une mafia de vieux.
Il me rejoins plus loin plusieurs minutes plus tard.
Amar- J'ai monté un dossier pour toi, si tu suit tout à la lettre tout se passera bien.
