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« On est trop different mais notre seul point commun, c'est qu'on déteste s'aimer

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« On est trop different mais notre seul point commun, c'est qu'on déteste s'aimer. »







Les jours passaient et le manque commençait à s'installer de plus en plus dans ma tête, j'arrivais plus à réfléchir. Ça me rongeait de l'intérieur. Toutes mes putains de tentatives pour prendre ne serais ce qu'une petite poussière de drogues échouaient à cause de Naïa qui étaient la constamment derrière moi. Elle refusait de retourner chez elle, elle ne voulait plus se faire pointer du doigt et sentir la honte qu'éprouvait sa famille à son égard.














Aïssa- Juste un peu.








Elle secouait vivement la tête et me prenait les mains comme à chaque fois que je lui réclamais une dose. Je voyais comme elle était terrifiée de faire face à un drogué en manque qui tremblait constamment et qui vomissait tout se qu'il osait ingurgiter. La fièvre prenait petit à petit le dessus sur mon corps, elle me provoquait de longs spasmes incontrôlable.














Naïa- Reste allongé, ne bouge plus.











Elle me caressait les cheveux pour me calmer, la tête sur ses cuisses j'y trouvais souvent sommeil. Pendant ces court lapes de temps calme ou je me sentais bizarrement bien je repensais aux belles paroles que j'avais dites à mon père.











Aïssa- Tu crois en moi ?











Naïa- J'y croirais certainement très longtemps, pourquoi ?











Aïssa- Tu crois que je vais réussir à faire quelque chose de ma vie ?











Naïa- Tu à du potentiel donc oui j'y crois.











Ces quelques mots me faisaient sourire, c'était certainement la dernière personne qui croyait en moi. Même mes propres parents n'y croyaient plus. Si seulement j'avais réfléchis une seule seconde à ce que mon père me disait j'en serais certainement pas la aujourd'hui.














[...]














Je la regardais nouer ma cravate comme le faisait ma mère pour mon père, j'avais décidé d'y aller de l'avant d'essayer de faire quelque chose de ma vie pour pouvoir nourrir mon enfant. Les écoles étaient assez simple d'entrée mais demandaient un minimum de sérieux. Ce jour la j'avais eu droit à un entretiens pour essayer d'y entrer. Naïa comptait beaucoup sur moi. Elle savait que j'en étais capable.

















Le fils du clochard- Aïssa TOME 2Where stories live. Discover now