Le fils du clochard- Aïssa TOME 2

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« Je suis devenu ce qu'ils détestent. »

Quelques mois plus tard j'enchaînais joint sur joint. La drogue était mon seul réconfort. Sa m'arrivais d'me piquer quand j'pensais à ma vie. Dit moi papa pourquoi j'ai fait sa. Pourquoi j'suis rentré dans ce putain d'cercle vicieux. Hein papa ?

J'ai pas tenu ma promesse papa, j'reviendrais pas avec un bon boulot. J'reviendrais peut-être plus.

 l'heure d'aujourd'hui j'vis même pas dans un appartement, j'vis dans un hôtel miteux. Tout sa par ce que j'croyais savoir m'débrouiller mais en vérité sans mes parents j'suis rien. J'suis qu'une merde qui croyait avoir compris la vie.

[...]

L'sang qui coule de ma bouche, les muscles engourdi j'me relève sans plus aucune dignité. Ouais j'suis l'genre de perdant par KO pour d'la drogue. J'suis désolé maman mais ton fils à raté sa vie.

Après sa j'me retrouve trop souvent perdu dehors à marcher complètement sonné au bord de la crise de nerf.

J'me retrouve toujours assis dans un parc d'enfant à les effrayer. C'est mes jambes qui m'emmenaient la, ma conscience étant plus la.

Mon regard finissait par en croiser d'autre mais l'un d'eux en particulier avait le don d'me bloquer. Mon cerveau n'était pas apte à décrypter cette personne même si ce regard était encré en moi comme si que je l'avais déjà vue.

J'rejoignis mes mains tremblantes à mon visage cerné. J'sais que j'vais sombrer encore plus jusqu'à n'en voir que du noir. J'sais que j'vais crever d'overdose ou par c'que j'aurais pas eu ma dose. Au final j'aurais eu que c'que j'voulais.

Une main me caresse le visage, j'pense à ma mère, les manières qu'elle prenait sur mon front pour vérifier ma température. J'ouvre les yeux mais j'vois que du blanc, j'étais pas la il y a trois secondes. Une femme d'âge mure se tenait au dessus de moi et m'injectait un tas de truc dans mes perfusions.

Aïssa- Qu'est ce que je fais la ?

-Vous avez fait de violentes convulsions monsieur.